L’exécutif, qu’a du mou dans le manche, six cerveaux et l’éjaculation précoce, tout à sa rééducation du périnée en vue d’élections matinales prochaines, nous ressort le vieux gag qui cartonna si fort dans les années 2000 :
l’insécurité. (rires enregistrés)
Le gag du chien méchant un rien éculé ayant fait un peu flop, le gag de la bande à Velpeau (rires enregistrés) piqué sans doute au désopilant Arthur (gagman officiel) nous est offert sur un plateau à Nice sans Brice (Hortefeux) mais avec Estrosi (Christian) et son casque de moto qu’il est prié d’ôter dans les manifs de vieux en salade (niçoise)
(rires enregistrés)
Qu’est ce que le délit de bande organisée ?
– Tout groupe constitué et interpellé ayant permis, par l’un de ses membres, la perpétration d’un délit ou d’un crime –
Les racailles, malfrats, boulistes, et autres parasites malfaisants seront priés donc de se déclarer en association loi 1901 à la préfecture, avant, du moins, que la bande à Conti ne la dévaste.
Elle perpétue en cela une vieille tradition PMU-UMP d’agriculteurs-pècheurs-chasseurs en colère seuls habilités à flamber les monuments officiels. Et ça tombe bien, vu que la bande à Conti, le nez creux, à votée à 60% en la commune de Clairoix, Narkozy aux présidentielles.
Cette proposition de loi, autrement appelée « anti-viagra Estrosien décalotté » examinée au mois de juin, prévoit donc une sanction de 3 ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende pour toute violence en bande.
Le non-port obligatoire de la cagoule sera un facteur atténuant, tandis que, spécial bonus pour les victimes, un avocat en 3D sera fourni « à la minute de l’agression » …
Quand même balaise.
Des bandes combien y’en à ?
10 ? 27 ? 2234 ? un max ? 3 867 567 ?
non…
222 !
Avec 2250 membres. (en érection ? un doute subsiste, sinon c’est quand même assez précis )
Je ne sais d’ailleurs comment on les recense aussi scrupuleusement, mais admettons.
Interdit donc de bander à plusieurs Sous peine d’absolue dissolution
Partouzardes, partouzeurs : débandez donc.
Et comme disait Brassens, si « dès qu’on est plus de quatre on est une bande de cons », je ne vous raconte pas ce que représente en densité cette bande là :
d’autant que dans le cas du chef de l’exécutif, et je mesure l’oxymore, on peut considérer qu’il est une bande à lui tout seul, même s’il l’a un peu molle. (la bande)
Ceci n’est pas Monsieur Hulot Ceci n’est pas Jacques Tati Ceci n’est pas une affiche pour une expo hommage à la cinémathèque française Ceci est la marque indélébile de la censure la plus débile qui soit.
L’abus de connerie hygiénique nuisant à la santé mentale, la régie publicitaire Metrobus, (filiale de Publicis) coutumière dans le zèle politiquement correct – on se souvient du refus de placarder un des slogans de la campagne de pub Télérama « Nicolas Sarkozy devrait faire attention, voilà deux fois qu’il invite Michel Drucker à son émission » ou du refus encore d’une publicité de Courrier International, rapport encore à « l’Exécutif » – récidive.
Monsieur Hulot donc, en sa dégaine identifiable entre toutes, et chevauchant désinvolte son solex, ne fume plus la pipe, mais tète de l’éolienne.
Bienvenue chez les cons tati…llons.
Outre que l’esthétique en prend un méchant coup derrière les oreilles, les initiatives tranquillement révisionnistes de Metrobus, (on a les retouches photographiques staliniennes qu’on peut) illustrent parfaitement le glissement soft totalitaire d’une société déterminée à nous faire mourir décervelés mais en bonne santé.
Pendant que la violence, la vulgarité, la crétinerie scabreuse s’étalent à longueur de pubs et d’émissions télés calibrées pour cerveau disponible, Metrobus, dans toute sa tartufferie et au nom de la loi Evin, redoute que la vue d’une bouffarde sur une affiche de la RATP, encourage, cela va de soi, les bambins à s’en bourrer une en loucedé.
