Guillaume Tell revient !!!!

Je mesure 1M40 au garrot. Je pèse 718 kilos.
Ma robe est grise souris, mon mufle est ardoisé.
J’ai la cuisse musclée et la mamelle généreuse :
Je produis en moyenne 5.300 kg de lait par an.

Je suis une Brune Suisse, l’une des races de vache les plus anciennes du monde, vu que je broutais déjà les alpages helvètes bien avant que l’ UBS n’invente le compte anonyme et Henri Dunant, la croix rouge.

Je m’appelle Loana et j’ai 4 ans.

Oui je sais, bande de gros ringards, vous en êtes resté à Marguerite, mais figurez vous que les pécores regardent la télé aussi.

Comme Loana, je suis la reine d’une espèce de star AC rurale, une sorte de people rustique de l’autre ferme des célébrités, la miss montagnarde et fromagère du cheptel laitier, nominée à la grande exposition parisienne du moment : Le salon de l’agriculture. (ne pas confondre avec la collection YSL/Bergé)

Samedi, jour de l’inauguration officielle, et pour mon baptême salonard j’ai vu passer une espèce d’histrion encravaté dans un flux compact de journaleux bêlants. Troupeau assez étrange auquel ne manquaient que nos clarines alpestres, même si une claque de jeunes gens bien mis, chaussés de mocassins à glands n’ayant jamais marchés dans la moindre bouse scandaient avec une ferveur forcée assez distrayante : – Nicolas, Nicolas….-

La chorale de Saint-Neuilly-des-champs m’a t’on dit.

Le président donc…

une sorte de camembert au lait assez cru, m’a confié Jennifer,

une vieille copine Tarine aux beaux yeux rimmel, déjà présente l’année dernière et très au fait des citations vulgo-Elyséennes largement buzzées.

Pas comme le précédent paraît-il. un pur Rabelaisien, cavaleur, cavalier. Un ogre de l’agro alimentaire. Buveur, bouffeur, hâbleur et tâteur de croupe

…comme une certaine nostalgie dans les étables de France.

Quand même je suis préoccupée.

Je ne sais, si c’e sont mes origines suisses qui me travaillent le pis, mais de savoir qu’un ultra-gauchiste, ricain cubain guadeloupéen… je ne sais, un certain OBAMA, s’acharne à la mort du secret et du paradis fiscal suisse.

Et pourquoi pas réhabiliter Denis Robert, pendant qu’on y est ?

Mes compatriotes lui ont balancé 250 noms de fraudeurs américains pour l’amuser, il en veut 52OOO. Un grand malade ce mec.

La mort du petit commerce bancaire quoi !!!

Tu verrais pas que tous les tricheurs fiscaux soient obligés d’aller skier sur le rocher de Monaco, d’acheter leurs Davidoff à Jersey et se fournir en chocolat à Singapour ?

C’est pas tellement le paradis fiscal qui les titille Obama, Brown et compagnie, parce qu’entre nous, lutter contre la criminalité financière ou l’argent sale c’est un peu comme lutter contre un pléonasme, non c’est surtout le côté coucou suisse qui les défrise.

La ponctualité discrète des fuites de leurs capitaux dans des paradis fiscaux étrangers alors que chez eux des cartes à crédit pourri.

– Rapatrions rapatrions ; Chacun son paradis fiscal et les vaches exonérées seront bien gardées – politiquent-ils !!!!

Ben pas d’accord !!! quand même pas l’expérience de septante siècles de lessiveuse monétaire huilée comme de l’horlogerie fine pour voir tout partir aux Caiïmans.

Du blanchiment économique en tongs : mon dieu quelle époque !!!

Faudrait voir à pas trop nous pousser à déterrer le couteau suisse
parce qu’un helvète énervé en Vaudois. (humour Suisse)

Exemple : trois vieux Vaudois sur un banc – une vache passe –

Au bout de 10 minutes, le premier dit :
– C’est pas la vache à Thomas ça ? –

Au bout de 10 minutes, le second dit :
– Non, plutôt celle du père Simon…

Au bout de 10 minutes, le Troisième dit :
– ben moi j’y vais hein…j’aime pas les disputes…

ça va chier…

tgb

la tirelire piquée à Skalpa.

« Si on n’a pas de kalachnikov à 50 ans, on a raté sa vie »

Un projet pour la France du 21éme siècle : le bon d’achat.

Fatigué le moderne.
Le roquet atlantiste du TV achat.
La vision un tantinet rase motte
Question rupture.

Un panier-repas à nos pauvres….

Dans le genre, « une certain idée de la France »
Un projet futuriste
On a connu plus ambitieux.
Moins cintré de l’encolure
Mais l’a l’envergure qu’il peut
Le camelot de la réforme raplapla
Le vieux beauf
Du bling bling Séguela.

Et pas poli en plus
le VRP des plus de 65 ans
Le fils caché de Reagan et de Mimi Mathy.
Du genre à pas dire bonjour
Aux indigènes.

D’ici et de

Nouveau concept merdiatique

Le populiste pas populaire.
700 flics, le doigt sur l’extincteur, pour sa visite à Daumeray (Maine et Loire – 16 00 habitants) 1 gendarme pour 2 habitants

convivial le gars !!!!

Faut dire, pas laisser les allumettes à la portée de Mr Bruni.
Une calamité, le morveux pyromane
Une propension certaine, à coups de morgue inflammable, à tout cramer là où il passe, à attiser le cocktail-molotov

En Corse, en banlieue, à Gandrange, aux Antilles….

