Maraboutage, mode d’emploi

Très procédurier le petit monsieur.

Très à cheval sur son image à bascule, le leader du monde libre, dealer de sa propre came qu’il nous inflige en dose média, gélule, suppo ou patch, matin midi et soir.

Depuis notamment, que par son avocat Herzog, plainte fût déposée contre le fabricant de la poupée vaudou à son effigie, Sarko, hyper crédible en victime expiatoire vient de faire exploser les ventes du produit marabouteur.

Joli coup de pub.

Poupée vaudou prochainement interdite à la vente ou pas, quelques aiguilles, une photo découpée dans les journaux, (et c’est pas ce qui manque) feront l’affaire.

Mode d’emploi :

Pour commencer avec délectation, plantez deux ou trois aiguilles rouillées dans la langue du blablateur démago qui en docteur Sarkoz, refonde réforme, moralise, ripoline, le système qui vient de bouffer 25 000 milliards de dollars (ce qui aurait largement suffit à éradiquer misère, famine et apocalypse écologique) pendant que Mister Y, en bon télégraphiste continue de cautionner la machine folle bien servilement.

Pour promettre au peuple en colère quelques bonnes têtes de coupable, un trader par çi, un patron de banque par là et dépénaliser le monde des affaires comme jamais, enfoncez en jouissant une bonne série d’aiguilles tétaniques dans le cœur du petit méchant pas drôle, si vous le localisez.

Pour dénoncer avec force de persuasion, sur toutes les scènes du monde les paradis fiscaux, tout en créant par l’intermédiaire de Médor Lefebvre de nouvelles niches fiscales, introduisez sauvagement  une ou deux alênes plantées bien profondément dans les miches qu’il a d’ailleurs assez flasques. 

Pour polluer autant que 823 vaches (et je ne parle même pas de sa nana) et alors qu’il essaie laborieusement  de nous refourguer du Grenelle de l’environnement méchamment frelaté, lardez le baratineur, d’une grosse aiguille tordue dans le téton gauche ce qui devrait, lui, en termes d’acuponcture je sais pas, – mais vous, en termes d’exorcismes et de défoulements, vous soulager incontestablement.

Enfin et pour faire court, tant les raisons de faire des trous dans le paltoquet à talonnettes sont innombrables, et afin de protester contre les nationalisations de banques et la privatisation en loucedé de la sécu, plantez avec ravissement un énorme tison affûté et rougeoyant dans les testicules du nabot vaniteux.

Qu’il ne se reproduise plus serait déjà un moindre mal.

Mon conseil du week-end :

A sa place j’autoriserais tout simulacre et autres jeux d’envoûtements puérils, tant, il me semble, qu’il est préférable de laisser la fureur s’exprimer sur des poupées de chiffons plutôt que de se prendre, par le peuple au coup de sang imprévisible, des coups de piques et de fourche dans la tronche.

Ne jamais sous-estimer le pouvoir libératoire du substitut et de la magie…tel est mon avis

Je crains toutefois que malgré ses grandes oreilles le petit monsieur s’en cogne :

Il a tort.

tgb

Ma réponse est non, maintenant posez votre question…



«On peut au moins savoir si c’est une fille ?» Arlette Chabot (France 2) recevant Rachida Dati, ministre de la Justice….

je serai Arlette Chabot (un pur cauchemar je sais ) je recevrais la ministre de la justice dans une émission politique, je lui poserais un certain nombre de questions politiques qui concernent assez directement la vie de la cité, les citoyens ordinaires et la société civile ;

des questions politiques du genre :

Le budget de la justice en France est au 35e rang Européen est-ce bien raisonnable ?

Ou bien

Une femme qui s’immole par le feu pour dénoncer l’expulsion de son compagnon condamné à une double peine soi disant abolie par le ‘leader du monde libre’ est elle la marque d’une haute civilisation ou d’une nouvelle forme de barbarie ?