Déjà, que, tout à revisiter l’histoire, « la Poste » s’était crue obligée de retirer le mégot de Malraux pour un timbre collector et la Bibliothèque Nationale, la clope de Sartre pour une affiche…ne reste plus maintenant qu’à virer les cigares machouillés de Churchill et Guevara des manuels et de les remplacer par des Chupa-Chups autrement plus crédibles.
Lucky Luke tout à sa brindille appréciera.
Et quant à aseptiser la vision historique, on pourrait opportunément élargir l’affaire et contraindre Hemingway à la limonade et lisser quelque peu les ouvrages d’Henri Miller un peu trop porté sur la chose.
Dans leur incommensurable intelligence donc, les petits censeurs du quotidien grignotent tous les jours un peu de notre libre-arbitre, pendant que les inamovibles prédateurs vénaux, aux milliards partis en fumée et qui eurent pu, ‘facile’, éradiquer la misère planétaire, nous demandent de rembourser leurs indécentes saloperies.
La scandaleuse obscénité, la voilà.
Puisque Métrobus, propagandiste depuis des générations, s’est voulu exemplaire dans la servilité, casseurs de pub et autres résistants au matraquage de la réclame mettez vous à la pipe, ça fera les pieds à ces Jean-foutre, cons comme des moulins à vent.
tgb
que ça ne vous empêche pas d’aller voir l’expo Tati quand même et sa véritable affiche.
L’arbre discret en photo permanente sur la page d’accueil de « rue affre est un ginkgo biloba.
Le plus vieil arbre du monde, d’origine asiatique Arbre fossile et increvable ; la première chose vivante qui repoussa après Hiroshima pour dire.
C’est d’ailleurs parce que le CO2 le fait doucement rigoler, et peut être même le shoote un peu va savoir, qu’on le plante en zone urbaine.
Il sera encore là quand, nous n’y serons plus. Je veux dire nous, l’humanité. Et ce n’est que justice : on n’a jamais vu un ginkgo tronçonner personne que je sache.
Arbre aux 40 écus, il resplendit et se couvre d’or en automne. C’est d’ailleurs en allant le photographier en octobre, il y a quatre ans qu’on s’aperçut que le seul arbre de Château Rouge, avec sa vieille guirlande de noël qui lui restait depuis x saisons en travers des branches, le seul donc, l’unique, avait été coupé.
Crac.
Pour faire de la place à la nouvelle place du pmu.
Depuis on a replanté d’autres arbres mais pas de ginkgo.
Comme il était le symbole de ce blog, que ça frisait le mauvais augure, et que je déprimais quelque peu, ma douce m’en offrit un pour mon anniversaire.
Un bébé ginkgo.
Je vous le présente. :
Il a maintenant trois ans. Il me fait ses dix feuilles jaunes par an, bien appliqué, bien cyclé, mais il n’a pas pris un cm.
Mes amis sûrement attentionnés me garantissent, (pour me remonter le moral ?) qu’avant de croître et d’embellir un ginkgo digne de ce nom fait ses racines et s’implante.
Je veux bien les croire même si un arbre souterrain c’est quand même moins folichon qu’un arbre flamboyant qui grimpe au ciel.
Mais bon patience !
Tout ça pour dire que, l’outrage étant réparé et le blog rue-affre florissant, je suggère que l’état français offre un arbre à chaque nouveau-né.
Il lui appartiendrait. Il en ferait ce qu’il voudrait, il le couperait s’il avait l’âme d’un capitaliste (mais les capitalistes ont-ils une âme ?) il graverait les initiales de sa chérie si c’était un sentimental, il se pendrait à la branche de SON arbre, quel luxe, s’il était dépressif.
Une chose est sûre, certain jour, notre petit prince tout à sa croissance se sentirait moins seul au monde avec son baobab.
Voilà c était ma proposition constructive et printanière, pour faire pendant à ceux qui ne voient en moi qu’un vil flingueur éreintant.
Mais comme je suis un flingueur quand même, mon ginkgo est aussi un acte de résistance face au déboisement africain qui enrichit messieurs Bolloré ou Pinault par exemple.
Je ne sais si les bois précieux qu’exploitent, comme les hommes d’ailleurs, ces bûcherons voraces, sont ceux, avec lesquels ils fabriquent la pâte à papier hygiénique de leurs journaux de m…, mais, si c’est le cas, c’est un sacré gâchis.