Gestion de crise ultramarine :

« Ti punch et Tonfa » les bronzés 4 versus Nicolas Clavier.
La politique club med du Tarelariradada président…

En pourrissement tactique puis en bons de réduction.

Sauf, qu’à pas bien considérer les peuples, comme un léger parfum Guevara flotte sur les caraïbes.

La révolution Guadeloupéenne, ça sonne bien.
Elle a ses martyrs – Jacques Bino, militant de la CGTG et du LKP.
Yves Jégo secrétaire d’état à l’outre mer atteint en plein coeur par son niveau d’incompétence.
Elle a son leader : Elie Domota
Elle a ses touristes : Bové et Besancenot, récupérateurs.

En ces temps émergents de bottage de cul-blanc dominant, le « bougnoule » (palestinien), le « niaqoué » et le « bamboula », commencent sérieusement à en avoir ras la casquette de bwana et de sa « pwofitasyon »

C’est la faute à Chavez
C’est l’effet Obama
C’est le résultat surtout chez nous du mépris Sarkozien.
De Ringard 1ER du petit haut de son égo arrogant.

DOM TOM métropole même combat

Mon conseil du jour : si vous touchez un bon d’achat de Monsieur +, Offrez-vous une kalachnikov.

Non seulement c’est le juste prix, mais c’est plus tendance qu’une Rolex.

tgb

photo – merci à Françoise D.

« Au four, les évadés de Moulins »

Suicide d’un détenu à la prison de Lyon hier.
Suicide d’un détenu à Bois d’Arcy cette nuit.
un suicide par jour dans les prisons de France.

Non seulement les 365 suicidés annuel, ne suffiront pas à vider les geôles de ses 62000 prisonniers, mais les places (elles) libérées seront tout aussi rapidement ré-occupées.

Tant il est avéré que plus on crée de lieux de détention, mieux on les remplit.

Si une société se juge à l’état de son régime carcéral, alors la société française est en phase terminale.

Cette prison française surpeuplée, poubelle aujourd’hui de tout ce que compte le pays de marginaux, de fous, de déviants, de criminels, de cas sociaux, d’accusés d’Outreau, de salauds, d’escros et de VIP,  est devenu le shaker malsain où se mélangent, le primo délinquant et le multi-récidiviste.

et l’innocent.

Cette prison française dégradée, dégradante, dénoncée chaque année par le Conseil de l’Europe, cette école du crime, cage à fauves, usine à « détritus » sans même de recyclage, lieu de tous les « résidus » sans rédemption possible, de tous les « rebuts » sociaux, de tous les échecs sociétaux sans réinsertion sociétale, montre à l’extrême, que même nos déchets ménagers sont aujourd’hui mieux (re)traités.

Car non seulement, par choix idéologique et économique on ferme les écoles pour ouvrir des prisons, mais encore, on ferme les hôpitaux psychiatriques pour ouvrir des pourrissoirs bons marchés.

Et vu comment l’état aujourd’hui, à travers sa police – explosion de gardes à vue, de bavures, d’objectifs quantitatifs – traite sa population à l’extérieur, on imagine bien, qu’il ne prend pas de gants à l’intérieur.

Et vu encore, sa pingrerie pour trois sous à la justice sociale, on se doute évidemment que la justice tout court et son coréllaire prison est tout sauf une priorité nationale et que par opportunisme, en ces temps de marchandisation galopante, la privatisation du système pénitentiaire avec ses effets pervers dans sa logique mercantile est plus que jamais une tentation menaçante.

Si, à l’heure de Mesrine, super héros de nos écrans, il se s’agit pas (forcement) de faire du voyou un mec sympa, il n’est pas non plus question de substituer à une justice républicaine, une justice victimaire, autrement dit une vengeance.

Bien sûr que si l’on massacre mon gosse je n’aurai que l’idée ivre et folle de faire la peau de l’autre, de l’oeil pour oeil, du dent pour dent, mais heureusement encore que la justice vient pallier à mon vertige de douleur et de sang, car sinon, pourquoi ne pas revenir au lynchage direct et à la pendaison à l’arbre.

Car le fait d’une civilisation est de précisément répondre à la sauvagerie par la raison, à la violence par le jugement.

Le détenu,  quoiqu’il ait commis reste un homme. Il est des actes monstrueux, il n’est pas de monstre. Le détenu est notre part d’ombre, notre transgression fantasmée, notre miroir en tant que nous sommes nous même et la plaie et le couteau, potentiellement victime, potentiellement bourreau ; le résultat hasardeux d’un parcours, d’un contexte, d’un dérapage, d’un engrenage, d’un sale concours de circonstances (affaire Cantat par exemple)

Il n’ est pas de génération spontanée, encore moins de génétique programmé : on ne naît pas plus assassin qu’honnête citoyen.

Et que ces braves gens qui, parce qu’ils n’ont rien à se reprocher (et je me demande bien comment ils font et ce que vaut le fond de leur conscience) considèrent qu’il faut toujours plus de cameras vidéo, toujours plus de flics, toujours plus de sécurité, toujours plus de délation, sachent bien qu’une seule lettre anonyme malveillante peut les embarquer dans un cauchemar de 48 heures pour rien.

Car « ceux qui sont prêts à abandonner un peu de leurs libertés fondamentales en échange d’un peu de sécurité illusoire ne méritent ni les unes ni l’autre » Benjamin Franklin.

S’il est bien une chose, qui m’a toujours fait gerber, c’est le gus lambda revendiquant sa normalité établie et se définissant arbitrairement avec bonne conscience comme la norme définitive et satisfaite.