Mais ne nous égarons pas en questionnement anecdotique et un poil superficiel et recentrons donc sur l’essentiel des valeurs d’un grand professionnel des médias qui sait ce que le français attend d’une interview :

«On peut au moins savoir si c’est une fille ?»

En tant qu’amateur un peu con ne comprenant rien a la démarche déontologique d’une pointure du service public, je demanderais encore (assez connement je le concède) et quitte à déstabiliser (quel manque de professionnalisme je sais) la ministre de la justice :

– et pourquoi donc que les magistrats vous sifflent et vous boycottent
–  et pourquoi donc que les gardiens de prison se mettent en grève en parlant de votre mépris à leur endroit ?
– et pourquoi donc tant de suicides en prison, devenue faute de moyens, le dépotoir d’une société déliquescente qui mélange dingues,  malades, asociaux et délinquants en 12m carrés
– et pourquoi donc à chaque fait divers, promulguer une loi dans l’émotion générale ?
– et pourquoi donc après avoir baissé l’age de la responsabilité pénale de 13 ans aujourd’hui à 12 ans demain ne pourrait on la baisser à 7 ans comme en suisse, voire mieux ?
– et pourquoi donc 12 collaborateurs vous ont balancé leur démission à la figure ?

Bref toute une batterie de questions idiotes et sans fondement qui me ferait passer pour un sacré petit rigolo n’ayant rien pigé à l’audimateur et mateuse du soir alors qu’une pure professionnelle de la chose médiatique ça demande avec pertinence en mobilisant tous ses neurones domestiqués sur une vraie question de fond terriblement dérangeante :

«On peut au moins savoir si c’est une fille ?»

Alors de guerre lasse et pour tenter d’être en phase avec le référentiel super prod’une sommité du journalisme politique, je finirai par une question affective et people, qui à l’instar du story telling, enfume délicieusement le cerveau disponible :

Et au fait m’âme Dati, aimeriez vous accoucher, menottée en prison ? (fantasme mis à part)

Je prolongerai même cette question par un sondage Opinionway du style :

oui si c’est une fille ?
non si c’est un garçon ?

tgb

Finir la Bête

C’est moche de voir ça

Ça fait quand même un peu mal
Limite pas humain
Voir souffrir la bête
Assister sans rien faire à l’agonie du dinosaure
Noter ses convulsions, ses râles
Et ses soubresauts.

Suivre sur l’écran les ocsillements brutaux de son encéphalogramme
Ses brusques chutes et hausses de tension,
Ses montagnes russes enfiévrées
En attendant le calme plat
Linéaire

Pendant que le plombier ricain Joe qui ne s’appelle pas Joe et n’est pas vraiment plombier non plus, fini au chalumeau de cramer la campagne de Mac Cain, pendant que la cité rebelle siffle l’identité nationale Sarkozienne, que le sous-ministre Laporte nous rappelle qu’il est bête à manger du foin, pendant que tout ça fait un joli écran populiste aux milliards d’euros et de dollars qui volent en escadrille au-dessus de nos têtes, un joli bouclier fiscal, que l’écureuil en perd ses noisettes et Dati ses eaux, observer impuissant au massage cardiaque un peu vain de l’octopus libéral,.c’est dur.

A défaut de moraliser le capitalisme
De lui repeindre la façade avec du baise-couillon
Démoralisons le.

Car travailler le dimanche, à détruire les derniers liens sociaux,
sacrifier le barbecue de la France des lotissements, pas sûr que ça tire la bête de son coma profond, même à l’heure où les paradis fiscaux et les machines à laver les biftons gagnent 3/O contre Denis Robert.

Car la bête bouge encore
Car la bête mord encore
Car la bête enragée bave encore
Cherche encore désespérément la croissance avec les dents
Comme un réflexe

Alors

Non à l’acharnement thérapeutique
Oui à l’euthanasie humanitaire
Que le docteur Kouchner serve à quelque chose plutôt qu’à faire joli dans les sondages
Qu’il prépare le cocktail létal
Qu’il distille la morphine apaisante et radicale.

