Sabordage

Ce qu’il y a d’assez croquignol dans les » nationalisations » qui ne disent pas leur nom, pensez bien, trop vulgaire, des deux monstres ricains du crédit en plein dégazage, c’est qu’on entend plus les chantres opiniâtres et sentencieux de l’ultra-libéral fastoche qui soutiennent mordicus, qu’il faut laisser faire le marché vu qu’il s’autorégule et vu que le capitalisme sauvage dans sa supra maturité et sur son grand vélo, roule tout seul et sans les mains hop là. (reste, quand même quelques milliards de peigne culs qui pédalent)

Le genre à se coller tout seul une petite rustine sur le boudin latéral ou à se prendre une cuillerée de sirop slurp, à peine que ça toussote dans le moteur.

Or en termes d’avarie c’est peu dire que l’univers bancaire a un sacré trou dans la quille et qu’en guise de toussotements, ça ferait plutôt penser à un cahtareux glaireux en sa phase finale.

Faut quand même reconnaître, qu’arriver à conjuguer l’engloutissement total et le manque de liquidités est une prouesse qui fera date.

Bref, pour une fois, que j’avais acheté la panoplie complête de Baverez-Marseille les Dupont-Dupond de l’économie facile – déréglementez tout et dieu fera le reste – j’aurai bien aimé amortir l’investissement et assister en direct au spectacle grandiose et au titre foutrement accrocheur : la dérégulation qui s’auto-régule :

Macache Bonnot

Le laissez faire
Le ça se répare tout seul
L’autorégulation par la concentration mentale :
On verra pas

Vu que c’est cette vieille guimbarde publique dans son inefficacité légendaire et archaïque, qui vient dare-dare, balancer la bouée de secours et le gilet de sauvetage au secteur privé hyper performant et méga compétitif.

Et c’est bien dommage

Parce qu’on aurait vu, avec une certaine délectation, le naufrage en direct des deux tours jumelles du crédit tout pourri puis par un effet de domino bien connu, vu encore, s’effondrer l’ensemble du mécano qui tient tout seul, du système boursier dans son équation mathématique incontestable, puis de l’Amérique en sa toute puissance et concomitamment de l’anecdotique Europe à la remorque du camion.

Ç’eut pu être assez joli, quoiqu’un un rien salissant.

Regrettons donc de ne pas assister (encore) à l’autodestruction programmée des Dupont Dupond et admettons avec une certaine amertume que les clowns appointés du toujours moins pour les uns du moment que toujours plus pour les quelques autres, ces idolâtres du pognon qui bosse tout seul, et du dentier qui spécule, sont des petits joueurs avec rien dans le calbut.

Caler et se défiler au moment même de mettre avec panache leur théorie géniale en pratique est quand même peu fair-play.

Mais on finit par connaître les petites manies triviales et onanistes de ces bonimenteurs de mes deux euros :

Les bénefs sont privés, les pertes sont publiques et y’a pas de règles tant que les règles c’est nous.

En résumé donc, nous avons aujourd’hui la preuve que leur dogme à la con n’est qu’une vaste enculade idéologique puisqu’en termes pratiques se dévoile une fois de plus l’inefficacité crasse de cet ultra-libéral en pleine incontinence en ses tripatouillages nauséeux, les jours de panique.

Les femmes et les enfants d’abord…
Tu parles…
Marseille et Baverez ont déjà le cul dans le canot déguisés en trav’los…

La classe.

Qu’on les saborde.

tgb

On choisit pas sa famille

Le nain Dati est bien d’Aznar

la preuve

SuperS. Héros moderne dans

Bétancourt 2

Un ange passe

Carla bruni ; le bide

Pendant c’temps là…au ps…

gang bang ou godemiché ???

On choisit pas sa famille

Loren Booth

bénévole fait le job que son con de beau père (surpayé) fait pas. 

On choisit pas sa famille, moi si

j’aurais voulu m’appeler Beckett

expo Avedon septembre jeu de paume ….

tgb

La dame du congélo

Si la femme est l’avenir de l’homme mais que l’homme n’a pas d’avenir, la femme est l’avenir de quoi ?

