
Donc j’ai visionné et en avant première, le deuxième épisode de « 24 heures Sarko » sorti dans les salles.
Déjà, je dois l’admettre, je n’avais pas été ébouriffé par le premier Opus
Tarnac.
Jeu de mot grossier (t’arnaques), scénario filandreux, intrigue vaseuse et, question, effets spéciaux, à pleurer de rire aux larmes :
Deux TGV en rade sur des voies ravitaillées par les corbeaux, trois caténaires vaguement esquintés et une descente de GIGN dans un bled Auvergnat… Franchement, pas de quoi hurler au génie, ni donner des insomnies à Spielberg (qui a d’ailleurs perdu tout son pognon chez Madoff mais c’est une autre histoire).
Ne parlons même pas du dénouement :
Neuf fumeurs de pétards emprisonnés, dont sept libérés presque aussitôt…
Ni même des quelques répliques foireuses qui ne deviendront jamais cultes :
« L’ultra gauche Déraille » à la une d’un quotidien social démocrate peu inspiré
« Ils ont adopté la méthode de la clandestinité. Ils n’utilisent jamais de téléphone portable…. »
ou
« l’enquête avançe assez vite, sans privilégier aucune hypothèse »
Dans la bouche de l’horripilante et cabotine, Michelle Alliot-Marie, de moins en moins bancable, et assez peu crédible en ministre de l’intérieur, il faut bien l’avouer.
D’ailleurs, rapport casting, il y aurait beaucoup à dire :
Si on peut apprécier la performance sobre et sournoise du fîcheur obsédé et assez malsain agent Bauer

une vraie présence et en plus il est beau
on peut émettre quelques doutes sur la prestation assez poisseuse du jeune Lefebvre,

(à ne pas confondre avec Jean, bien plus drôle) consternant sous son nom de code lobbyiste Groscon.com en liberticide pervers ;
Bref on espérait mieux du second volet de la série annoncée comme un quasi remake du 11 septembre.
Et bien disons le tout net
16/12 est affligeant.
On sait bien qu’une production française, même à gros budget ne peut rivaliser avec les blockbusters Hollywoodiens mais quand même !!!
Déjà le pitch :
Une attaque terroriste dans un grand magasin en période de noël n’était pas au départ une idée bien décapante, mais quand en plus on découvre qu’elle est perpétrée avec des moyens rudimentaires soit – trois vieux bâtons de dynamites tout pourris, planqués dans des chiottes miteux (je ne savais même que ça existait encore ce genre d’explosif ) pour un pays qui se veut en pleine révolution moderniste ça fout un peu la chouma.
D’autant plus que la dramaturgie souffre carrément d’incohérence – Comment par exemple désamorcer des bâtons de dynamites qui n’ont pas de détonateurs ? – Cette incongruité restera tout le long du film sans réponse.
On se demande d’ailleurs immédiatement, (et c’est une des failles du scénario) pourquoi les islamistes nous traitent avec un tel mépris : zéro blessé zéro mort, zéro explosion, alors qu’à Londres, Madrid, ou Istambul ils te montent un attentat grand spectacle en te dévastant une gare minimum, un métro ou un autobus à impériale facile, le tout en cinémascope, renforcé par des séquences vidéos prises sur le vif avec jeux réalistes de pixels.
Pour tout dire on se sent un peu blaireau, rabaissé, humilié d’être si mal considéré par le terrorisme international islamo-fasciste.
Quant à la grande scène tout en travelling, sensée être effroyable, la scène de la foule en panique (passage obligé) des consommateurs hagards du Printemps Pinault obligés d’évacuer dare-dare le rayon lingerie pour finir leurs emplettes de noël aux Galeries Lafayettes, je le dis comme je le pense :
C’est carrément nous prendre pour des dindons.
Ou des chapons si vous préférez (ça se discute)
Une centaine de figurants au mieux, plus désinvoltes que terrorisés et sans doute davantage préoccupés par leur menu réveillon que par la tragédie en cours.
Tout ça pour au final, reboucler l’intrigue avec en queue de poisson cométeuse, l’ultra gauche du premier épisode déjà laborieux…
On a connu auteurs plus créatifs.

Bref, en ces périodes troublées de crise financière et d’explosion sociale, cette pseudo méga-production franchouillarde au rabais, qui ne fait ni boum ni psssschit mais franchement flop ne risque pas de divertir ( au sens de diversion) le public français.
Non ce n’est pas avec ce genre de story telling à la manque qu’on va rebooster la fréquentation des MK2 de l’ultra gauchiste défroqué Marin Karmitz.
D’ailleurs mon conseil du jour (et de fin d’année) :
N’allez plus au ciné, ça tue la télé (publique)
tgb
hé hé !
J’adore !
J’aime infiniment ta créativité, tgb !
J’aimeJ’aime
trop d’honneur mais merci je prends tout c’est noël
J’aimeJ’aime
comme « Cui cui » voire plus
http://onsefechier-anatic6.blogspot.com/2008/12/lultra-gauche-fume-de-lafghan.html
J’aimeJ’aime
Oui, alors la c’est du grand tgb! un savant melange de reflexion et d’humour qui nous agite les neurones. Pensées partisanes de chez OBAMA et bonne tu. D’année aux abonnes de la rue Affre
J’aimeJ’aime
Je répéte : bonne fin d’année joyeuses fêtes aux affreux!
J’aimeJ’aime