Tout ça pour en venir à la lettre de Christophe Khider à sa mère ( l’un des deux évadés de la prison de Moulin – blessé et repris par la police) à la qualité cinglante, féroce et clinique de son récit.

Et l’on pense à Jean Genet, et l’on pense à Charlie Bauer, et l’on pense à José Giovanni, à ces condamnés taulards et à l’exemplarité signifiante de leur rédemption littéraire.

Et tout ça pour en venir à ce florilège de commentaires crétins tirés du figaro.FR à propos de l’affaire et en réaction à l’article intitulé

Les deux évadés de Moulins «sont probablement loin»

(laissés dans leur jus fautes d’orthographes comprises….)

—-
nono016001
et ca pavane

16/02/2009 à 15:36

Tuer, voler et vous passerez a la tele, c’est honteux
il faut virer le journaliste qui a eu le culot de faire
venir la mere d’un evade
Pauvre France

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Lilian003
Et la peine de mort est supprimée

16/02/2009 à 13:57

Ce type qui a tué un otage, méritait la mort. maintenant, il est en cavale. Et sa mère est contente, pauvre femme;
Programme obligatoire, tous les lundis, exécution de 5 condamnés à perpétuité, et cela videra les prisons.

——
arthus002
n’en déplaise …

16/02/2009 à 11:03

bonjour,humanistes de toutes espèces vous pouvez hurler ;chez moi à la campagne si ces individus venaient à agresser qui que ce soit dans mon entourage :ils seraient abattus comme des sangliers !

—–
Donnelly
Les 2 évadés présumés dangereux

15/02/2009 à 21:28

L’un des deux bandits a déjà tué.
L’un des grands arguments contre la peine de mort est d’éviter une erreur judiciaire.
Supposons que ces évadés prennent des otages et en tuent. Comment apggpeleront ce « regrettable » accident nos belles conscience de Gauche ?

Je constate une fois de plus que nous ne sommes plus en sécurité et j’estime urgent de rétablir la peine capital
e qui n’est certes pas la solution à tout mais aurait au moins le mérite de rétablir une certaine dissuasion et de nous éviter le scandale de cette évasion.

Si je suis évidemment soulagé de n’avoir pas croisé dans leur cavale les deux fugitifs n’ayant plus rien à perdre, et pas trop regardant du revolver quand même, je vous garantie aussi que je suis ravi de ne pas boire un verre avec Nono ou Donnely ou arthus, tout suintant de bestialité, de haine primaire, de bêtise crasse et de frustration aîgre par tous les trous de leur tricot de peau.

Plus animal qu’ humaniste quand même !

Et, on est en droit de se demander au final, qui du voyou ou du brave citoyen lecteur du Figaro est le plus civilisé des deux.

tgb

Du danger de l’exportation managériale et du déstockage de patrons en flux tendu

Si avec Jégo, pas plus en Guadeloupe qu’en métropole, pas de hausse des bas salaires, manquerait plus que les pauvres bouffent à leur faim, avec Parisot, pas de baisse des hauts salaires non plus : manquerait plus que le big boss national cesse de cumuler 400 smic annuel.

La honte à Davos.

Et puis comme nous l’explique Laurence Merdef, avec cette pertinence que tous les épiciers arabes de mon quartier lui envient, le risque, dans cette compétition mondiale du mercato patronal, serait de voir partir le fleuron de la fine fleur de l’élite de la crème du top management français à l’étranger.

De la délocalisation de patron ? ça jamais !!!
Merci Laurence pour ce cri du cœur patriotique.

Et ce n’est pas parce qu’ OBAMA, dans un sursaut d’exemplarité civique plafonne les rémunérations des grands Patrons américains touchant des aides de l’état à 500 000 Dollars annuel, qu’on va laisser les multinationales étrangères (sic) nous débaucher sournoisement de la pointure de leadership gaulois produite à la louche par nos grandes écoles de fromage blanc gestionnaire.

Et l’on tremble avec Laurence P. qu’aux enchères de la foire aux bestiaux entrepeneuriale, on nous recrute en loucedé les meilleurs compétitifs d’entre nous.

Du pur winner élevé sous la mère patrie
Du killer bio nourri au bon grain de chez nous.

Et je le dis avec Laurence, protégeons nos requins gagnants gagneurs du pays de France. Oui au protectionnisme du prédateur à haute compétence ajoutée. Non au pillage éhonté de nos perforateurs de la performance au profil corporate nom de dieu !

. Quelques exemples de patrons célèbres et Hexagonaux que le monde entier nous envie :

Jean Marie Messier – ex patron fossoyeur mieux que bien de Vivendi universal. Décrêteur officiel de la « fin de l’exception culturelle Française. Encaisseur méritant de 2 010 559 dollars de bonus pour plantage chevronné et qui nous revient triomphalement prodiguer gratos quelques conseils de sortie de crise moralisée.

Un exemple évident de culture du résultat.

Serge Tchuruk – brillantissime polytechnicien marseillais, assumant en patron responsable la géniale stratégie foireuse d’Alcatel Lucent et consolé par 5,7 millions d’euros pour six trimestres de pertes abyssales et la suppression de quelques milliers d’emplois.

Une preuve on ne peut plus fiable du « key performance indicator »

Daniel Bouton – président de la Société Générale, réalisateur avisé d’une plus-value de 1,3 million d’euros sur ses stocks options en pleine débandade bancaire et déclarant avec courage, les yeux dans les yeux de la caméra : « c’est pas moi c’est Kerviel  » Noêl Forgeard autre entrepreneur éthique apprécia.