Qu’il abrége la douleur
Qu’il soulage la souffrance
Qu’il permette enfin au mastodonte
de crever dans la dignité et de nous lâcher les baskets
délocalisées..

Oui achever la bête
Au Taser s’il le faut
Ou au pistolet à eau

Et pour le reste, on verra ça à l’autopsie..

Tgb

Pendant les travaux, les affaires continuent

« l’Etat n’est pas la solution. Il est le problème »

Ronald Reagan 1981

Si le visionnaire yankee de série B, bouffé par la vermine et sa complice en saloperies, l’anoblie Margaret d’Alzheimer viennent de passer à la trappe de l’histoire, constatons néanmoins que Sylvestre Jean marc , Minc Alain, Marseille Jacques, Baverez Nicolas, Attali Jacques et tout un paquet d’autres bouffons du cathéchisme libéral continuent de polluer nos médias et de répandre leur développements peu durables, du fond de leur poubelles.

Comme continuent d’expertiser en rond et en propagande quelques autres larbins atlantistes, va t’en guerre Irakiens, dont le rond de serviette traîne toujours en aussi bonne place chez les marchands d’infos à sous munitions. (et dans les ministères)

Vu l’impunité de leurs propos volatiles et le peu d’empressements (hors Mélenchon) à leur démonter la tronche, ils auraient tort de se priver.

Dans la vraie vie, moi par exemple, qui suis, dans mon boulot, évalué à chacune de mes interventions, si j’affichais une tel degré d’ incompétence, y’a longtemps que je pointerais chez chomdu, auquel d’ailleurs, en tant que vacataire je n’accède pas. (Cela dit je ne regrette pas. Entre la carrière et l’ironie il y a longtemps que j’ai tranché.)

Dans ma grande naïveté pourtant, j’espérais qu’un Madelin (au hasard), belliciste libéral, accumulant les inepties, raserait un jour les murs, se couvrirait le visage de cendres ou s’excuserait tout platement de son aveuglement dogmatique mais non, nul amour-propre chez les fourgueurs de came pour cerveau disponible, juste la connivence obséquieuse des loufiats du poste qui ne risquent pas de donner la moindre courbature à ces contorsionnistes de la pensée sous vide officielle.

On se demande même, dans quelle mesure, leur fréquence médiatique n’est pas liée à leur manque totale de fiabilité cérébrale.

Admirons au passage, la force de ces culbutos, qui, de par leur cul plombé, collent avec une telle constance à leur chaise.

Notons juste que la caméra ces jours çi, préfère le jeune Hamon, hier encore si télégéniquement archaïque au moderne Valls, le tout rassis du jour.

Mais ça passera…

Donc tout continue.

Et l’euphorie des bourses à nouveau pleines, qui poussent à l’érection matinale, et le soulagement des experts appointés dans leur incontinence éclairant de leurs vessies, nos pauvres lanternes.

Et pendant l’agonie du libéralisme indigeste, et en acharnement thérapeutique, le capitalisme allégé nous revient, dans son nouveau packaging et en tête de gondole.

C’est reparti pour deux tours (jumelles).

Travaillons donc le dimanche avec le journal du dimanche, ne légiférons point le parachute doré mais laissons au patronat le soin de l’autoréguler (on connaît maintenant l’efficacité du système) En revanche accumulons les lois pour la racaille et le Rottweiler, deux en un.

La schlague pour les uns , la recommandation pour les autres

Mais après tout laissons faire, car au final et en termes de culture de résultat, reconnaissons la performance..

Là où le communisme, le trotskisme, l’anarchisme se sont cassés les dents, là où Mao, Guevara, Castro, Baader, Rouillan et compagnie ont calenché, une bande de joyeux traders allumés, tout enivrés de bonus et d’équations, le nez tout en poudre d’or sur la courbe exponentielle perpetuelle ont en quelques années à peine, réussis à foutre en l’air la méchante machine :

Respect.

Dans les gravats des banques déjà, ils remettent ça. Prudemment au début et dans six mois, ils contourneront allègrement à nouveau les radars tant la machine pousse au cul

à donf…

Parions qu’à la prochaine crise….

