OUI-OUI à Versailles

Aujourd’hui en direct du congrès de Versailles, le Parlement, en ces lieux royaux réuni, vous déclare :

Peuple de France toi qui a voté à 55% NON à la constitution Européenne tu peux aller te faire f…
 

Forfaiture, imposture, déni de démocratie ?

Ah bon, parce que vous pensiez encore vivre en démocratie ? Que sérieusement à travers de petits isoloirs tout au fond du jardin, on vous demandait franchement votre avis ?

A ceux qui auraient loupé un épisode je rappelle qu’aux dernières élections présidentielles nous eûmes le choix entre Sarko/Glucksmann et Ségo/BHL

Un choix draconien en effet.

ET que si malencontreusement élue, la Nunuche évaporée, pour laquelle dans un moment d’égarement j’eus la faiblesse de voter, nous eut conçu un gouvernement, nous aurions touché dans l’ordre, grosso merdo, un Strauss Kahn aux finances, un Kouchner aux affaires étrangères, un Lang à l’éducation, une Amara aux quartiers difficiles  et un Attali quelque part…

Ça ne vous rappelle rien ?

Et que fondamentalement donc, peuple de France, tu eus pour choix à la cantine électorale du Flunch mondialisé, non le plat que tu convoitais mais bien la couleur de l’assiette du plat unique que de toute façon on t’imposait, ce qui relativise assez peu le plaisir gustatif.

Nos chers socialistes donc, censés représenter une opposition qu’une équipe de chercheurs du CNRS cherche en vain au microscope électronique, avait aujourd’hui en ce congrès Versaillais la possibilité historique de redonner la parole au peuple.

– Au… peuple…. ?… Non je ne vois pas ….-

nous déclare, François Hollande, boycotteur officiel de suffrage populaire.

Certes entre les oui-oui à Versailles, les oui mais, les oui mais non, les non mais oui (mention spéciale à Peillon) et les non non, nos sociaux-démocrates alter-rien-du-tout, étaient trop fort investi en ravalement d’immeuble, rue Solferino, et en quête d’un consensus de façade dont à l’heure actuelle tout le monde se fout, pour faire de la politique.

Car plutôt que de politicarder une calculette sur les genoux pour savoir s’ils allaient mettre Tarbes dans leur escarcelle et si en s’alliant avec Dray ils allaient botter le cul à Valls tout en réglant son compte à Montebourg, ils auraient pu dans un sursaut honorable et une stratégie enfin couillue, se mettre au moins d’accord sur une chose et ils en avaient pour une fois les moyens :

Redonner la parole au peuple.

Tu parles Charles !!!

Indignes on avait l’habitude mais cons en plus.
Va falloir s’y faire.

En ces temps d’impudeur, et hormis quelques élus de gauche, Hamon, Emmanuelli, Melanchon et une poignée d’autres (j’ai la liste) qui sauvent l’honneur et la décence d’un PS en voie de gamélisation, je ne peux que rappeler au peuple rebelle qui s’apprête avec mérite et Prosac à voter aux municipales massivement, non pour ces touristes socialistes à tricots de peau douteux, mais contre le vieux jeune marié de la Lanterne, qu’il (ce peuple rebelle) est bien plus grand qu’eux (ces élus de chez Casto)

Car s’il existe encore une résistance dans ce pays, on le doit plus aux caissières de chez Ed en grève de code barre, pas bon pour le moral des méninges, qu’à la dinde Royal en thérapie conjugale et télévisée.

Et je le dis comme je le pense, faut être sérieusement désespéré pour voter encore Delanoé à Paris et résister à la tentation désopilante du vote révolutionnaire : la distrayante et calamiteuse Panafieu.

Voter a gauche malgré eux, me devient un exercice extrêmement douloureux je le confesse.

Car au moins et faut voir le côté positif de l’affaire, le Narkozisme nous aura débarrassé opportunément d’une belle brochette d’écornifleurs bedonnants et ce tri sélectif (pléonasme) nous auras permis enfin de mettre dans la poubelle jaune quelques vieux résidus de Mitterrandisme dont on n’avait plus l’usage. (Mais vous savez comment c’est, on accumule on accumule….)

Malheureusement la purge n’est pas finie et en ces jours de fin d’ouverture ou un Michel Rocard même, saute à pieds joints tout seul dans le container, le camion poubelle se profile et se pointe un peu tôt.

C’est dommage, il nous restait encore de l’encombrant.