Une ode à l’évaluation objective du juste effort et de la revalorisation du travail bien fait.

Quelques citations motivantes de Grands patrons visionnaires :

Guy Dollé : patron cow-boy d’Arcelor scalpé par l’indien Mittal.


Jacques Maillot
– Grande Gueule radio monégasque – y’a qu’à faut qu’on – Galvanisateur héros de petits actionnaires – président (non éxécutif) de la société Eurotunnel. Jeteur d’éponge à la sixième reprise sur KO.

Baudoin Prot – Directeur général de BNP. Neuf jours après cette déclaration extra lucide (ci-dessus) concernant trois fonds d’investissement de la banque (titres adossés à des portefeuilles de créances, dont des crédits immobiliers hypothécaires) la banque décidait de tout geler. L’encours était passé de 2 à 1,6 milliards.

Arnaud Lagardère – Frère putatif de président. Soit malhonnête soit incompétent. Ne pas exclure qu’iil puisse posséder le don d’ubiquité.

Guillaume Sarkozy – Frère aîné laborieux de.

3 ans après cette magistrale déclaration audacieuse, son entreprise – les Tissages de Picardie – déposait le bilan. Depuis le 30 juin 2008, délégué général opportun, (il connaîtrait quelqu’un au gouvernement) du Groupe Malakoff Médéric (protection sociale complémentaire,) il s’intéresserait de très prés à notre sécurité sociale.

Carlos Ghosn – Polyglotte DG de chez Renault – Génial lanceur de 4X4 en pleine crise du pétrole – Toucheur de subventions d’état et licencieur par paquets de mille. Vendeur pollueur de bagnoles hors normes. Adepte de rationalisation productiviste et de redistribution à hauteur de 20% aux actionnaires. (Quelques victimes suicidées collatéralement déplorables).

Christian Streiff – PDG de PSA dont l’ambition clairvoyante est de passer la barre des 15% de parts de marché en Europe d’ici 2010 : pas mieux.

Liste non exhaustive….

Oui tous ces valeureux patrons héritiers comptables, fonctionnaires ultra-libéraux à l’occase, qui entre deux pantouflages dans la haute fonction publique osent avec témérité prendre tous les risques de la libre entreprise avec pour seule sécurité, à peine quelques ceintures de stocks options, jetons de présence, à peine quelques bretelles de golden hello, golden parachute, retraite chapeau, sont la cible permanente d’odieux chasseurs de tête cosmopolites.

Chômeuses chômeurs, futurs licenciées, futurs RMIstes, luttons avec Laurence Parisot pour conserver à la France son admirable et envié patrimoine patronal :

augmentons les.

tgb

infos et illustrations tirées de http://www.journ
aldunet.com/

Tous ensemble tous ensemble…..m’ouais

C’est entendu, le pouvoir part en sucette.

Déjà, il est de notoriété publique que le président Fillon, songe sérieusement à remplacer l’omni-premier ministre Sarkozy, fusible calamiteux omni-cramé.

De plus, la sortie du conseil des ministres ressemblant davantage à un bal d’éclopés qu’à une joyeuse garden-party printanière, les limousines commencent à avoir sacrément des allures d’ambulances.

Le spectacle désolant de ministres emplâtrés entre deux béquilles médiatiques, (Pecresse, Laporte, Albanel…) quand ce n’est pas directement étendus sur une civière (Dati, Kouchner, Devedjan,…) est sur ce point assez édifiant.

Il était d’ailleurs assez émouvant de voir tout ce beau monde, retenir ses larmes en voyant s’éloigner Yves Jégo, parti se faire becqueter par les indigènes antillais.

Le premier d’entre eux préférant encore passer ses vacances en Irak c’est dire…

Donc camarades frondeurs, le pouvoir n’étant plus qu’à portée d’une pichenette populaire, ne reste plus qu’à se rassembler sous une même banderole et tous ensemble tous ensemble ouais….

Ah ouais ?  Ben non parce que tous ensemble tous ensemble ça fait deux mots peu compatibles par chez nous. Et, y’aura encore un paquet de petits matins blafards à se shooter à la fraise Tagada avant le dit grand soir encore déprogrammé.

Ne parlons naturellement pas des managers socialistes, en congé maladie pour toujours, intéressons nous simplement à ce qui fut comme la promesse (bien illusoire j’en conviens) d’un front de gauche enfin.

Au mercato d’hiver, Bové étant parti porter sa caution oui mais non au DCB sporting club du sous marin vert non mais oui, ça branlait déjà un peu du transgénique.

Mais sous des prétextes incontournables, genre Melenchon porte des cravates super moches et Marie Georges Buffet, une coupe de cheveux ridicule, Besancenot et son NPA col mao et bien peigné, décidait (comme prévu) dans une stratégie super révolutionnaire, de faire cavalier seul.

Ce qui nous permettra aux Européennes d’additionner nos petits pois et nos carottes pour compter combien de députés européens anti-capitalistes nous n’aurons pas.

Guerre des gangs donc…

Un peu comme cette guerre des bandes des cités, aux clivages bidons et géographiques, utilisant leur énergie à se foutre sur la gueule plutôt que sur la gueule des prédateurs.

Les loups organisant avec délectation le championnat de France de la baston, entre moutons se bouffant avant que d’être bouffés.

Epatant.

Pourtant la clef des champs, c’est bien l’omni-mari de Carla, qui pour une fois, nous la donne, et c’est pas compliqué, y’a qu’à suivre le mode d’emploi :

« S’il y avait une connexion entre les étudiants et les banlieues, tout serait possible. Y compris une explosion généralisée et une fin de quinquennat épouvantable » NS – 2006.