Ne parions rien du tout.
Pas de prochaine crise.
Juste le game-over

tgb

et merde à la camarde,   camarade….

Le président selon Playmobil

Le premier jour notre super héros président se leva tôt et sauva l’Europe et le FMI, le système financier et les livrets A, le système de santé et l’amitié Franco-Allemande, une poignée d’infirmières torturées et la comédie française à Bobigny. Hop là.

Comme il n’avait pas sommeil et dans la foulée, il sauva la presse armée et les médias du complexe militaro-industriel, la pelouse de Christian Clavier, le scooter de jean Darty et le CD de Carla, juste avant de sauver vite fait bien fait l’occident en Afghanistan et la liberté en Georgie. Et Voilà

Il n’était même pas fatigué, il ne se reposa pas.

Le deuxième jour avec le Grenelle de l’environnement il sauva la planète définitivement ainsi que José Bové, il en profita en passant pour sauver le PSG et la petite Ferrari du jt, il sauva également sans même se vanter les égouts de la villa de sa belle mère, le Medef et les parachutes troués, Bernard Tapie Radical de gauche et Benoît 16 en positivant carrément la laïcité. Comme il n’était pas tout à fait satisfait de sa journée, il sauva le système de retraites en s’augmentant, sauva les usagers en les sortant fissa des griffes des preneurs d’otages syndiqués et sauva aussi Kouchner et Ockrent de leur oisiveté médiatico-humanitaire.

Il se reposa à peine

Le troisième jour
il sauva la Sainte Bétancourt ensauçissonnée dans son chapelet, sauva Renault de ses ouvriers, la pêche au thon, les agriculteurs et la recherche OGM. L’air de rien il sauva aussi le camembert normand et le patrimoine Français, le salon de l’auto électrique donc nucléaire et la justice en suicidant les jeunes délinquants puis remonté sur ressorts il sauta sur Kaboul où il sauva le soldat Morin et l’honneur de l’armée nationale avant de sauver à la bonne franquette le service public de ses financements publicitaires.

Toujours élégant, il sauva Rachida Dati de l’anonymat Dior en la foutant en cloque et sauva (c’est la moindre des choses) son copain Laporte de la prison.

Il eut un léger coup de pompe, il fit une micro-sièste.

Le quatrième jour, notre être suprême, omnipotent, omniprésent et président mais resté simple et accessible sauva la langue française au salon de l’agriculture, l’aviation américaine en s’achetant un air force one, les traiteurs parisiens en augmentant les frais de bouche de l’Elysée, l’éducation nationale en supprimant tout plein de profs très feignants et notre civilisation judéo-chrétienne de la barbarie islamique envahissant le 19eme arrondissement.

Quand on lui demanda où il trouvait cette énergie à tout rendre meilleur il fit cette humble déclaration :

– C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher. –

Il le prouva d’ailleurs illico en sauvant le système bancaire avec des nationalisations tout en sauvant la Poste, Edf en les privatisant.

Il fit même d’une pierre deux coups en sauvant la sécu de l’étatisation tout en sauvant les mutuelles de la banqueroute.

Sobre et digne, il n’en fit pas tout un plat.

Juste avant de piquer un très léger roupillon réparateur, il sauva pour se détendre, les banlieues françaises en confiant le kârcher à Fadela Amara puis sauva Neuilly du chaos en faisant don en toute abnégation de son fils à la France. (ou de la France à son fils on ne sait pas bien encore)

Souffrant d’insomnie et tenant une patate d’enfer, dés l’aube du cinquième jour, il fit très fort, car la veille, incapable de trouver 1 milliard pour le RSA, il en trouva 30, facile, pour sauver le bâtiment, Bouygues, l’immobilier et les PME.

Il sauva en passant également Valls, Delanoê, Allègre, Lang et quelques autres du socialisme archaïque et sur sa lancée modernisa la France en changeant le papier peint sémantique et sa constitution Gaulienne et vulgairement ringarde.