D’accord, Sarah Palin, 44ans, le gouverneur de l’état d’Alaska sait découper le caribou comme personne.

Je ne doute pas un instant que cette aptitude à désosser le gibier du grand nord, lui donne une certaine légitimité à (éventuellement) diriger la (très provisoire ) première puissance mondiale (des fois que McCain, s’il était élu, tout vieux et tout malade casse sa pipe)

Mais une femme qui :

– se réjouit patriotiquement de voir son jeune fils de 18 ans partir pour l’Irak
– marie de toute urgence et un peu honteuse, sa fille enceinte à un jeune con de Hockeyeur et pour (selon l’espérance de vie et les principes des tartuffes évangéliques pro-abstinence et peu enclin au divorce)
70 ans facile.

un joli portrait des jeunes fiancés :

– rêve, alliée au lobby pétrolier, de faire de la réserve naturelle arctique une forêt de forages et de pipe line gazeux
– milite, en tant que membre de la National rifle association, pour la libre circulation des armes à feu et à sang
– Kiffe son doux Jésus intégriste, à enseigner officiellement le créationnisme
– Est, d’évidence, pour la peine de mort et contre l’avortement (y compris viols incestes…)

a comme on le voit bien d’autres atouts dans sa cartouchière.

On a eu ça
maintenant qu’il faut changer les piles

on pourrait avoir ça

Par confort et calcul cynique, je me demande dans quelle mesure, pour continuer tranquillement à détester cette sale et triste Amérique là et jouir de la voir s’enfoncer dans l’obscurantisme, la décadence et la barbarie, ne pas préférer les copains de Glucksmann et Sarkozy, à la vitrine sympathique mais peut être trop séduisante et stérile, d’OBAMA,

copain de BHL et Sarkozy.

En tout cas, un qui milite activement pour l’égalité des sexes et la parité en politique, c’est bien ce cher Monsieur Alzheimer frappant avec une juste pertinence le shérif de ses dames Reagan mort dans ses couches culottes et la vieille pourriture oxydée Thatcher, en pleine déliquescence mentale. (comme celle de son grand ami Pinochet ?)

Aux dernières nouvelles Christine Lagarde aurait quelques absences…

tgb

Embedded

Suite à la mort de dix soldats français en Afghanistan et à l’hommage solennel rendu aux militaires par le numéro 1 de l’exécutif, Rue Affre est aujourd’hui en mesure de vous restituer l’échange poignant qui eut lieu, comme en témoigne la photo, entre le président à l’émotion un poil désinvolte, le soldat bouleversé, sous le choc, et l’officier digne et patriote..

quoique…


Président circonspect
: – P’tain !!! c’qu’il a l’marsoin à chialer sa race …l’a pas eu son quatr’heures ?
Soldat des sanglots dans la voix : – S’cusez m’sieur l’président, mais…
– Officier diplomate :  Faut comprendre monsieur le président, l’aspirant Cheneveau a perdu tous ses camarades au combat, il est le seul rescapé…
– Président moqueur : …Devrait être content, pourra servir plus pour mourir plus, c’est beau d’crever pour la France non ?
– Soldat accablé : oui  m’sieur l’prédhfhgjgjh  (inaudible) mais mourir pour rien…c’est con…   
– Officier sur des œufs : heu…oui ce que veut dire le soldat Cheneveau c’est que se sacrifier pour son pays est le devoir d’un bon militaire mais mourir pour l’Otan…c’est…comment dire…
– Président ulcéré : non mais je rêve…faites partie de l’internationale tafiole ou quoi ??? pass’ qu’éradiquer les sauvages, les….les… Talibans…les….
-Officier :… Pachtounes monsieur le président…
– Président cassant :…non la racaille intégriste, c’est pas une juste cause p’têt  (- pauv’tarlouze – tout bas en aparté ) … parce que raser deux trois villages indigènes tout pourris avec des femmes en djellaba…
Officier précisant : en Burka…monsieur le président…
Président sur sa lancée : …et des gosses pas lavés, c’est pas lutter contre le terrorisme p’têt… avec leurs bombes qui pourraient massacrer nos fils et nos compagnes dans le métro à Paris…(nuançant) enfin pas les miens, prennent pas le métro…alors non je ne céderai pas, ma détermination restera intacte (mouvement volontaire du menton – il en profite main dans les poche pour se gratter la roubignolle – droite – forcément)