J’ai bien conscience que mon ginkgo résistant
est de peu de poids face à la déforestation cupide, et je dis ça avant que Zgur le jeune, Zgur l’ancien, Zgur le sage, heureux propriétaire lui-même de DEUX ginkgos (l’enfoi le coquin ) me le fasse remarquer, mais je maintiens quand même qu’il est plus jouissif de planter que d’arracher et plus enrichissant à s’appauvrir en semant, que de s’enrichir en déboisant.
‘Chacun ses valeurs’, comme dirait monsieur Bernard Henri Lévy père, qui légua sa fortune amassée sur le cadavre du bois africain à son philosophe chéri si joliment défriché du col.
Je ne sais si les bois précieux…sont ceux, avec lesquels il fabrique la pâte à papier hygiénique de ses bouquins de m…
Alors que le surveillant chef du gouvernement super vener se roulait par terre suite au rejet de la loi « hadopi » à l’assemblée nationale et passait un branle présidentiel à ses troupes dilettantes, les premiers mots d’excuses des députés absentéistes commençaient à arriver sur le bureau élyséen.
Petit florilège pittoresque :
Monsieur le Conseiller principal d’éducation, veuillez excuser mon fils, Jean-François pour son absence à la séance législative du jeudi 9 avril. Pris par le temps, alors qu’il rédigeait en toute hâte son discours d’investiture en vue de son élection présidentielle de 2017, il n’a pu se rendre à temps de son bureau parlementaire à l’hémicycle, son chauffeur étant coincé dans d’abominables embouteillages dus à d’immondes « résidus » gauchistes et autres « cloportes ».
Veuillez agréer….
Mme Copé
Excusez nous pour l’absence inopinée de notre fils Frédéric au vote de la loi Hadopi à l’assemblée nationale le jeudi 9 avril à 13 heures. Toujours exemplaire dans le haut débit, Frédéric était trop occupé à dénoncer par devoir républicain des enfants de maternelle aux comportements déviants, suspectés d’être génétiquement programmés pour devenir de futurs proxénètes marchands d’armes drogués et pédophiles sur le web 2.0. Connaissant son zèle ordinaire et son assiduité dévouée nous ne doutons pas de votre indulgence.
Veuillez recevoir….
Mr et mme Lefebvre
Veuillez monsieur le CPE, accorder toute votre mansuétude à notre fils Alain, absent de la séance parlementaire du jeudi 9 avril, séquestré contre son gré par notre femme de ménage en boubou (et sans papiers) revendiquant par cette action malhonnête et violente, une odieuse reconnaissance de son statut de bonichebonne d’employée de maison.
Nous vous prions d’ailleurs de bien vouloir lever la punition corporelle de notre petit Alain, assuré que cette correction sera infligée (en compensation) à notre femme de ménage africaine.
Avec mes sentiments les meilleurs….
Mr Destrem
Monsieur le CPE, veuillez excuser l’absence de mon fils Alain lors de la séance législative du 9 Avril. Tout à sa passion du découpage arbitraire (et en votre faveur) de la carte électorale française, il en a laissé passer l’heure de son devoir parlementaire ainsi que de son déjeuner.
Ce n’est d’ailleurs nullement pour minimiser sa faute, mais je me dois d’ajouter par esprit civique, que 295 autres de ses petits camarades ump (je joins ici la liste exhaustive pour information) manquaient également à l’appel.
Certaine de votre compréhension je vous prie….
Mme Marleix
Monsieur le surveillant général ne jugez pas trop sévèrement notre petit Roger absent de son cours d’instruction civique le jeudi 9 avril. Connaissant sa grande émotivité et son fort complexe de culpabilité, le remords qui le ronge depuis quatre jours suffit largement à sa peine.
Déjà fort traumatisé par son éviction, face à une fille qui plus est (la chipie Valérie Pecresse) de sa candidature aux régionales, ses insomnies et ses terreurs nocturnes depuis ne font que s’amplifier.
Comptant sur votre qualité d’écoute et votre sens humain nous vous prions de recevoir…
Mr et Mme Karoutchi
Il serait sans doute fastidieux de vous faire part des 289 autres mots d’excuses qui s’accumulent sur le bureau du petit surgé teigneux.