Pendant ce temps là, la France sale et feignasse : chercheurs, artistes, intellectuels, fonctionnaires, chômeurs, précaires, intérimaires, salariés aux 35 heures, guadeloupéens, martiniquais, étudiants, lycéens, infirmiers, psychiatres, immigrés, banlieusards…c’est à dire à peu prés tout le monde moins Parisot et ce retraité lecteur du Figaro qui conclue son commentaire sur ce slogan frais et moderne « Pour une France propre et besogneuse » la France sale et feignasse, disais je, dans ses luttes catégorielles au quotidien se renifle le trou de balle un jour tous les deux mois.

et aprés….

A force de tant d’atomisation, moi même, seul aux commandes de mon blog autogéré et dans une tentation schizophrène et dyslexique, je me trouve à deux doigts de me « scissionner ».

A jouer chacun perso, après tout, on a peut-être tout simplement, le pouvoir que l’on mérite.

tgb

L’art ulta-moderne et post-compétitif.

Le Président veut des « artistes plus compétitifs ».

Non, ne vous laissez pas submerger par une vague d’incrédulité hilare en relisant cette formule, à première vue ‘débile,’ pour la 234éme fois.

Plus rien ne doit vous étonner de la part de l’inculte chef de rayon de la supérette France, qui nous sert, paraît-il, de président.

Un homme qui « s’ennuie à la comédie Française », qui a pour amie la fine fleur de la vulgarité show biz et qui balance à la secrétaire perpétuelle de l’académie Française (la consternante) Carrère d’Encausse du :

« Hélène, qu’est-ce que j’pourrais faire pour booster l’Académie française ? »

ne peut forcément que masquer son génie par une couche de connerie pudique, afin de ne pas étaler son immense érudition par pure modestie.

Non, ne nous laissons pas égarer donc par l’inculture affichée et décomplexée du beauf de Neuilly allergique à  » la princesse de Clèves » dont le film préféré est « le Grand restaurant » avec de Funès, et qui manie la langue Française avec une telle approximation que, ça ne peut qu’être une pure stratégie communicante et prolétarienne.

Car oui, après tout, et après mure réflexion, l’artiste créateur Français, pourrait bien faire un effort, et troquer sa culture générale contre de la culture de résultat. De celle qui fonctionna si bien dans l’industrie bancaire, automobile et policière.

De la culture managériale performante enfin plutôt que de l’installation performeuse dégénérée. Du rentable, de l’objectif annuel, de l’évaluation, avec notations et entretiens afin de conquérir triomphalement des parts de marché artistiques et mondiales.

Car il faut bien se l’avouer, un peu plus de cul et un peu moins de ture, en ce doux pays bobo-cultureux, ne nous ferait pas de mal.. Carla Bruni, chanteuse libre et obligatoire, empalée sur sa guitare à Eurodisney  confirme.

Qu’en cette période de triomphe économique on pense enfin à la création quasi visionnaire d’un cac 40 de l’œuvre d’art, est en soi déjà l’ébauche intuitive d’un concept génial et futuriste qui tend au sublime.

Quelques pistes de travail à étudier :

– Systématisation de la fabrication des œuvres d’art en chine à moindres coûts

– Création d’un label « artiste officiel français » chapeauté par Jean Reno.

– Parrainage d’un artiste compétitif par un élève de l’école primaire

– Définition annuelle d objectifs motivants et quantitatifs pour chaque discipline ( prix Nobel – Oscars …)

– Mutualisation des créativités diverses et dispersées en un bureau centralisé officiel de l’inspiration et du bon goût Français.

– Obligation motivante et quotidienne pour chaque artiste national de chanter la Marseillaise

– Edition d’un numéro vert de délation pour stigmatiser les artistes glandeurs (en confier la responsabilité à Eric Besson)

– Adoption de la langue Américaine pour une diffusion internationale porteuse

– Nomination de Bernard Laporte au poste de ministre-coach de l’art compétitif

– Organisation des championnats du monde d’art compétitif à Paris en 2012 sous la direction d’un nouveau transfuge dépressif : B. Delanoë.

– Diffusion en prime time sur le service public, des créations audacieuses du plus talentueux des comédiens et metteurs en scène Français – le subtil Bernard Tapie. (déjà expérimenté)

– Rétrogradation des artistes peu vendeurs en deuxième division

– Exposition de l’immense et avant-gardiste Bigard au Vatican (déjà testé)

– Délocalisation de l’écriture des scénarios cinématographiques, dans des pools open space, d’écrivains défiscalisés en Lituanie.

– Externalisation systématique du secteur de la composition musicale sous la haute direction de Didier Barbelivien

– Sous traitement à des sociétés basées dans des paradis fiscaux de la création de ballets, opéras, spectacles….

– Programmation à la télévision française ( TF1, la 6, France 2) d’une soirée exclusive et obligatoire de la plus grande artiste française non subventionnée :

– Instauration de deux périodes de soldes artistiques annuelles

– Elaboration d’un réseau « leaderprice » de la littérature facile avec que des mots simples dedans et du bon sentiment sous la direction avisée de Marc Lévy

– Réquisition des 62 000 prisonniers qui ne foutent rien et qui coûtent un max pour les substituer aux acteurs et figurants intermitents gauchistes français.

– Création adaptée et industrialisée des œuvres d’art en fonction des goûts et couleurs majoritaires et consensuels du public lambda à partir de sondages ajustés (confié à Opinion way)

– Normalisation ISO et définition de processus et procédures, des créations artistiques

– Renaturalisation express de  Johnny Vacances.