Oui peuple orphelin de gauche, pour finir ce tri écologique  je vous propose :

– Ce lien fort utile : dénonciation.com (à ne pas confondre avec délation) où vous apprendrez fort pédagogiquement et c’est la moindre des choses, qui est qui, qui vote quoi, et qui essaie de passer entre les gouttes (vous verrez c’est étonnant).

– De le noter quelque part sur vos agendas et de vous en souvenir lors des vaines élections prochaines…

Car non seulement une autre Europe est possible, mais elle est inévitable.

D’une manière ou d’une autre….

tgb

Passe ton Bac d’abord…

Je m’en souviens comme si c’était hier….

Le jour où j’ai décroché mon bac Mac Do, option Pizza Hut, avec mention Pepsi, j’ai fait une sacrée nouba..

Tournée Big Mac arrosée de Diet coke
Le grand jeu.

J’entrais avec fracas, non sans une certaine fierté, dans une société de civilisation sauce Ronald et ketch up..

A consommer sur place ou à emporter.

Après avoir obtenu brillamment ma dernière UV Carla Bruni, ce diplôme m’ouvrait enfin les portes de stages de manager polyvalent et gestionnaire de terrain, rémunérés 300 euros, chez Leader Price, Starbucks coffee, voire Flunch carrément :

Une consécration.

Grâce au ministre-stagiaire Xavier Bertrand (DUT Procter & Gamble) je pouvais enfin prétendre gagner 10 fois plus qu’un ouvrier chinois et réévaluer par mon seul exemple, la valeur travail, tandis que le groupuscule gauchiste Génération Précaire, ces dégénérés archeo-bolcheviques avaient l’outrecuidance de considérer cette rémunération XXL comme une insulte à notre jeunesse avachie…

Salauds de staliniens.

Pendant que notre Grand Timonier (C.A.P TF1) injustement en vrille dans les sondages, moralisait courageusement avec ses petits poings, le méchant capitalisme sauvage et l’odieuse spéculation bourgeoise s’infligeant moult jet-lag dans le jet privé de son ami Bolloré (BTS St Maclou) le génial Attali, (Deug de chez Leclerc) phare de la pensée moderne et grand éclaireur de l’orthodoxie sociale abolissait les odieux privilèges des chauffeurs de taxi nantis et profiteurs sous le regard attendri de la veuve Ségo (ENA promo Michel Drucker)

J’accédais enfin au pouvoir d’achat.
Manquait plus que le pouvoir de payer.

J’ai bon espoir

tgb

Même pas peur

Il fut un temps où les aristocrates russes magnifiaient leur banqueroute en se faisant sauter le caisson juste après avoir éclusé une bouteille de vodka.

Ça avait de la gueule.

Il fut un temps où la cavalerie polonaise montait à l’assaut des panzers allemands sabre à la main.

C’était con, mais ça ne manquait pas de panache.

Il fut un temps ou Danton, allant à l’échafaud, balançait au bourreau avec aplomb – Tu montreras ma tête au peuple, elle en vaut la peine ! –

La classe.

Il fut un temps pas si lointain où Salvador Allende, un certain 11 septembre 73, préférait mourir les armes à la main, en son palais de la Moneda avec ses camarades, plutôt que de négocier une médiocre survie en un exil doré…

             Respect.

(quand même mieux que les sanguinaires généraux Pinochet ou Suharto crevant dans leurs lits en légumes grabataires ne commandant même plus à leurs sphincters)

                            On a la mort qu’on mérite.

 Il fut un temps où les convictions, les principes, ou même, mot terriblement démodé et scabreux j’en conviens, l’honneur, valait largement le sacrifice d’une vie.

Quand la mort donnait un sens aux valeurs dont on se réclamait
Quand le savoir-vivre donnait du savoir mourir et qu’on ne confondait pas orgueil et vanité, muscles et gonflette, amour et Carla Bruni.

Sans idéaliser, il fut un temps où, on préférait le seppuku (trivialement nommé hara-kiri) à la la honte ou au déshonneur.

Les temps ont bien changé

A l’heure de la vulgarité d’état, du petit président médiocre et ridicule, nouveau petit riche, parvenu au quinquennat dans un yacht d’occasion prêté par un ami (faut pas jouer les riches quand on n’a pas le sou disait l’autre) l’élégance comme le CAC40 est sérieusement à la baisse.

