
8h52 : petit déjeuner de travail. Les chefs d’Etat et de gouvernement du G20 arrivent au centre de conférence Excel de Londres. Le premier ministre britannique Gordon Brown accueille Barack Obama et d’autres dirigeants pour un petit-déjeuner de travail, avant l’ouverture formelle de la réunion, vers 9h30. Nicolas sarkozy exige immédiatement un Banania avec deux tartines beurrées, sinon il quitte la table.

Malaise du côté américain. On frise l’incident diplomatique. Le premier ministre Brown négocie. Angela Merkel conciliante propose un arrangement en offrant une de ses saucisses de Franckort. Finalement un accord se fait autour d’un Nesquick et d’une seule tartine semi-beurrée.
Première victoire incontestable du président français.
L’ atmosphère reste tendue.
9h18 : Selon des sources diplomatiques, Nicolas Sarkozy fumax devant son mug aux couleurs de l’Otan attendrait toujours une cuiller pour touiller son chocolat refroidi. Son homologue chinois pince-sans-rire lui offre une paire de baguettes pour saisir sa tartine. Nicolas Sarkozy feint de se lever avant de se raviser. Selon certaines indiscrétions, Hu Jintao serait prêt à lui rendre sa cuiller si la France mettait fin à ses relations avec le Dalaï Lama.
9H 29 : Un communiqué de presse serait en préparation au ministère des affaires étrangères. Selon des sources bien informées, la teneur de ce message serait sans équivoque – les curés patchouli sont priés d’aller léviter ailleurs –
La France et la petite cuiller reviennent très fort dans le jeu diplomatique international.

10H10 : Photo de famille – Nicolas Sarkozy réclame de tenir l’ardoise en place centrale de la photo de classe. Le président Russe Medvedev lui rappelle opportunément qu’il l’a vu chouravé tous les stylos de la salle de travail. Le président français lui vend pour deux euros symboliques la Guadeloupe à la condition express qu’il la ferme.
Un protocole d’accord est conclu. Nicolas Sarkozy doit s’enfiler trois vodka pour entériner la décision. Nouveau compromis historique : Le problème des Antilles est réglé et le président français conserve six beaux stylos Mont-Blanc dans leurs étuis d’origine.
Une déconvenue toutefois, le président français se retrouve un poil excentré sur la photo finale.
10H 22 : la séance plénière commence. Barack Obama propose de bosser un peu même si tout est déjà finalisé. Nicolas Sarkozy bravache et déterminé demande que l’on ferme les fenêtres qui laissent passer les échos contestataires d’une manifestation anti G20
– « tout ce peuple dehors sans Rolex et qui a raté sa vie m’écoeure » déclare t’il officieusement à son voisin Turc
Barack Obama qui porte une montre à cent euros apprécie modérément.
La tension reste vive.
10 H 28 : La climatisation étant en panne, la proposition française est rejetée à l’unanimité. Nicolas Sarkozy dans un geste spectaculaire qui fera date se lève théâtralement avant finalement de se rasseoir.
Silvio Berlusconi toujours taquin, lui retire sa chaise au dernier moment. Le président français s’écroule littéralement avant d’opérer un rétablissement miraculeux.
Toute la salle se gondole Nicolas Sarkozy un peu pompette se renfrogne – Angela Merkel se contient par solidarité :
Le couple Franco-allemand sauve les apparences. L’ambiance se détend.
11:38 : Le sommet a pris un peu de retard – Pendant une pause, on remarque un aparté entre le président français et son homologue mexicain. De source autorisée, on indique qu’il est question d’un petit paquet oublié à l’hôtel du milliardaire Hernandez Martinez, narcotraficant supposé.
– Tonton pourquoi tu tousses ? – lui balance hilare et dans sa barbe le président Lula entre deux arabica.
En son for intérieur NS se promet de déclarer la guerre au Brésil à la première occasion.