– Soldat qui craque à nouveau : On s’est fait tirer comme des lapins m’sieur l’prési…(il essaie de contenir ses larmes)….mon pote à pris une bastos dans l’crâne…m’a giclé dessus… dur…(ses sanglots repartent de plus belle)
– Président accablé : …c’qui faut pas entendre… et se taper tous les jours la tronche de François Fillon c’est pas dur p’têt… évidement si on pleure sur son nombril…
– Soldat un peu morveux : m’excuse m’sieur…mais…
– Président faussement lyrique : et la freedom, les french fries, la démocratie libérale , et l’émancipation des femmes en Burka, tout ça mon pote ç’est de la branlette ???…le droit d’acheter librement des CD magnifiques comme celui de Carlita par exemple, pas un beau combat ça ? l’avez acheté au moins ????…
– Soldat entre deux crises de larmes, un peu surpris : ….heu…téléchargé sur mon MP3…
– Président furieux : (tout bas en aparté) – P’tain ça m’troue le cul, même pas foutu d’filer deux balles de droits d’auteur à la plus grande artiste Française…ah elle est belle la jeunesse… …m’étonne pas que ça dégouline…m’fout la gerbe ce mec…
– Officier modérateur : Pas lui en vouloir monsieur le chef des armées, il est un peu secoué, faut comprendre…
– Président énervé : ben voilà avec vous les gauchistes, faut toujours tout comprendre…
– Officier un brin paternaliste : c’est un brave garçon, il va se resaisir…
– Président d’un ton sec : l’a intérêt, parce que moi qui ai fait mon armée sur le terrain, à peine planqué dans les couloirs minés d’un ministère, je suis bien placé pour vous dire qu’un jeune comme Guy Moquet, coco en plus, ben au moment d’y passer l’a pas fait la chochotte…(tout bas) – bien fait de leur sucrer leurs subventions à ses lavettes…-
– soldat entre deux hoquets :… même pas de gilet pare-balles en plus…tirés comme des lapins…
Président consterné :…pass’que tu crois qu’Bernard Henri, entarté sept fois au combat, j’le rappelle quand même pour mémoire, ben au Hilton de Tbilissi, l’en a un d’gilet pare-balles pauv’pomme ?
Officier pointilleux : S’cusez m’sieur l’président mais heu.. oui…un Smalto je crois…
– Président admiratif : trop classe le BHL…

– Soldat à la voix étranglée : fjgjejdhvjgjrodpff,sdnfeudjf jfjghklbxnzoedlgjkghj’hdfbvvnsnifkgjhj
– président blasé :… heu kess qui dit encore le bleu bite ?
Officier dans ses petits souliers –  il délire je crois…parle de colonisation, d’Afghans résistants, d’anglais expulsés, de russes vaincus, de nous…armée d’occupation étrangère, rapatriés demain…le traumatisme je pense…
murmures du président : l’a fait des études le capitulard ???…ben merde, vais dire ça à Darcos, terminé les cours d’histoire, pas bon pour le moral des troupes ça…- (tout haut super convaincant ) – oui mais nous on n’est pas des étrangers, la preuve on est français. Les étrangers, c’est ceux qui parlent pas comme nous, donc les Afghans. C’est quand même pas compliqué de piger ça…même pour un soldat tout juste bon à la pacification