– Apprentissage dés la maternelle de l’ouvrage de chevet « Kouchner Dreyfus même combat »  par le ministre de la philosophie nationale BHL et son secrétaire d’état à l’humour moral Philippe Val.

Car, pour conclure, n’oublions jamais, en paraphrasant le phare lumineux du Génie Français président,  luttant à mains nues pour la moralisation du capitalisme que si :

– l’homme n’est pas une marchandise comme les autres –

                                                                                           l’artiste oui !!!

tgb

et c’est pourquoi je n’ai pas écouté et n’en tiens pas compte…

Ainsi donc, l’homme aux six cerveaux clonés dont 4 officiaient hier soir sur TF1 France 2 la 6 et RTL (que faisaient donc les deux autres ?  la grève ? ) en est psychanalytiquement parlant resté au stade oral.

Cas pathologique digne d’intérêt, qui mériterait sans doute, pour la gloire de l’évolution scientifique française, d’être observé in vivo en laboratoire, mais les crédits de la recherche étant largement rognés, il serait étonnant qu’on en fit une priorité.

Dommage.

Dommage, de ne pas éprouver en éprouvettes le blocage problématique d’un homo communicans pas fini.

Stade oral donc, celui qui procède du narcissisme primaire (jusque là tout va bien) et précède, normalement, le stade anal, fabrication jouissive du « boudin fécal » avant l’ultime stade du développement infantile, à savoir le stade avantageusement phallique.

Pas forcément TBM.

Coincé donc, l’animal libidineux président, du côté de la succion médiatico-maternelle, du suçotement journalistique et mammaire, du bégaiement rhétorique et verbeux, complaisamment relayés à la petite cuiller par les accoucheurs en rond de la maïeutique médiocrate.

Stade oral non dépassé donc, confirmé par certaines pulsions suceuses déviantes comme l’ attirance symptomatique pour le stylo oblong et le cigare clandestin.

Bref tout dans la diarrhée « verbalisante », (déformation professionnelle sans doute) et un tantinet verbante, tout dans la logomachie délirante et discursive, mais un rien constipé, le bavard, sur l’idée obsédante de conserver le cap sans jamais relâcher ses sphincters des fois que…

un mauvais vent voire pire…qui le soulagerait pourtant et nous avec.

(Cap discutable d’ailleurs mais de toute façon dissout en cet automne eschatologique, économico-implosé.

Et je crains que, scotché dans son oralité dégoulinante, le président blablateur, lâchant du boniment réchauffé et de l’argutie malodorante, un peu comme un vieux pet défroqué, ne parle et ne se répande que dans la perspective laborieuse de finir par trouver quelque chose d’intelligent à dire.

M’est avis que ça pourrait durer un quinquennat au moins.

Etrange phénomène de rétention freudienne, à confier d’urgence à quelque proctologue distingué, que de sortir par le haut, en une forme de défécation buccale, ce que tout le monde se contente pudiquement de sortir par le bas et que l’on nomme avec une certaine tendresse puérile : colombin.

N’ayant donc pas eu accès à la phase délicieusement scabreuse du « pipi caca prout » notre infantilisant président, dans son flot flou de déjections verbalisées commence visiblement à refouler du goulot et ce n’est pas le moindre des paradoxes, par nous faire, républiquement parlant, « chier ».

Et c’est pourquoi je n’ai pas écouté…..

Tgb

Ça impacte grave

Ben voilà,

on a l’imprudence, ou l’ingénuité de titrer une note « Jenifer a une dent contre Sofia » (voir plus bas) et résultat des courses le lendemain dés Potron-minet :

Au tableau de bord ronce de noyer, de mon blog décapotable turbo compressé je relève, sur le cadran design de la liste des MOTS CLES (Mots tapés qui amènent à RUE AFFRE pour les non-initiés)

jenifer et sofia      15.91%
jenifer sofia     15.91%
jennifer a une dent contre sofia     9.09%
rue affre     9.09%
jenifer     6.82%
jenifer sofia dent     4.55%
jennifer contre sofia     4.55%
–     2.27%
affre     2.27%
commentaire composé : bon appétit messieurs de ruy blas     2.27%
damien et sofia     2.27%
herve fell     2.27%
jenifer a une dent contre sofia     2.27%
jenifer contre sofia     2.27%
jenifer sofya     2.27%
jennifer a un dent contre sofia     2.27%
jennifer dent contre sofia     2.27%
jennifer dent sofia     2.27%
jennifer n’aime pas sofia     2.27%
jenyfer et sofia

La saga des « radasses » tel l’Alien à tentacules ouebiennes vient de prendre possession des lieux et de son centre névralgique.

Adieu.

Désolé de vous faire pénétrer dans mes cuisines blogueuses mais quand même, ça secoue. Se confronter comme ça, au réveil à ce phénomène super palpable de la décérébration mentale pré adolescente….

Chez les cons communicants, on dirait :

« Jenifer et Sofia » ça impacte grave.

Alors certes, ça fait péter les stats et on se prend un instant narcissique pour le mec de chez influent. Pis, après l’ivresse des altitudes vaniteuses, dégrisé, on se ré-oxygène le neurone de la lucidité par terre et on se remet à raisonner.

Et on se dit que – on est quand même bien résiduel face au matraquage de la conformation marketée –

Et on repense à « Zgur le sage » qui écrivait ici même, il y a quelques notes à peine, rapport à un laisser aller optimiste coupable de ma part :

«  face à la puissance massifiée du marketing et de la pensée formatée, ton blog critique et ta vigilance subversive peuvent toujours aller se gratter camarade »

Il ne disait pas les choses tout à fait comme ça, c’est un garçon délicat, mais ça pouvait se traduire comme ça.