Il avait à peine finit de sauver la Chine et le Dalaï Lama tout en même temps qu’il sauvait déjà l’Afrique, l’arche de Zoé et Philippe Val agressé lâchement par le dangereux antisémite Siné.

Là, il s’autorisa quand même, deux heures de repos mérité.

Le sixième jour il sauva d’un coup l’espèce humaine et l’ours des Pyrénées, se greffa six cerveaux en réseau, tout en sauvant Edvige et Christina les fichiers informatiques et policiers en les édulcorant sur les bords.

Modestement aussi il sauva le pouvoir d’achat à défaut du pouvoir de payer, les vieux de L’Alzheimer pour qu’ils votent toujours pour lui et les classes moyennes de l’obésité en leur chouravant leurs économies.

Il eut un léger coup de barre. Il prit de L’EPO.

Le septième jour alors qu’il était censé se reposer et faire du shopping à New York et Dubaî, il fit en dilettante un détour par Tel Aviv, pour sauver la bombe d’Israêl de la bombe Persane et sauva sa popularité (scandaleusement déclinante) en créant Opinion Way. Il ne se passa pas plus d’une heure sur le yacht de Bolloré que déjà il s’employait à sauver le capitalisme en le moralisant et le prix Nobel et le prix Goncourt et le prix de l’arc de triomphe en les refusant.

Il accepta toutefois le prix de l’homme de l’année, offert par Elie Wiesel pour service rendu à l’humanité néo-con.

Après qu’il eut tout sauvé, j’éteignis le JT….

C’est à ce moment-là, qu’il se sauva.

tgb

Une belle brochette Européenne

de gauche à droite :

premier ministre de paradis fiscal ayant « pour les banquiers une considération proche de zéro»
président de conseil italien milliardaire et populiste allié à des néo-fascistes romains
chancelière de droite allemande en chute libre bavaroise
vendeur de voitures électriques
Premier ministre anglais libéralo en profits nationalisateur en pertes
Président de conseil Européen maoïste en sa jeunesse reconverti en néo-con Bushien
Président de banque européenne en guerre contre l’inflation et la hausse de salaire sauf le sien

L’Europe, l’Europe, l’Europe…

Nous sommes tous banquiers

Bien frustrant que le Sarko-Royaliste Colombani ne soit plus le patron du journal de ré- (f) – v- érence en avance d’un jour sur son temps.

Il eut pu nous gratifier d’un de ces titres taquin et inspiré, dont il avait le secret et qui dans dix mille ans résonnera encore comme la fulgurance de l’esprit journalistique mièvre et tiédasse.  

En attendant… : la récession près de chez vous

Que d’acrobaties sémantiques et autres contorsions de langage ce week-end pour ne pas appeler un chat un chat.

Les pseudo-décomplexés de la lexicologie assumée eurent tout à coup de ces pudeurs de pucelle assez réjouissantes.

Décroissance, réduction de la croissance, perte de croissance,
croissance extrêmement faible pour Woerth tout à son contournement discursif ;
croissance ralentie pour Trichet concentré sur son euphémisme ;

ralentissement de l’économie pour Luc Chatel ciselant la litote ;

croissance molle pour Fredéric Lefebvre, champion de l’acrobatie verbeuse ;
croissance « légèrement négative  “mauvaise passe conjoncturelle  temporaire” pour la gagnante haut la main et à l’unanimité du jury (moi) l’incontournable Christine Lagourdasse..

J’avoue qu’en ces heures de Nobel, l’idée de croissance négative titille agréablement mon cortex et enthousiasme mon imaginaire.

Bref, de la récession technique (histoire d’accoler quelque chose au mot sale) aux turbulences récessives (histoire de dire sans dire tout en disant ) nous eûmes droit en cette fin de semaine cacophonique, à un concours de rhétorique et de langue de gros bois, de belle facture.

Tout a leur stratégie fine de com et d’évitement linguistique, nos communicants finirent par faire du mot tabou connoté et un rien racaille, la star du jour en son joli vacarme.