-Officier scrupuleux : avec tout le respect que je vous dois monsieur le président (il h?
?site)
…une guerre… ou une pacification ? Morin dit « pas une guerre » Kouchner dit « une guerre sur les bords »…
Président qui élude :… cherchez pas à comprendre… Morin, ses faits de guerre les plus marquants, c’est lieutenant de Bayrou, et au premier coup d’pétard… (il se marre)… sous mon bureau…pétochard centriste ça s’appelle…
Soldat en reniflant : ….pléonasme…
Président un temps décontenancé : …..- quant à Kouchner… si je le retenais pas on ferait la guerre en Iran, en Irak, en Georgie et même en Seine st Denis…dans le nettoyage ethnique, c’est le côté désinfectant humanitaire qu’il kiffe à mort superman….
Officier prévenant :… Je crois qu’on réclame le soldat Cheneveau à la cellule psychologique…
– Président scié : p’tain on s’refuse rien ici…des privilèges et ça râle…
– Officier embarrassé : heu enfin c’est l’aumônier qui…
Président rassuré : Ah bon j’aime mieux ça…sinon je vous envoie la Betancourt et son chapelet, ou le Dalaï Lama, ou carrément la Carlita…. et sa guitare…
Cri du cœur du soldat – …préfère encore retourner au front m’sieur l’président…
Officier géné :… heu rompez soldat Cheneveau
– président super vexé –…vais l’envoyer direct se faire becqueter en Irak…ça lui apprendra la grande musique française
– soldat se mouchant : mes respects m’sieur l’president
– président carrément venère : c’est ça, c’est ça…allez casse toi pauv’con… !!!

tgb

photo du haut piquée à l’excellent Skalpa

au cas où, on n’est jamais trop prudent par les temps qui courent, « Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite.

chinoiseries Olympiques

C’est en direct d’un mariage chinois et durant l’épreuve officielle qui consiste à avaler à la suite les treize plats traditionnels de la cuisine cantonaise que j’assista sur écran géant à l’ouverture des jeux pékinois :

j’en pris plein les baguettes…

Les JO, vu de Hong Kong, forcément ça décale.
ça sort de l’ethno centrisme gaulois et de la sarkobsession (j’y vais-j’y vais-pas-retenez-moi-sinon-j’y-vais-quand-même-tout-en-y-allant-pas – ou – c’est pas moi c’est ma sœur qui rencontre le lama à vapeurs – les chinois l’appellent : « l’idiot agité  » ) et quitte à ne rien capter des commentaires sportifs, autant ne rien comprendre avec un consultant bridé plutôt qu’avec Nelson Monfort le polyglotte aux cinq langues simultanées pour ne rien dire..

Niquer Nike

Donc les Jamaïcains ont niqué Nike.
Evo Morales aussi.
Les Irlandais ont dit non les Boliviens oui
Et ces deux bonnes réponses me réjouissent

L’or aux indigènes, juste retour des choses.. 

Langueur de bassin

Remerciements sincères à Laure Manaudou qui en ces temps de productivisme Shadockien et de travail plus pour moins découvre avec grâce la beauté du geste et les vertus du naufrage.Olympique.
A 20 ans il est temps de vivre d’amour plutôt que d’eau chlorée..
.
Plus sexy que la boucherie Bernard,

plus élégante que l’abruti Lucas, la petite sirène sans médaille ne doit rien à personne et surtout pas à la France avachie sur canapé qui lui crache au visage. sa 1664. déjà tiède.

Une stingtao à la rigueur…

Tir aux pigeons

10 médailles d’un coup, dix drapeaux levés et la marseillaise enfin.
Le petit coq étoilé, (et ses deux plumes au cul : Kouchner Morin)  mains dans les poches pleines de sang, rictus aux lèvres, rend chaleureusement hommage aux athlètes bien rangés dans leur boîte..

Après la cérémonie compassionnelle, spécialité présidentielle, la patrie reconnaissante peut retourner à Paris Plage traquer le terrorisme en string !!!

Discobole

Carla Bruti notre spécialiste du lancer du disque, échoue au pied du podium malgré un vent ultra favorable et nous déclare vexée :  – m’en fous je lévite avec le curé patchouli en tutu jaune –

Danse de canards synchronisés

Dire ici, mon abhorration viscérale et définitive pour cette épreuve aquatique consternante qui consiste à dresser deux poules d’eau en barboteuse paillettes à faire des gestes syncopés, une pince à linge sur le nez.

