Le Barbier de Servile

Dans l’entre soi du monde rêvé de la caste, dans l’intimité télévisée de la pensée salonnarde, dans le creux de la main invisible et manucurée du dessus du panier, l’on peut dire bien des choses abjectes. Il est même recommandé. L’on peut oui, étaler son obscénité de classe avec la suffisance des petits kapos payésLire la suite « Le Barbier de Servile »

C’est ma tournée !

Il s’appelle Bernard. Tout le monde l’appelle Boris. Personne ne sait pourquoi. Quand on entre dans le troquet et qu’on l’aperçoit on dit « salut Boris » il répond immanquablement : fhafhiefhuordukjbnd une sorte de borborygme affable. Accroché au comptoir, il tient la permanence du Balto, le bistrot PMU du coin de ma rue, du matin auLire la suite « C’est ma tournée ! »

Renifler de la merde et trouver que ça pue

 Je n’ai jamais bien compris pourquoi les gens s’offusquaient de la télé poubelle, à renifler de la merde tout en s’indignant que ça pue. Et à participer au buzz et à l’empuantissement dans la complicité du scandale programmé. Il y a sans doute dans cette contradiction tout le paradoxe du badaud d’accident, mélange de voyeurisme,Lire la suite « Renifler de la merde et trouver que ça pue »

Liberté Egalité Pièces détachées

Ainsi donc en 2014, monsieur Kron, avec la caution de Macron and co, je dis monsieur mais je pourrais aussi bien dire le traitre, l’ordure, la saloperie Kron, a bradé le fleuron industriel Alstom et l’indépendance énergétique française, donc notre indépendance politique où ce qu’il en reste, à Général Electric c’est à dire aux américains.Lire la suite « Liberté Egalité Pièces détachées »

Faut arrêter de rien lâcher ; faut prendre.

Je me souviens il faisait gris, je marchais, vu que plus aucun transport ne fonctionnait, ça devait être novembre ou décembre 95, durant les grandes grèves contre le plan Juppé. Plus je marchais, plus les voitures se faisaient rares, jusqu’à me retrouver seul au milieu du boulevard dans un grand silence étonnant. Perplexe, j’essayais deLire la suite « Faut arrêter de rien lâcher ; faut prendre. »

La startup notion

Un employé d’un Jobcenter berlinois «Nous proposons aux entreprises du matériel humain bon marché» Si les romans d’anticipation avaient en général bien vu le système d’aliénation, de surveillance globalisée et de servitude volontaire à venir et venu, s’ils nous avaient appris et pour cause, après les expériences fascistes et communistes désastreuses, la perversité des étatsLire la suite « La startup notion »

Du faucon au faux cul

Les mercenaires de la politique mentent. Ils mentent à s’arracher les dents. Ils changent d’avis comme de calbut, l’opportunisme leur servant de conviction et de plan de carrière. Ils mentent tant et tant que dans leurs têtes ça finit par faire des noeuds, des tensions, des hiatus. De la langue de bois à la langueLire la suite « Du faucon au faux cul »

L’apocalypse selon wall street

– En termes de croissance, une catastrophe naturelle est une bonne nouvelle » S Soumier (économiste BFM) Faut pas croire qu’ils sont dans le déni non non. Le 0,001 % des fossoyeurs de la planète ou plus exactement, l’espèce de cons destructrice de toutes les autres espèces (dont la leur), ceux qui ont tout pendant queLire la suite « L’apocalypse selon wall street »

Faudrait quand même que quelqu’un pense à changer les piles (ou pas) !

« Vaincre Macron » dit il. Je n’ai lu que le titre, c’est tendance, et le contenu ne devrait pas manquer d’intérêt vu la qualité de l’auteur (Bernard Friot) mais c’est quand même faire un bien grand honneur au foutriquet sorti de la cuisse de Rothschild que de chercher à l’affronter. Défaire celui qui futLire la suite « Faudrait quand même que quelqu’un pense à changer les piles (ou pas) ! »