Ce courrier atypique toutefois ;
Votre loi hadopi vous pouvez, comme Carla, vous la téléporter quelque part.
Vu que l’époque est au coup média, Vu que les vergetures de Dati suscitent plus d’intérêts que les suicides quotidiens en prison ; Vu que, « lorsqu’il y a une grève en France (ou une manif monstre) plus personne ne s’en aperçoit », autant radicaliser l’action et choquer férocement l’opinion.
Vu qu’en termes d’impact, un égorgement islamique d’otage à visage pâle diffusé sur le ouèbe, bouleverse manifestement plus le retraité de Narkozie profonde qu’un bon gros bombardement bien sale à Gaza ou Kaboul, autant augmenter la dose prescrite d’images traumatisantes.
Vu que la séquestration de cadres dirigeants, dont l’inouïe violence consiste à les faire sentir sous les bras et à les contraindre à demander pour aller faire popo à un sous prolo de base en instance de licenciement de divorce et d’expulsion de son Sam Suffit pavillonnaire, attire enfin et pour un temps l’œil putassier de la caméra du soir, autant pousser la chose dans le genre outrancier et drolatique.
Et quitte à scandaliser nos gouvernants pas élus pour ça, nos bien nourris, élus lavés, ministres blanchis, s’élevant contre les prises d’otages patronales avec auréoles sous les bras, OUVRIERS licenciés par paquets de mille, inspirés par le pittoresque slogan des joyeux anti-G20 londoniens et au beau milieu de l’open space :
Mangez les riches ou plus précisément bouffez toute votre hiérarchie !!!
Un de ces gros gras grand patron bedonnant du Cac 40 cumulant quelques milliers de SMIC (ça fait combien en tickets resto ?) dans sa gamelle. Un de ces gros gras grand big boss tout plein de protéines et de bon cholestérol 3 étoiles au Michelin. Un de ces financiers gestionnaire façon Caterpillar, aux 3 milliards de dollars de benef cette année et aux 3000 suppressions d’emplois en France.
1 milliards de gain pour mille emplois supprimés : du travail de pro !
Oui quitte à retourner à l’état sauvage, et à sortir définitivement de la civilisation, faites rôtir au milieu de l’open-space un de ces méchouis décideur dont vous nous direz des nouvelles.
Et à l’instar d’un Jonathan Swift, assaisonnant les bébés, non seulement vous ferez bombance à la cantoche en sortant de l’ordinaire, mais en plus vous proposerez un substitut original à la famine qui vient.
Prenez soin, cela va de soi, de choisir un beau spécimen 100% Medef, cynique et opulent, du genre Kessler, huileux et ventripotent à souhait.
Ce sera l’occasion, tout à le farcir du fion et à le dorer à la broche de lui faire ravaler ses quelques menus propos provocateurs :
« Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde !_Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…_A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »
éditorial du journal « Challenge » 4/10/07
Oui camarades faméliques, il est temps de vous nourrir des affameurs tout en contribuant à la pure tradition de la gastronomie française. Rien ne vous empêche d’ailleurs, d’oser une cuisine innovante et moléculaire à la mode Ferran Adria ou Thierry Marx.
Surtout n’ayez aucun de ces complexes minceurs que les marronniers pré-estivals nous préparent en une des magazines « Radasse beauté »
Qu’importe le bourrelet disgracieux ou la brioche flasque, puisque vous n’aurez pas de congés payés cet été, et pas de bronzette glandeuse sur la plage.
A l’image de nos prédateurs empiffrés : goinfrez vous !!!
Quelques crapules Bushiennes, accessoirement passibles de tribunal international pour complicité de foutage de gueule et d’armes de distraction massive et pour leur vision extra lucide du choc de civilisation sont enfin récompensées pour leur fourvoiement historique et leur indéfectible zèle atlantiste et sioniste.
Ainsi ce sinistre ultra-libéral Anders Fogh Rasmussen, dogue danois, wiking luthérien, proche des évangélistes parpaillots et du complexe militaro industriel ricain, familier du ranch texan du petit George et accessoirement allié au parti d’extrême droite « le Folkspartei » qui ferait passer le FN pour une joyeuse bande de boy-scouts.