Peu sensible au trempage de majorettes dans un court-bouillon, mon conseil du jour : qu’on les noie.

Oui vu de Hong-Kong et dans l’indolence chaloupée du ferry Boat qui vogue vers les building décoiffant de Central, la France du nain à talonnettes et de l’Europe retraitée de Russie, va finir en rouleau de printemps..

Rires jaunes

Tgb

Mes impasses estivales

ON se met en quarantaine estivale par hygiène mentale en se disant que l’actu va en faire de même, on file à Hong Kong à pied par la chine histoire de changer d’angle et de serrer la pince a 1milliard trois cents millions de frères humains et patatras

Storry telling

voilà qu’on nous libère la Bétancourt végétative tout juste en train de prendre racines dans la jungle colombienne.

Pas mécontent quand même d’échapper au Soubirou circus et à son lancer de chapelet, pas fâché non plus de couper à la recup’ larmoyante de la presse huile solaire et de la classe politique en tongs. 

Dans la compet’ officielle de léchage de fion du co-assassin Uribe ( 1500 syndicalistes tués – nouveau record des amériques) mention spéciale donc à la Sainte Thérèse de mes Farc.

On pourra toujours demander à l’otage class affaire en voie de canonisation de rembourser les menus frais que son inconséquence narcissique à occasionnée à la république toujours laïque en principe mais bon, on me dirait encore que ce n’est pas fair-play.

Petite constitution sur mesure

On se met au jaune cinq minutes en soignant sa tendinite due au sur-tripotage de souris blogueuse et voilà t’y pas que le moumouté de la culture jeuniste et du complément capillaire fait une passe décisive d’un coup de Lang bien placé au joggeur UBU à gros cul et à semelles compensées qui marque à la dernière seconde.

Sarkozy 1 de Gaulle 0

Pensée émue aux électeurs cocus du pas de Calais

Néo formatage de la juste pensance socio libérale


On se calfeutre couleuvrement parlant en attendant le lever de l’alerte du typhon local tandis que le petit monsieur Val préférant un excès de censure à un excès de caricature et tout occupé à trier les journalistes juifs et pas juifs avec Joffrin Mouchard réactiveur officiel de race juive, vire le dernier grand fouteur de m… qui dépasse : l’honorable Siné.

Dans l’usage de l’argument antisémite galvaudé et pratique qui finira par devenir le dernier tabou ultra tendance à force d’en abuser – nous sommes tous antisémites – pourrait bien être la formule en creux des derniers provocateurs un poil kamikaze

Selon donc les critères de deux ou trois feignasses médiatiques de l’intellect Germanopratin, quelques antisémites célèbres :

Noël Godin, Christophe Alévêque, Raphaël Confiant, Olivier Besancenot, Guy Bedos, Alain Kivrine, Gisèle Halimi, Michel Onfray, Daniel Bensaïd, Georges Moustaki, Paul Moreira, Plantu, Cabu, Benoit Délépine, Olivia Zemor, Marina Vlady, Philippe Vuillemin, Pierre Stamboul, Henri-Jean Servat, Michel Polac, Edgar Morin, François Hadji-Lazaro, Philippe Geluck, Jean-Luc Godard, Rony Brauman, Jacky Berroyer, Daniel mermet, Alain Menargues, Charles de Gaulle, Hugo Chavez, Renaud, José Bové, Alain Badiou, Pascal Boniface, Charles Enderlin, Alain Gresh…

Or si tout le monde est antisémite c’est que plus personne ne l’est et c’est là que ça devient exactement malsain.