11 H 43 : La séance plénière reprend.
12H 37 : « quelqu’un a t’il une idée pour résoudre la crise ? « demande avec autorité Gordon Brown à ses hôtes qui plongent illico dans leurs notes en prenant des airs super affairés.
12 H 38 : Nicolas Sarkozy sentant que son heure d’accéder à la postérité vient de sonner propose solennellement un mini-décret avec date de péremption contre les chiens méchants.
13 H 38 : flottement dans la salle.
13 H 39 : Rires contenus
13H 40 : messes basses
13H 41 : ricanements divers
13H 42 : silence lourd et pesant
13H44 : « et si on allait casser une petite croûte » propose le premier ministre indien Manmohan Singh, qui sauve diplomatiquement l’affaire.
13H 45 : soulagement général – la séance est levée – Nicolas sarkozy se renseigne auprès de ses conseillers – « quoi j’ai dit une connerie ? »
– « mais non mais non monsieur le président pensez donc » rassurent fissa les sherpas français un peu livides quand même.
13H 54 : Nicolas Sarkozy déjeune au côté du dirigeant japonais Yasuo Fukuda ; peu inspiré et pour fendre la glace, il déclare que « le Sumo est un sport de gros lourdaud Nipponno-chiraquien » Le japonais impassible et souriant rompt immédiatement ses relations commerciales avec la France.
– » déjà qu’on n’ en avait pas des masses…. » déclare en off la ministre des finances Christine Lagarde tout en affirmant officiellement que la crise touche à sa fin.

cherchez Charlie….
14H 38 : reprise de la séance de travail du G20.
Au bout d’une heure d’un « brain storming » laborieux et stérile, Barack Obama et Gordon Brown décident de ne rien décider tout en faisant semblant d’avoir décidé quelque chose. L’assemblée est enthousiaste. C’est à un véritable consensus international historique qu’on assiste enfin. Les responsables politiques chantent à l’unisson et en chorale, une chanson paillarde qui choque quelque peu la présidente argentine Kirchner.
Silvio Berlusconi, toujours courtois avec les dames, lui met la main au cul. Tout s’arrange.
C’est beau un concert des nations. Le climat est au beau fixe.
15 H 45 : Le communiqué de presse final est rédigé. Nicolas Sarkozy, privé de son pain au chocolat, menace de claquer la porte avant de s’apercevoir qu’il est resté
seul dans la salle.
Il envoie un sms vengeur à Carla – tous des cons –
16 H 17 : Il improvise une conférence de presse sur le perron du centre de conférence et déclare avec une certaine emphase :
– c’est encore moi qu’ ai tout fait –
avant de prendre conscience qu’il n’y a que Jean-Pierre Elkabach (et encore…) à écouter sa déclaration, tous les autres journalistes entourant frénétiquement Barack Obama quelques mètres plus loin.
16 H 32 : Nicolas Sarkozy quitte furieux le G20 en menaçant de tout faire péter. Son avion présidentiel ayant encore une avarie, il rentre en France en mobylette peugeot subventionnée.
Pas gagné pour traverser la manche. Il vire Streiff le patron de PSA déjà viré.
« Nicolas Sarkozy sauveur du monde libre » titre le Figaro.
tgb
Mouarf ! ! ! !
J’aimeJ’aime
Quelle sidérante plongée dans les coulisses des Grands qui nous gouvernent !
Merci tgb j’ai enfin compris le fonctionnement des relations internationales.
Alexandre Adler peut aller pointer au chômage.
Il paraît que Philippe Val va être nommé patron de France-Inter. tgb tu as ta chance !
J’aimeJ’aime
@ yelrah – bon résumé :=)
@ Sender – Kwaaaaaaaa le Valtaire à France inter ? merci sarko merci jl Hess – cela prouve indubitablement le côté hyper de gauche du Valet
J’aimeJ’aime
J’ai toujours rêver de participer à ses grandes réunions internationales, alors MERCI pour ce grand moment…mais soudain cela me fait moins rêver …
J’aimeJ’aime
et encore je ne dis pas tout…
J’aimeJ’aime
Du Woody Allen. Magnifique.
J’aimeJ’aime
tu me gâtes tu me gâtes Henri – merci
J’aimeJ’aime
Tu as ton accréditation pour commenter la conférence de l’OTAN à Strasbourg, au fait ?
J’aimeJ’aime
Je sais que tu y étais, ça ne s’invente pas ça. Mouarf.
J’aimeJ’aime
Excellentissime !!!
Merci pour la tranche de rigolade (que ne permet pas vraiment l’actualité récente…)
J’aimeJ’aime
@ cui cui – moi non mais JBB de Article 11 oui http://www.article11.info/spip/index.php
@ agathe – j’ai le don d’invisibilité – trés utile
@ adrien – on a la résistance qu’on peut – merci
J’aimeJ’aime
http://www.g20-livraison.com/
J’aimeJ’aime