Bref, le combat désespéré et à la mords-moi l’nœud, de la roquette artisanale contre la bombe à neutron civilisée. (remarquez y’a bien deux tours et une super-puissance qui se sont effondrées suite à quelques coups de cutters, mais enfin…)

Autant dire qu’on peut aborder quelque sujet ardu que ce soit, dénoncer au scalpel quelque usurpateur Elyséen, ou se fader de l’analyse fouillée et référencée, on se retrouve sacrément en slibard face au marteau pilon de l’usine à cons.

Cela dit, j’imagine avec une certaine délectation quand même, les pisseuses et les pisseurs, tendance « Jenifer pétasse, contre section Sofia Pouffiasse, gavés de croquettes télévisuelles, se confronter direct à ma prose tendancieuse et se télé-décharger ailleurs dans un sursaut d’hygiène mentale cocacolisée.

Une question donc…

Pourquoi encore se creuser le corps calleux et se cogner de l’escroquerie médiatique genre bon docteur K… à 70 ° de popularité thermométrée et son endive professionnelle Christine, du Sangate tout réglé, fermée par Sarko de l’intérieur avec clandestins glissés sous le tapis par -10 et de la promesse de jambon Gandrange qui n’engage que ceux qui l’écoute ? (ce qui m ‘étonne, ce n’est pas que le vendeur de cravates n’ait pas de parole, c’est qu’il y ait des prolos et des syndicalistes aguerris qu’aient pu lui accorder un soupçon de crédit nuptial –)

Tentative de réponse hasardeuse :

Ben parce que, finalement en sortant du mode «  les blogueurs convaincants parlent aux blogueurs convaincus », si dans la fournée pré-pubère des staracadémiqueuses et des staracadémiqueurs, j’en eus alpagué qu’un seul par le bout de l’appareil dentaire et au moins dix secondes avant zapping éjectable, je n’aurai pas tout à fait perdu mon temps que j’aime à foutre en l’air de toute façon.

Chacun son luxe.

On a l’effet papillon modeste certain mercredi.

tgb

bataille de chiffres en polochons

« Chez ces gens là, monsieur, on ne pense pas, on compte. » le Grand Jacques.

Quand dans le monde si performant et romantique de la culture du résultat, les chiffres remplacent les lettres, les nombres, les mots et le management, le vivre ensemble, tout finit donc par une jolie déclaration langoureusement statistique.

La gestion des ressources humaines, ou des flux migratoires comme nous l’a si subtilement démontré l’agent Brice 29796 au temps béni de ses rafles zélées, occulte opportunément le fait que derrière la courbe mathématique et l’asymptote se cache une réalité vivante et singulière, une histoire individuelle et déchirante, bref une vie dans toute sa tragédie.

Exemple : une institutrice me racontait récemment comment, dans une classe où l’on faisait disparaître un enfant avant l’arrivée de la police, on demandait aux autres gamins de tenir leur langue – comme de mauvais relents.…

Mais, question clinique, 29796 c’est quand même nettement plus sympa et présentable au JT de l’info discount.

A l’épicier Besson donc de ramasser le mistigri recensé. Nous lui souhaitons de joyeux objectifs 2009 et partons vomir ailleurs en admettant contraint la domination de l’esprit de géométrie pseudo rentable sur l’esprit de finesse pseudo utopique.

Et soit, comptons. Comptons et recomptons et appréhendons cet univers impitoyable façon matricule.

Quelques chiffres brutaux.

France : 45 000 chômeurs de plus
Chine : 20 000 000 !!! –

Comme ça hop à la louche y’a comme un truc qui effleure tout à coup sans qu’on se fasse trop mal aux neurones : le sentiment diffus qu’on ne joue pas vraiment dans la même division.

Un tantinet humiliant.

45000 chômeurs de plus en France c’est considérable et en même temps tellement insignifiant relativement à quelque pays émergent que ça en foutrait la honte.

Je sais pas moi, mais quand on a la prétention d’être un grand président, présidant magistralement un grand pays on se débrouille quand même pour avoir  des stats présentables.

Qu’il se le dise, aucune chance que je prenne ce minable petit joueur au sérieux en lui reconnaissant quelque part de génie français que ce soit. A moins de dix millions de chômeurs-feignants (prêt à penser pour troll umpiste) en France, inutile de venir bouffonner TV, un jeudi de plus.  

Car tenez par exemple

Israël :  tirs de roquettes – 13 morts en 10 ans –  Palestine : carnages technologiques divers : 1300 morts en 10 jours

La preuve quand même qu’on peut être un tout petit pays dans le trou du cul du monde et avoir de l’ambition comptable. Des Gens qui vous font, rapport disproportion, du 1 pour 1000 ne peuvent être complètement mauvais.

On pressent l’envergure. L’utilisation prochaine de l’atomique.
L’Armageddon collectif.
On voit grand.

Et pour refiler la métaphore sportive, traduit en résultats footballistiques, ça nous donne du 1000 buts à 1.

Et encore BHL, nous démontrant avec sa sagacité exemplaire, que l’équipe de Palestine fort agressive, ayant trichée, deux ou trois cartons rouges n’eurent pas été inutiles, l’expulsion du goal par exemple…on imagine la réalité du score.

Certes à vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, mais restons fair-play et apprécions la performance.