– C’est dur d’être aimé par des cons –

pourrait nous déclarer dans un éclair de lucidité, le petit monsieur Val soutenu par les pointures appointées de la médiocrité française soit :

Sarkolovitch, Rioufol, le gros du vide Adler, le petit du bide Zemmour et autres tartuffes de la pensée binaire dont l’improbable Albanel (ministre de la culture Sarkozienne pour rappel)

Boomerang à la Georgienne

Dans la moiteur d’une nuit-caline-nuit-de-chine, on se laisse porter par l’escalator le plus long du monde de Mid-Level et boum, le néo couillon tout formaté George-Bushien, Saakachvili nous réinvente la guerre froide en griffant d’un ongle manucuré (et en rasant un village et ses autochtones) la papatte velue de l’ours russe encore un poil soviet.

Tiens mais quelle surprise !!! il se prend en retour une mandale toute poilue en pleine poire. Ça fait très mal. Il chiale..

Qu’il est gentil Saakachvili décrète dans toute la complexité de la géostratégie politique le tout bronzé Bernard Riri.
Qu’il est méchant le Ras-Poutine (ou Medvedev) lui répond en écho le très subtil Fifi Glucksmann faisant progresser à pas de géant la philosophie Assimil en 12 mots 50.

Loulou Kouchner sur les conseils du président intransigeant et tout en volontarisme tape du poing sur la table.

Ça fait très mal, surtout à la paume.

Les russes se marrent, les chinois s’Olympisent…

A suivre…

Tgb

la vie barbaque (5)

 » Et hardi camarade, goûtons aux mets raffinés de la femme à barbe, abreuvons nos sillons à la vulve poilue de la truie farcie, laissons nous happer par l’extrême animalité de la chère à viscères. Et admire donc camarade Norbert, boucher beauf et pileux, Lepeniste forcement et c’est encore meilleur, comment que je te l’empale la mémère à chignon et sors nous ton plus beau saucisson qu’on lui gode le fondement à la bouchère charnue, qu’on lui fourre un zob tout oblong dans son vilain croupion qui pue – exhorte t’on sans un mot. Car décidément on a la queue qui turlupine –

 » Allons y, vautrons nous jovialement dans la fange embourgeoisée. Allez hop la grosse vache, le cul en l’air, tortille bien de la croupe, que la bitte assassine nous ouvre les portes indécentes de la sublime décadence, de la partouze zoophile, de la débauche alimentaire. Et peut être bien qu’après on te plantera le crochet du boucher dans la gorge, ma salope, ma grosse vicieuse congestionnée, avec tes grosses fesses molles de Bovary de comptoir exposées en public, façon Mussolini. Et hop sur le rail a désosser, à dégraisser, à désénerver fissa, à débiter en côtelettes de femme de boucher par ci, en belle cochonnaille par là, tout à la machette, tout à l’artisanat, tout au doigté et à l’olfactif. Un régal !  » – qu’on poursuit dans sa tête en regrettant déjà sa play station –

Le petit monsieur aurait aimé des câlins gentils, dorloter sa part d’ange et se passer le temps autrement qu’en pétrissant virtuellement le derrière de la vulgaire. Mais c’est plus fort que lui, mais c’est dans sa nature, le petit monsieur à ses côtés reptilien. On lui avait pas dit ça à Nigoland. Mais voilà que la femme du boucher à des états d’âme et s’en ouvre au public. Non elle n’aime pas cette ambiance sanguinolente la grosse Bovary. Oui elle rêvait d’autre chose la comtesse. Elle préfère les jolies aquarelles fleuries. Elle à un goût pour la peinture, la nature et l’artistique en général. Elle est sensible la grasse, l’écorchée vive.

Ah la pouffiasse, elle vit en notable de la barbaque, mais elle n’ aime pas se payer sur la bête. La femme du boucher n’aime pas la boucherie, mais si ça se trouve la femme du boucher n’aime pas le boucher. La femme du boucher aime passer sa main dans les cheveux du fils de la femme du boucher, mais quand chez le coiffeur le fils de la femme du boucher joue avec ses cheveux tombés à terre la femme du boucher est horrifiée, parce que le cheveu par terre est mort, et donc le cheveu par terre est sale. La femme du boucher peint des aquarelles encore plus obscènes qu’elle. Finalement le psychopathe boucher à au moins sa noblesse. Il plonge ses mains dans la barbaque chaude et fumante, il tue sans réfléchir. Propre comme il faut.

