
Et les Athéniens nous atteignirent
Depuis les révoltes de la génération 600 euros mixées à la débâcle du capitalisme en short, on dirait bien que la pétoche à soudain changé de camp.
Ceux qui n’ont rien à perdre et tout à gagner pourraient bien finir par renverser le rapport de force avec ceux qui ont tout à perdre et qui essaient encore de grappiller le peu qu’il nous reste tout en continuant sans vergogne à nous adresser leur facture du pressing (à sec) de leur smoking au nom de la liberté hyper modernisée, plus trivialement nommée chez le vulgum pecus : esclavage.
Mais que c’est pour notre bien.
attention bonne nouvelle

Donc le matamore qui ne reculera pas parce qu’il en a une super paire en bling bling plaquée titane, le shérif de ces dames monté sur escarpins qui ne cédera pas avec mouvement martial du menton décomplexé, vient d’opérer un repli stratégique sous les jupes de Darcos.
Sarkos serait il soudain touché par la grâce vénéneuse du Sirtakis ?
En tout cas Darcos le tout rond en dehors de chez tout dur en dedans, en chasse patate dans le Tourmalet, celui qui ne sera pas » le ministre de l’hésitation nationale » n’a finalement pas hésité trop longtemps. Il remballe sa réforme des lycées dans ses cartons avec du papier bulle autour à faire claquer nerveusement dans l’attente de jours meilleurs. (un an à peu prés)
A considérer qu’il y en ai.
Et que je te passe la marche arrière plutôt que la seconde. Un truc à faire péter l’embrayage.
Serait ce le syndrome des pompes qui se téléportent toutes seules dans la gueule de certains va t’en guerre en pré-retraite ? où, l’envie immodérée (modérée toutefois par Opinion Way ) d’essuyer nos semelles de tatanes crotteuses sur le paillasson présidentiel (paraît, dixit Chirac, que ça porte bonheur) toujours est il que ça calenche dans les pignons et qu’il y a comme un coup de moins bien (comme on dit rayon cycliste) dans l’inflexibilité sur la flexibilité de nos élites un rien tétanisées.
Déjà qu’en Guyane et en loucedé le Jégo s’est fait rôtir le bermuda et que ça à tellement plu que ça se propage en Guadeloupe et en Martinique, manquerait plus que Carolis

ne signe pas son propre suicide télévisuel pour qu’on finisse tous par faire la grasse mat le dimanche voire mieux.
(Tous les jours me paraît une proposition de réforme assez convenable.)
De plus, sachant qu’après avoir fait les poches des pauvres, en glanant quelque mitraille misérable, certains cadors du Nasdaq se mettent carrément à soulever les bijoux de famille des rupins faute de mieux, on pourrait retrouver quelque égalité dans la file d’attente des soupes populaires et ça pourrait, y’a des chances, égayer nos reveillons ascétiques.

Deux bonnes nouvelles dés le lundi ne peuvent qu’augurer d’un joyeux bordel festif à venir au pied des sapins. (gardons les bûches à mon avis ça pourrait resservir)
De les voir reculer comme ça, sans même jeter un œil dans le rétroviseur, en mouillant leur petite culotte Grosbateau de chez Bolloré, tout ce bonheur cumulé auquel on nous avait si bien déshabitué, ça foutrait presque la trouille dis donc.
Tgb
Excellent billet ! Continuons à nous battre, camarade, pour les faire reculer encore sur d’autres sujets – et il n’y en a tellement que ça tempère aussitôt l’enthousiasme, las…
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Ne boudons pas notre plaisir Olivier
une saloperie par jour c’est sûr ça donne le tournis
mais le fait qu’ils reculent aujourd’hui prouve bien qu’on peut les coller contre le mur (et que les annonces en Janvier des dégâts de la crise avec son cortège de licenciements doivent être terribles)
mais à chaque jour suffit sa peine
les bonnes nouvelles sont si rares
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Yep, la pétoche a visiblement changé de camp.
T’en pète de joie, n’est ce pas ?
J’en pète de joie aussi, mais c’est beaucoup moins drôle à lire.
Arf !
Zgur
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