Celui là même oui, qui mit le feu aux poudres en instrumentalisant l’histoire des caricatures de Mahomet, publiées en Juin 2008 par le journal populiste Jylland-Posten, et logiquement bombardé ce week-end secrétaire général de l’Otan malgré l’opposition de la Turquie (qui visiblement leva son veto, quand elle obtint le soutien officiel d’Obama quant à son entrée dans l’Europe).
Anders Fogh Rasmussen nous confirme donc par le fait, qu’il y a bien quelque chose de pourri au royaume délétère d’Hamlet.
Ainsi Pierre Lellouche, infatigable pro sioniste pro ricain, otaniste acharné de l’onanisme belliciste militant et opposé frénétique au PACS qui lui fera lancer son fameux slogan tout en délicatesse à l’assemblée nationale, rapport aux homosexuels : « il n’y a qu’a les stériliser ».
Toujours avec ce sens de la formule mesurée qu’on lui connaît, il traitera Michael Moore palmé d’or pour Fahrenheit 9/11, brûlot anti-guerre en Irak, de ‘Gobbels de la propagande’, remercié aujourd’hui (mars 2009) pour opiniâtreté réactionnaire par son poteau président en étant nommé représentant spécial de la France pour l’Afghanistan et le Pakistan.
Il pourra tout à loisirs y préparer sa nouvelle croisade pakistanaise.
– Ainsi Manuel Barroso, ex maoïste reconverti néo-con, adepte visionnaire de la déréglementation heureuse, nourri aux grains OGM, organisateur de la réunion des Açores où Bush, Blair et Aznar décidèrent la conscience pépère du bien en bandoulière d’aller guerroyer le mal en Irak, et qui prépare « alléluia » sa reconduction probable à la tête de la commission européenne soutenu par le PSE (parti socialiste européen).
Vous l’aurez compris dans cette ode à la culture du résultat où l’ UV « incompétence idéologico-politico-économique » à pour coefficient 8 et à l’heure où la croix de Lorraine à Strasbourg outragé ! Strasbourg brisé ! Strasbourg martyrisé ! mais Strasbourg libéré, nous tombe sur la tronche, et où le Gvain accouche d’une souris surtout pas verte, mieux vaut dans son CV arborer un profil TINA de chez Nato et casser du Mahométan que d’oeuvrer justement pour la ré-humanisation d’un monde abruti.
Ainsi donc c’est tout logiquement et au vu des carrières précédentes très encourageantes que Philippe Val néo-con pseudo-drôle, répondant à tous les critères requis, devient (officieusement) patron de France Inter.
Et me revient en mémoire cette phrase (approximative) de Céline :
« Dans la vie tout se paye le bien comme le mal ; Evidemment, le bien c’est plus cher. » Daniel Mermet appréciera.
8h52 : petit déjeuner de travail. Les chefs d’Etat et de gouvernement du G20 arrivent au centre de conférence Excel de Londres. Le premier ministre britannique Gordon Brown accueille Barack Obama et d’autres dirigeants pour un petit-déjeuner de travail, avant l’ouverture formelle de la réunion, vers 9h30. Nicolas sarkozy exige immédiatement un Banania avec deux tartines beurrées, sinon il quitte la table.
Malaise du côté américain. On frise l’incident diplomatique. Le premier ministre Brown négocie. Angela Merkel conciliante propose un arrangement en offrant une de ses saucisses de Franckort. Finalement un accord se fait autour d’un Nesquick et d’une seule tartine semi-beurrée.
Première victoire incontestable du président français. L’ atmosphère reste tendue.
9h18 : Selon des sources diplomatiques, Nicolas Sarkozy fumax devant son mug aux couleurs de l’Otan attendrait toujours une cuiller pour touiller son chocolat refroidi. Son homologue chinois pince-sans-rire lui offre une paire de baguettes pour saisir sa tartine. Nicolas Sarkozy feint de se lever avant de se raviser. Selon certaines indiscrétions, Hu Jintao serait prêt à lui rendre sa cuiller si la France mettait fin à ses relations avec le Dalaï Lama.