Faut savoir faire, le bien tuer. C’est un métier. Garder le sensible, tuer la sensiblerie, conserver l’émotion, virer l’émotivité. Pas un truc de tafiole, de Bobo pétitionnaire approximativement pensant.

Le boucher est un artiste, c’est ça qu’on se dit en récupérant sa monnaie et son colis. Et on se rassure que tout n’est que rêve et vanité, comme un ange qui passe un crâne à la main sur peinture Vénitienne.

Qu’est ce qu’on voulait ? Trois fois rien, deux cents grammes de tripes, comme souvenir carte postale. Sauf qu’on avait oublié où on mettait les pieds, oublié à force de bouffer de la géométrie qu’on se baffrait de vivant.  » Au revoir, merci et bonne journée madame monsieur le gentil commerçant  » qu’on dit en se repliant. On prend son paquet en s’excusant de penser si fort des fois qu’on entendrait.

La vie la mort, la viande…on pense à la Star Ac’ de la télé tout en pixels. On respire, soulagé, de retourner vite fait à la virtualité.

Fin.

tgb

la vie barbaque (4)

Et l’assassin moustachu, qu’est ce qu’il dit l’assassin moustachu ?  » humpf humph » qu’il fait, bien en rythme, et en cadence sur son gigot. Il s’active fort le gros du bide,  » humph humph », il y met du coeur et de l’ardeur. Mais non, le voilà qui s’impatiente, y’a des gens qui attendent, y’a des gens dans la queue ; la queue ?!

– « Je sais pas moi – qu’on se dit  – …des câlins, de la tendresse – qu’on voudrait, avant la sentence, avant la feuille tranchante et affûté du garçon boucher en tablier blanc et bleu, avant le billot en bois et la masse à exploser les boites crânienne – On voudrait bien des câlins oui – qu’on insiste en interne  – bon mais quoi ? « 

– deux trois cents grammes de tripes en souvenirs, on finit par lâcher
– deux ou trois ? qu’il dit le gros du bide
– heu deux…qu’on confirme tremblant
– faut vous les emballez  ?…
– heu comme vous voulez….
– c’est comme vous voulez vous 
– y’ a qu’à faire comme ça !
– comme ça comment ? qu’il s’agace le moustachu
– comme ça avec du papier cadeau autour, qu’on ironise
– …?!….et avec ça ?
– ben c’est tout ! 
– c’est tout ? suspecte le gros du bide en insistant

A ce moment crucial de la partie on sent bien que ça suffit pas. On entend la connotation menaçante. Implicitement on se sent désigné pas rentable, petit joueur, mange-petit. On doit faire un effort, si on veut sortir vivant, on a l’esprit de conservation, on se lance : 

– ben……une paire de Francfort !
– …y’a qu’à dire !  qu’il conclue le tueur fou aux mains sales

– Ben oui quoi ! –  qu’on gamberge mortifié –  c’est juste pour faire bon poids « . On sent bien sinon qu’on aurait dérangé pour rien. Pas dans son assiette peut être mais surtout pas dans la leur ce soir.

Manger, ingérer, ingurgiter, faire pénétrer des choses du dehors. On a pris très jeune l’habitude de résister aux plats de résistance. Y’a des choses qu’on avale pas, des choses qui passent pas. C’est pas facile de faire rentrer des choses dedans, alors qu’on à tant de choses à faire sortir déjà, qu’on songe.  « 

Des saucisses quelle horreur !   » On a un haut le coeur. On pense au hot dog à la sauvette, brûlant à l’extérieur pas décongelé à l’intérieur, dégueulasse !

Le petit monsieur stresse. Il ne voulait pas deux ou trois ou quatre ou cinq ou six ou sept cent grammes de tripes, il ne voulait pas une paire de Francfort. Il voulait bien à la rigueur qu’on se mange entre nous, qu’on s’entre-dévore à coups de sourires carnassiers. Le petit monsieur avait tout à coup la dent dure et carnivore et cannibale. Il voulait, pourquoi pas, qu’on se bouffe à mort les parties génitales, qu’on se vautre dans le comestible, la denrée alimentaire, qu’on se fasse sécher les boyaux au soleil, qu’on se sorte la tripaille à l’air, pour oublier que la vie n’est pas un jeu vidéo.

