
En cette année neuve, en 9, comme du télescopage d’infos sorties de l’œuf, entre le marronnier de saison et le tire aux larmes compassionnel.
L’enfant !!!
Accroche médiatique du bouleversement familial à l’heure de la soupe télévisuelle, qui à l’instar de l’indéfrisable ne se démode pas.

De la rubrique pipo/le à la rubrique nécrologique (faut il y voir comme un mauvais augure ?) du fait divers bouleversant sans rien signifier, mais qui ouvre pendant huit jours le JT avant quelque évènement international historique que ce soit à la rubrique sociologique rapport à la natalité française, l’enfant racole à la une de l’actualité l’émotivité et la sensiblerie nationale, pendant que le président présente ses vœux vieux à la France rance.

Il est du mort km comme de l’actu de proximité une normalité prioritaire.
Dans votre daube locale, le gamin qui s’est foulé la cheville dans la cour de récré, prendra toujours le pas sur le carnage africain ; sauf si dans ce carnage là on découvre O joie, un cadavre français.
On écrira alors : 253 morts dont 1 Français.
Précision utile qui nous fait de suite comprendre que tous les morts ne sont pas exactement égaux.
En tout cas des enfants ou plutôt des depouilles d’enfant qui n’encombreront pas vos medias ordinaires (sauf sur Al Jazira) ce sont ces petites filles çi ou ces petits garçons là – imaginons juste un instant qu’ils soient israéliens….
Juste un isntant…
Vous venez de voir passer dans votre esprit les éditoriaux outrés de BHL Sarkolovitch Philippe Val, les mots terrorisme, barbarie, sauvagerie… barrer les unes de vos journaux, les flashs spéciaux aux images insoutenables , les C dans l’air avec experts en que dalle, les condamnations américaines les indignations européennes, les communiqués définitifs du blablateur président …
….et là rien.

Rien car ces enfants ne sont que palestiniens, c’est à dire pas grand chose, c’est à dire dire pas tout à fait humains en tout cas beaucoup moins humains qu’un enfant Israélien tué par une roquette du Hamas. (je vous rassure il n’y en a jamais eu) (Hamas créature d’Israel pour faire contre poids au Fatah laïque d’Arafat à l’époque)
Plus de 1000 enfants palestiniens tués par Tsahal depuis le début de cette décennie, contre une dizaine de victimes par roquette en tarristoire Israélien ;

Déduction logique de nos politiques occidentaux ; Pour avoir la paix : faire pression sur le Hamas.Autant dire que la paix n’est pas pour demain.
Comme le dit avec un courage admirable et qui sauve la conscience juive, Gideon Levy journaliste Israélien et juste au pays des justes :
« Nos excellents pilotes sont désormais devenus des voyous… et des lâches, en envoyant leurs bombes à l’abri dans un ciel sans résistance sur des cibles qu’ils peuvent difficilement identifier. »
Reste la question désespérante :
Comment un peuple génocidé peut il, à son tour en génocider un autre et ainsi additionner les traumatismes ?
en répondant avec Freud : comme un enfant battu qui bat ses enfants ;
autre question désespérante :
Y a t’il quelque chose de possible après la shoah ?
réponse désespérée :
Oui et quelque chose de pire encore…
Qu’un peuple victime devienne bourreau dans l’indifférence générale et comme si cela allait de soi.
quoi de 9 ?
rien.
tgb





