9H 29 : Un communiqué de presse serait en préparation au ministère des affaires étrangères. Selon des sources bien informées, la teneur de ce message serait sans équivoque – les curés patchouli sont priés d’aller léviter ailleurs –
La France et la petite cuiller reviennent très fort dans le jeu diplomatique international.
10H10 : Photo de famille – Nicolas Sarkozy réclame de tenir l’ardoise en place centrale de la photo de classe. Le président Russe Medvedev lui rappelle opportunément qu’il l’a vu chouravé tous les stylos de la salle de travail. Le président français lui vend pour deux euros symboliques la Guadeloupe à la condition express qu’il la ferme.
Un protocole d’accord est conclu. Nicolas Sarkozy doit s’enfiler trois vodka pour entériner la décision. Nouveau compromis historique : Le problème des Antilles est réglé et le président français conserve six beaux stylos Mont-Blanc dans leurs étuis d’origine.
Une déconvenue toutefois, le président français se retrouve un poil excentré sur la photo finale.
10H 22 : la séance plénière commence. Barack Obama propose de bosser un peu même si tout est déjà finalisé. Nicolas Sarkozy bravache et déterminé demande que l’on ferme les fenêtres qui laissent passer les échos contestataires d’une manifestation anti G20
– « tout ce peuple dehors sans Rolex et qui a raté sa vie m’écoeure » déclare t’il officieusement à son voisin Turc
Barack Obama qui porte une montre à cent euros apprécie modérément.
La tension reste vive.
10 H 28 : La climatisation étant en panne, la proposition française est rejetée à l’unanimité. Nicolas Sarkozy dans un geste spectaculaire qui fera date se lève théâtralement avant finalement de se rasseoir.
Silvio Berlusconi toujours taquin, lui retire sa chaise au dernier moment. Le président français s’écroule littéralement avant d’opérer un rétablissement miraculeux.
Toute la salle se gondole Nicolas Sarkozy un peu pompette se renfrogne – Angela Merkel se contient par solidarité :
Le couple Franco-allemand sauve les apparences. L’ambiance se détend.
11:38 : Le sommet a pris un peu de retard – Pendant une pause, on remarque un aparté entre le président français et son homologue mexicain. De source autorisée, on indique qu’il est question d’un petit paquet oublié à l’hôtel du milliardaire Hernandez Martinez, narcotraficant supposé.
– Tonton pourquoi tu tousses ? – lui balance hilare et dans sa barbe le président Lula entre deux arabica.
En son for intérieur NS se promet de déclarer la guerre au Brésil à la première occasion.
11 H 43 : La séance plénière reprend.
12H 37 : « quelqu’un a t’il une idée pour résoudre la crise ? « demande avec autorité Gordon Brown à ses hôtes qui plongent illico dans leurs notes en prenant des airs super affairés.
12 H 38 : Nicolas Sarkozy sentant que son heure d’accéder à la postérité vient de sonner propose solennellement un mini-décret avec date de péremption contre les chiens méchants.
13 H 38 : flottement dans la salle. 13 H 39 : Rires contenus 13H 40 : messes basses 13H 41 : ricanements divers 13H 42 : silence lourd et pesant
13H44 : « et si on allait casser une petite croûte » propose le premier ministre indien Manmohan Singh, qui sauve diplomatiquement l’affaire.
13H 45 : soulagement général – la séance est levée – Nicolas sarkozy se renseigne auprès de ses conseillers – « quoi j’ai dit une connerie ? »
– « mais non mais non monsieur le président pensez donc » rassurent fissa les sherpas français un peu livides quand même.
13H 54 : Nicolas Sarkozy déjeune au côté du dirigeant japonais Yasuo Fukuda ; peu inspiré et pour fendre la glace, il déclare que « le Sumo est un sport de gros lourdaud Nipponno-chiraquien » Le japonais impassible et souriant rompt immédiatement ses relations commerciales avec la France.
– » déjà qu’on n’ en avait pas des masses…. » déclare en off la ministre des finances Christine Lagarde tout en affirmant officiellement que la crise touche à sa fin.
cherchez Charlie….
14H 38 : reprise de la séance de travail du G20.