Parce qu’en attendant, faut s’occuper, qu’on pense, parce qu’en attendant faut qu’on s’aime et qu’on saigne, dans un concert atroce de glapissements sauvages, à coups de bittes dans le fond du fion.

A suivre…

La vie barbaque (3)

– et pour Monsieur ce sera ?…

Ben oui au fait qu’est ce qu’on voulait ? On sèche. On voulait bien quelque chose mais quoi…du fromage de tête, des pieds Paquet, de la langue de bœuf en gelée, de la salade de joues de truie ?…Le silence se prolonge. On cherche ses oreilles de Mickey, on regrette sa télécommande, on rêve de Nigoland, de Sit com avec plateau TV, de Lara Croft, de star authentiquement virtuelle qui ne fasse pas caca.

Mais voilà que ça repart, que la paire de nichons nous saute au naseau, que la touffe généreuse nous apparaît tartinée de Saindoux et voilà qu’on se voit à nouveau se fader la grosse truie, lui laper la fente, lui bouffer la moule, lui lécher la foune odorante, lui bâfrer la chatte directe, lui sucer la couenne recta, lui aspirer la moelle et la traîner dans le congelo, la prendre a quatre pattes, la queue toute engivrée, dans la symétrie des carcasses, des cadavres accrochés.

L’amour, la mort, tous ces corps étêtés sur rail ! Non pas de la géométrie Mac Do, pas du calibré propret de chez Nigoland, de la mort toute nue, toute fraîche, de l’écorché, de la peau et du cuir même pas encore tanné avec du poil autour.

– Oh Pitié pour ma viande, pour ma bidoche à moi – qu’on implore – et pitié pour le corps du cri, pour mon corps, pour mon trash, pour le carnage ici- bas, pour le regard des cochons avant la mise à mort, pour les hommes à genoux direction Pïtchipoï.

Parce qu’ici c’est la vie barbaque – qu’on cogite –  c’est l’amour viande, l’esprit bidoche. C’est notre histoire – qu’on gémit et qu’on grince – l’histoire de nous, homme animal, nous triste pourriture sur pattes,  triste charogne ambulante. Parce que toutes ces têtes c’est nous, tous ces trophées gisants, ces têtes de mort, c’est nous. Parce que la prochaine tête au comptoir, c’est nous, Hamlett revisité, façon gore – qu’on bave dans sa barbe –  Parce que rien de plus barbaque qu’un brillant esprit pensant tombé d’un seizième étage, encore tout chaud  et tout lucide, quasi clairvoyant, tout plein encore de Schopenhauer, de Kierkegaard, et d’une pincée de BHL gnangnan.

Parce que rien de plus bidoche qu’une princesse people en bouillie anglaise dans un tunnel parisien.

Allons – qu’on braille tout bas –  défoulons nos entrailles, chions dans nos frocs pendant qu’il en est temps, avant l’abattoir, avant l’échafaud, avec le regard pathétique du porc flairant la décharge électrique, avant le dernier mégot si dérogation parce qu’à Nigoland on rigole pas avec la nicotine, on préfère la bombe à fragmentation – qu’on s’enflamme –

Et paf la lame de la guillotine glisse, et boum la tête dans la sciure tombe, et  » hoooooo  » la foule fascinée fait tout en pseudo répulsion. .A qui le tour ? y’a pas relâche, à la faux, à la hache, à la scie égoïne s’il le faut, au suivant, débitons  les tonnes de barbaque hormonée et la chair à saucisse EPO, et le boudin HIV et la moelle épinière à la Kreutzfeld Jacob, et le cerveau frais tout dioxiné du jour et l’intestin sauce Tchernobyl. C’est l’amour viande, l’esprit barbaque, l’instinct bidoche – qu’on gueule – en silence.

à suivre…

tgb