Exemples chevaleresques

Pour s’excuser d’avoir dégueulassé toute la côte atlantique avec son Erika de complaisance, Thierry Desmarest (patron à l’époque de Totalfina) dans un élan de générosité fort compassionnel, offrit une journée de son salaire soit  22OOO francs

On voit l’envergure du bonhomme

Lagardère junior, fils à papa et frère de, accusé de délit d’initié préféra passer pour incompétent plutôt que malhonnête.

On découvrit assez vite qu’il cumulait les deux.

Nanard Laporte, médiocre secrétaire d’état aux sports et casinotier en short tout en grande gueule et dans le registre couillu ‘c’est pas moi c’est ma sœur’ dédicaça avec fair-play sa branlée rugbystique à ses joueurs…

Super mentalité de winner en effet.

Oui aux salaires, aux honneurs, aux prébendes, aux voitures et call-girls de fonctions non aux emmerdes qui vont avec.

En ces temps bénis ou les donneurs de leçons prédateurs, décideurs, tout en parachutes dorés nous expliquent qu’il faut prendre risques et responsabilités, conjuguer audace et esprit de compétitivité en bon entrepreneur, il est assez jouissif de les voir à plat ventre au premier coup de canon du dernier coup de vent boursier.

Quand le premier de la classe (dominante) Daniel Bouton à la chasse au lampiste breton, propose six mois de salaires (pourquoi 6?) pour se dédouaner de sept milliards de pertes sèches on peut constater une fois de plus que le big-boss de la société générale (plutôt qu’un coup de pouce publicitaire un majeur fièrement dressé eut été plus judicieux) fait partie (comme les copains) de cette race d’entrepreneurs bien nés assez doués pour la reptation.

Pour justifier de leurs salaires exceptionnels les cadors de la ploutocratie libérale devraient au moins nous donner l’illusion d’être des êtres exceptionnels justifiant leurs transferts à coups de millions en période de Mercato

Je t’en fous.

Quitte à passer pour un tricheur autant se la jouer sauvage et mafieuse.
Un poutine espiègle  au moins tout à sa logique féroce, ne se serait pas contenté de faire porter un chapeau un peu grand à un obscur trader un peu benêt et mégalo, collabo de chez Davos, catholique pratiquant et conseiller municipal RPR en son temps de Pont-l’Abbé (Finistère 8ooo habitants) mais l’aurait balancé direct par la fenêtre avec pertes et profits.

Un suicidé au moins c’est pas bavard.

Qui se soucie d’un petit soldat conventionnel et lambda broyé par la machine folle à Wall street ?

( Jérôme Kerviel trader facétieux, arrivant au pôle financier de Paris en Berlingo – pas très Hollywood-sexy-glamour, tendance franchouillarde quoi, la méga-production du petit spéculateur )

Non seulement, tricheur le Bouton, mais petit joueur au petit bras un peu con. Auteur d’un très médiocre polar pas très Dostoïevskien.

Tout ça pour dire que si c’est à l’épreuve du feu qu’on mesure la Société Générale, ben le général Bouton en son état-major est du genre poltron-tous-aux-abris-couvrez-moi.

Quand, les forces soi disant vives, d’une société décadente et repue ont plus peur de rater le feuilleton dominical ou les soldes de janvier que de se battre pour leur idéal (même tristement financier) on peut se dire qu’irrésistiblement les soldats de misère, un cutter a la main, n’ont pas fini de botter le cul à ces polytechniciens obèses du bouclier anti-missiles et de la frappe chirurgicale.

Mains propres mais pas de mains.
 
A mon humble avis, le jour où une poignée de révolutionnaires résolus, considérant avec allégresse que décidément c’est un beau jour pour mourir et pour virer les forts en thème de leurs charentaises à dividendes, cette poignée là ne devrait faire qu’une bouchée de ces maîtres du monde-ci furieusement pétochards, pleurnichards et baisseurs de froc de première au premier Trafalgar.

Saigneurs ou grands seigneurs de la ploutocratie ?
Même pas plouCtocrates.

Seuls ceux qui n’ont ni peur de rire, ni peur de mourir (ou de rater l’épisode du feuilleton du samedi soir) sont les maîtres du monde.

Même pas peur !!!

tgb

Photo du haut : Fortino Samano, révolutionnaire membre de l’état-major de Zapata photographié par Augustin V. Casasola, quelques minutes avant qu’il ne soit fusillé , en 1913.