On ne parla que de lui :

Récession
.

Donc en ces temps d’unité nationale, de solidarité avec les banquiers du monde et de plan panique sur la comète financière et sans plus chipoter du vocabulaire, je propose  cette semaine comme exercice de style et figure imposée à nos chers ministres, d’ergoter autour du mot star à venir :

Dépression

(Il est évident que Mme Lagourdasse, que nous soupçonnons d’user d’EPO de cerveau est hors concours.)

Enfin pour conclure et c’est une idée qui me traverse d’un coup, promis juré, ne sachant trop quoi offrir à ma copine pour son anniversaire, je viens de me décider grave :

Je vais lui offrir une banque

A découvert depuis 20 ans, ça lui fera sûrement plaisir

tgb

Livret A, plan B, escalier C


«Ce qui arrive aujourd’hui a commencé aux Etats-Unis dans le domaine économique et financier (…) Il ne s’agit plus de l’irresponsabilité de personnes concrètes, mais l’irresponsabilité d’un système qui prétendait être le leader. Et le plus triste est que nous voyons désormais l’incapacité (du système) à prendre les décisions adéquates.» Vladimir Poutine

Livret A

Et les voilà donc tous à la Foirfouille, chacun pour soi et Dieu pour Betancourt s’il en reste, à chercher en toute hâte, le mode d’emploi de leurs dernières conneries libérales et atlantistes.

L’Europe

Leurs conneries arrogantes, modernes
Et décomplexées Bling bling…

Z’ont tout cassé
Tout salopé.

Un vieux monde con et frelaté, rebaptisé Moderne vient sous nos yeux de se casser la gueule.

C’est beau !!!

Assis sur le bord du fleuve, l’alter archaïque regarde tomber les tours, les banques et les vanités, dans cette esthétique panique du désastre et savoure.

Beau comme un happening

Certes leurs banques d’Europe si saines, si fiables si solides, qui ont le chic pour éviter olé, tous les cumulo-nimbus toxiques, n’ont besoin que de 300 petits milliards de rustines pour colmater la machine folle et molle…mais quand même…

Ça fait cher de la doxa :

Ceci est ma pensée unique
Un seul monde est possible
Le nôtre tant qu’à faire
Et vous on vous encule.

Heureusement tiens, et contrairement aux Ricains qui vivent à crédit sur notre gueule et sur celle d’à peu prés tous les autres, la couche moyenne française, où ce qu’il en reste, celle qui à voté Starko (hihihi) celle qui est déjà ruinée par les expérimentations foireuses et modernes du petit mauvais, celles qui devait financer péniblement le RSA de l’abbé Hirsh, celle là possède

un livret A .

– Penser à essorer la classe moyenne avant de partir
– marqué sur un Post it au cul moderne du président.

Plan B (polonais)

Transfert :

22 milliards pour les PME

quelques autres pour Bouygues
Tapie s’est déjà fait…

Et rien pour la sécu…

La  France est en Faillite mais, ça dépend pour qui.

En attendant Moralisons !!!

Moralisons le capitalisme donc, faisons copier cent fois à quelques lampistes encravatés – on ne joue pas avec l’argent à table – et recommençons à nous goinfrer à donf et de conserve sur le dos des petits épargnants au cerveau disponible…

Génial !!! déclara Alain Minc qui aussi sec, en fit un plagiat. Juste avant Attali, pas d’bol.

Sauf que moraliser le capitalisme, m’est avis que c’est comme re-puceler Carla Bruni, où admettre le méchant flair du socialo-libéral, le manager Delanoé, même avec le docteur Séguela au story telling, la Rachida en cloque (c’est une fille) ou Jean-Marc Rouillan en super méchant qui ne regrette rien (manquerait plus que ça – c’est moi qui souligne)

ça va pas être facile.

Escalier C

Pendant ce temps là, super-Fion pour faire l’intéressant rate l’avion et

sent le gaz

On évacue Matignon.

Sage précaution.

tgb