
Le premier jour notre super héros président se leva tôt et sauva l’Europe et le FMI, le système financier et les livrets A, le système de santé et l’amitié Franco-Allemande, une poignée d’infirmières torturées et la comédie française à Bobigny. Hop là.

Comme il n’avait pas sommeil et dans la foulée, il sauva la presse armée et les médias du complexe militaro-industriel, la pelouse de Christian Clavier, le scooter de jean Darty et le CD de Carla, juste avant de sauver vite fait bien fait l’occident en Afghanistan et la liberté en Georgie. Et Voilà

Il n’était même pas fatigué, il ne se reposa pas.
Le deuxième jour avec le Grenelle de l’environnement il sauva la planète définitivement ainsi que José Bové, il en profita en passant pour sauver le PSG et la petite Ferrari du jt, il sauva également sans même se vanter les égouts de la villa de sa belle mère, le Medef et les parachutes troués, Bernard Tapie Radical de gauche et Benoît 16 en positivant carrément la laïcité. Comme il n’était pas tout à fait satisfait de sa journée, il sauva le système de retraites en s’augmentant, sauva les usagers en les sortant fissa des griffes des preneurs d’otages syndiqués et sauva aussi Kouchner et Ockrent de leur oisiveté médiatico-humanitaire.

Il se reposa à peine
Le troisième jour il sauva la Sainte Bétancourt ensauçissonnée dans son chapelet, sauva Renault de ses ouvriers, la pêche au thon, les agriculteurs et la recherche OGM. L’air de rien il sauva aussi le camembert normand et le patrimoine Français, le salon de l’auto électrique donc nucléaire et la justice en suicidant les jeunes délinquants puis remonté sur ressorts il sauta sur Kaboul où il sauva le soldat Morin et l’honneur de l’armée nationale avant de sauver à la bonne franquette le service public de ses financements publicitaires.
Toujours élégant, il sauva Rachida Dati de l’anonymat Dior en la foutant en cloque et sauva (c’est la moindre des choses) son copain Laporte de la prison.

Il eut un léger coup de pompe, il fit une micro-sièste.
Le quatrième jour, notre être suprême, omnipotent, omniprésent et président mais resté simple et accessible sauva la langue française au salon de l’agriculture, l’aviation américaine en s’achetant un air force one, les traiteurs parisiens en augmentant les frais de bouche de l’Elysée, l’éducation nationale en supprimant tout plein de profs très feignants et notre civilisation judéo-chrétienne de la barbarie islamique envahissant le 19eme arrondissement.
Quand on lui demanda où il trouvait cette énergie à tout rendre meilleur il fit cette humble déclaration :
– C’est plus fort que moi, je ne peux pas m’en empêcher. –
Il le prouva d’ailleurs illico en sauvant le système bancaire avec des nationalisations tout en sauvant la Poste, Edf en les privatisant.
Il fit même d’une pierre deux coups en sauvant la sécu de l’étatisation tout en sauvant les mutuelles de la banqueroute.
Sobre et digne, il n’en fit pas tout un plat.

Juste avant de piquer un très léger roupillon réparateur, il sauva pour se détendre, les banlieues françaises en confiant le kârcher à Fadela Amara puis sauva Neuilly du chaos en faisant don en toute abnégation de son fils à la France. (ou de la France à son fils on ne sait pas bien encore)
Souffrant d’insomnie et tenant une patate d’enfer, dés l’aube du cinquième jour, il fit très fort, car la veille, incapable de trouver 1 milliard pour le RSA, il en trouva 30, facile, pour sauver le bâtiment, Bouygues, l’immobilier et les PME.

Il sauva en passant également Valls, Delanoê, Allègre, Lang et quelques autres du socialisme archaïque et sur sa lancée modernisa la France en changeant le papier peint sémantique et sa constitution Gaulienne et vulgairement ringarde.
Il avait à peine finit de sauver la Chine et le Dalaï Lama tout en même temps qu’il sauvait déjà l’Afrique, l’arche de Zoé et Philippe Val agressé lâchement par le dangereux antisémite Siné.

Là, il s’autorisa quand même, deux heures de repos mérité.
Le sixième jour il sauva d’un coup l’espèce humaine et l’ours des Pyrénées, se greffa six cerveaux en réseau, tout en sauvant Edvige et Christina les fichiers informatiques et policiers en les édulcorant sur les bords.
Modestement aussi il sauva le pouvoir d’achat à défaut du pouvoir de payer, les vieux de L’Alzheimer pour qu’ils votent toujours pour lui et les classes moyennes de l’obésité en leur chouravant leurs économies.

Il eut un léger coup de barre. Il prit de L’EPO.
Le septième jour alors qu’il était censé se reposer et faire du shopping à New York et Dubaî, il fit en dilettante un détour par Tel Aviv, pour sauver la bombe d’Israêl de la bombe Persane et sauva sa popularité (scandaleusement déclinante) en créant Opinion Way. Il ne se passa pas plus d’une heure sur le yacht de Bolloré que déjà il s’employait à sauver le capitalisme en le moralisant et le prix Nobel et le prix Goncourt et le prix de l’arc de triomphe en les refusant.
Il accepta toutefois le prix de l’homme de l’année, offert par Elie Wiesel pour service rendu à l’humanité néo-con.
Après qu’il eut tout sauvé, j’éteignis le JT….
C’est à ce moment-là, qu’il se sauva.
tgb
excellent.
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18 mois résumés : bravo !
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