Sinon …

29 janvier  2009 : coût de la journée de grève  300 millions d’euros (je ne sais comment on calcule ce genre de trucs mais admettons)  15 juillet 2008 : l’état donne à Tapie 400 millions d’euros.

Premier constat : une grève, c’est pas cher. Deuxième constat : Si on récupère le pognon de Nanard on s’en offre une seconde.

Enfin….

Marseille – Manif du 29 janvier
20 000 participants selon la police
1000 000  selon les organisateurs.

Et bien là je dis chapeau.

Marseille à la hauteur de sa réputation.
Tout dans l’exagération volubile et pittoresque, confronté à la mesquinerie pathétique de la minoration flicarde.

Enfin un peu de démesure.

.
Quand l’excellent Madoff escroque et chourave 50 milliards de dollars tout en restant libre de ses mouvements, où que quelques traders survoltés, font péter enfin la planète financière, on retient difficilement un fou rire devant le récidiviste accro au vol de carambar qui se console à peine de six mois de préventive.

Mon conseil du jour : Voyez Géant.

« Un nain a beau se tenir sur une montagne, il n’en est pas plus grand pour cela. » Sénèque.

La France à talonnettes joue petit. Camarade président pensez échasses.

tgb

Jenifer a une dent contre Sofia.

J’avais cette affiche sous les yeux. Ce titre abscons à la une d’une espèce d’affichette pendouillant du plafond de la rame de métro.

Ce genre d’affichette envahissant jusque notre bulle intime et que personne n’ose arracher, on se demande bien pourquoi, hors quelques casseurs de pubs à l’occase que je remercie chaleureusement.

Donc Jenifer a une dent contre Sofia.

Et j’étais perplexe.

Me piquant de quelque culture, je calais néanmoins et à ma grande honte sur le cas Jenifer et Sofia.

Cette lacune, n’y prenant garde, eut pu même me culpabiliser.

– Quoi, tu ne connais pas Jenifer et Sofia alors qu’elles font la une de Conasse magazine au nez et à la barbe de millions d’otages des salauds de sud-grévistes privilégiés de la RATP ? –

Genre tout penaud comme avec Denisot au grand journal de Canal + qui dans un délire de fans boutonneux et appareillés dentaires, nous annonce chaque soir la nouvelle star mondiale du box office universel dont on a jamais entendu causé et qui s’auto détruit la semaine suivante.

Mais je m’égare.

Donc Jenifer et Sofia…
Et je méditais la chose (Et vu qu’on a pas grand chose à faire d’autre, dans une rame de métro…)

Et je soliloquais en me disant, qu’il était assez étrange que des gens arrivent à se passionner pour d’autres gens qui existent à peine et qui sont sans conteste moins intéressant qu’eux.

Parce qu’à force de fabriquer de la star à canon industrielle et de la retrouver six mois plus tard à la foire du potiron de Petzouille sous le Bief…ça devrait finir quand même par démystifier le truc.

Or pendant que mamie ménagère se demande avec angoisse si Jenifer va se faire lourder par son proxénète producteur ou Sofia se faire brouter par le fils caché de Jean-Pierre Pernaud, elle occulte sa fille fracassée tous les soirs par Robert son mari au chomdu, elle néglige son neveu en BEP option overdose, elle s’indiffère que sa voisine en soit à sa quatrième TS au Kärcher, et fait carrément l’autruche devant sa vieille mère frappée d’Alzheimer qui prend sa carte à l’UMP (ce qui est de loin le symptôme le plus alarmant d’une pathologie dégénérescente)

Se sentir plus préoccupé par les vergetures de mme Méteo, qu’on reluque en proximité virtuelle tous les soirs certes, mais quand même, ou le chômage tout relatif de la prostate de PPDA, que par le cocard de sa propre fille reste pour moi une énigme.

Même si je commence à comprendre pourquoi le Président avant-gardiste de L’ORTF moderne ne souhaitait pas plus que ça augmenter la redevance télé.

Pas si con quand même…

On peut toujours se dire que cette addiction aux pixels est précisément de l’ordre de la toxicomanie et qu’on se goinfre de télé pour oublier sa vie de merde, certes.

N’empêche que même accro à Jenifer et Sofia, y’a quand même peu de chances que ça améliore l’état de vos caries et compense le non remboursement programmé de votre dentier.

Mais que Jenifer ait une dent contre Sofia, n’est pas si anodin que ça au final parce que par glissement progressif et druckerisation rampante, on finit par retrouver en une des journaux consensuels du soir que :

Bernard a une dent contre Rama
Rachida une dent contre Brice
qui lui même a un vieux chicot pourri contre Jean-François qui aiguise son incisive contre Xavier…

Sans parler de Ségolène qui se garde une molaire droite supérieure contre Martine…

La politique cabinet versus Aphatie dentiste.

Vous me direz que dans une certaine catégorie de population canine qui raye le plancher des gueux…

Tout ça, pour dire qu’hier même dans les rues, défilaient deux millions de français au moins, avec en poche la procuration de quelques millions d’autres et qui avaient comme une dent acérée contre un certain Nicolas. (Un mec qui à l’époque cherchait la croissance avec ses quenottes de lait et qui roule aujourd’hui sur les gencives.)

Les méchants crocs qu’ils avaient ces millions là hier…avec de la rage dedans…

Et visiblement ils se foutaient bien que Jenifer ait une dent contre Sofia.

Eux, ils avaient juste une furieuse envie de montrer les leurs en attendant vraiment de m’ordre.

Cela dit et entre nous c’est qui Jenifer et pourquoi elle a une dent contre Sofia ?

Quand même pas mourir idiot !!!

tgb