Au bout d’une heure d’un « brain storming » laborieux et stérile, Barack Obama et Gordon Brown décident de ne rien décider tout en faisant semblant d’avoir décidé quelque chose. L’assemblée est enthousiaste. C’est à un véritable consensus international historique qu’on assiste enfin. Les responsables politiques chantent à l’unisson et en chorale, une chanson paillarde qui choque quelque peu la présidente argentine Kirchner.
Silvio Berlusconi, toujours courtois avec les dames, lui met la main au cul. Tout s’arrange.
C’est beau un concert des nations. Le climat est au beau fixe. 15 H 45 : Le communiqué de presse final est rédigé. Nicolas Sarkozy, privé de son pain au chocolat, menace de claquer la porte avant de s’apercevoir qu’il est resté seul dans la salle.
Il envoie un sms vengeur à Carla – tous des cons –
16 H 17 : Il improvise une conférence de presse sur le perron du centre de conférence et déclare avec une certaine emphase :
– c’est encore moi qu’ ai tout fait –
avant de prendre conscience qu’il n’y a que Jean-Pierre Elkabach (et encore…) à écouter sa déclaration, tous les autres journalistes entourant frénétiquement Barack Obama quelques mètres plus loin. 16 H 32 : Nicolas Sarkozy quitte furieux le G20 en menaçant de tout faire péter. Son avion présidentiel ayant encore une avarie, il rentre en France en mobylette peugeot subventionnée.
Pas gagné pour traverser la manche. Il vire Streiff le patron de PSA déjà viré.
« Nicolas Sarkozy sauveur du monde libre » titre le Figaro.
Une fillette de six ans est morte samedi, mordue par deux dogues allemands appartenant à sa famille. Les agressions canines ont fait une trentaine de décès en France en vingt ans. Alors, faut-il durcir la législation sur les chiens dangereux?
Oui . 80.40% . Non . 19.60%
Après 243 lois (grosso modo) sur les chiens dangereux, les lecteurs du Figaro, toujours en pointe dans les combats sociaux politiques essentiels en réclament une 244éme (avec en Bonus, déjà 67 commentaires sur le Figaro.fr, à l’heure où j’écris ces quelques lignes).
Une loi bien sûr, pas un vague décret réservé aux anecdotiques stock-options, ou quelques propos volatils mais volontaires sur la nécessité de moraliser le capitalisme.
Quand Le chef de file des députés socialistes, Jean-Marc Ayrault, déclare samedi sur LCI être « pour la suppression des stock-options, pendant cinq ans, (et pourquoi pas six pendant qu’on y est) sauf pour les entreprises naissantes » on tremble à l’idée qu’il pourrait un jour mettre ses menaces à exécution en accédant au pouvoir avec ses amis bolcho-révolutionnaires Lamy et Strauss Kahn.
Heureusement que, dans leur tentative radicale de transformation d’une mondialisation libérale indépassable, ils se leurrent.
Car, il faut bien l’avouer, l’ électorat se fout royalement que l’on marchandise la santé, l’université, la recherche et les derniers services publics, se branle allégrement qu’on restreigne les libertés (du moment qu’il peut continuer à regarder Drucker à la télé) et que le nombre de gardes à vue explose, se brosse tout pareillement que Strasbourg soit en état de siège, au moment de réintégrer l’Otan.
Non, l’électorat lucide quoique retraité, sachant toujours privilégier le prioritaire sur le dérisoire est avant tout préoccupé par la moralisation de l’espèce canine et accessoirement par les vergetures tropicales d’Ingrid Betancourt.
Et je les comprends.
Comme un enfant ce même week-end est tristement mort, pendu sur un toboggan, j’espère bien sûr, que dans l’émotion générale, relayée j’en suis convaincu par l’excellent impacteur Jean-Pierre Pernaut (od), une loi anti toboggan (pas un décret non) sera promulguée illico.
Il est bon que dans le bouleversement général et la confusion mondiale, des repères tangibles soient établis.
Le toilettage du caniche et la déjection canine restant quand même le centre névralgique de la réflexion politique liée à notre civilisation.
Quant à moi, et dans le souci de sécuriser les enfants, le port obligatoire d’une muselière pour Monsieur Lefebvre (pas Jean non, mais le méchant comique) ne me paraît pas forcément superflu.