Rien de personnel

Prenez un garçon charmant, propre sur lui, éloquent, un peu lisse sur les bords, leader attardé de mouvement étudiant (l’unef), contestataire certes mais bien coiffé, revendicateur oui mais bien poli, le genre syndicaliste élevé en plein air, avec label CFDT, le genre à s’essuyer les pieds sur les acquis sociaux avant d’entrer dans la carrière ou le compromis (c’est pareil).

Présentable quoi. Druckérisable même. Un profil de dimanche après midi France 2, à capter le cœur de cible, la ménagère de plus ou moins cinquante ans.

Félicitez le pour sa victoire politique contre le CPE. Géniale stratégie qui mit sur la touche un certain Villepin, dernier obstacle au triomphe présidentiel du frangin cadet du vice-président du medef qui enterra d’autant le contrat précaire hier qu’il peut démolir carrément le code du travail aujourd’hui.

Laissez Bruno signer bien responsablement durant l’été une réforme sur les universités avec dame Pecresse, laissez le déclarer qu’il serait « irréaliste » d’en exiger le retrait, puis un poil dépassé par le mouvement étudiant, laissez le prendre le train en marche pour mieux en descendre avant de rejoindre une liste socialistement correcte et politiquement parisienne.

Attendez quelques mois à feu doux, laissez le troquer le tee-shirt estudiantin contre la cravate assermentée du député d’ouverture :

Ça commence à ressembler à ça 
 

                                                                            Manuel Valls

Faites mijoter quelques années encore et avec un peu de réussite et d’entregent ça peut finir raisonnablement, en lobotomisateur de cerveau disponible sauce TF1, puis en censeur zélé et servile de Figaro-coiffure pour marchand de canons sauce UMP.

Non rien de personnel, rien contre le petit mignon Juillard, juste l’étude d’un parcours programmé, d’un glissement progressif à coups de petites touches par ci, de petits reniements par là, de concessions pragmatiques et d’ambition légitime.

Rien de personnel non, juste le jeu naturel de l’ascension dans la hiérarchie politicarde à coups d’accommodements réalistes, d’arrangements à l’épreuve du réel, d’entorses à la conviction sincère, de renoncements lucides face aux immatérielles utopies de nos 20 ans.

De compromis en compromissions, de tactiques de courants en logiques de pouvoir, on finit par intégrer la nomenklatura et ses privilèges, par boycotter le congrès de Versailles, par trouver décente la rémunération de Strauss Kahn, la politique de Blair et considérer même Ségolène Royal de gauche, tout en maquillant les comptes de campagne avec du maquillage.

On naît révolutionnaire, on se rémunère protestataire et on meurt notable de chez notaire.

On veut changer le monde et c’est le monde qui nous change,

Jusqu’à ressembler à ça :

                                                                                   Etienne Mougeotte vice président de l’UNEF dans les années 60

ex vice président du groupe TF1, directeur du Figaro aujourd’hui. 

Cruel.

tgb

what else ?

Entendu à la tv :

– La question n’est pas de savoir si on est pour ou contre le libéralisme la question est de savoir comment s’y adapter –

Quand même curieux ces idéologues du catéchisme libéral, qui à l’instar d’un Baverez ou Marseille cumulant la confortable sécurité d’emploi du fonctionnaire aux joyeux profits du consultant privé passent leur temps à nous vanter les mérites de la libre concurrence et les avantages de l’émulation par la compétitivité tout en nous expliquant qu’il n’y a pas d’autre monde possible.

La concurrence entre tous et pour tout, sauf pour les idées.

Ces drôles de paroissiens de l’ultra-compétitivité pour les autres, avec ceinture et bretelles, parachute ventral, dorsal et doré nous proposent donc une sorte de supermarché idéologique où comme produits politiques vous avez le choix entre le libéralisme et rien.

D’autant plus curieux, que cette étrange conception de cette mondialisation là nous donne au final le monopole en vin de Bordeaux d’un Robert Parker imposant son goût personnel comme goût universel (la Parkerisation) et d’une Anna Wintour directrice du magazine Vogue uniformisant la mode à son seul jugement tout puissant.

Je ne parle même pas de Microsoft.

Quand la concurrence aboutit au final à un monopole on n’est quand même en droit de se demander si on ne nous vendrait pas une immense escroquerie du genre :

Pour nous ; Le beurre l’argent du beurre et la bite du crémier, et pour vous le reste.

Je sais bien que le paradoxe est la vie et que nous sommes pétris de contradictions mais par exemple quand je découvre dans le NOUVELOBS.COM  du16.01.2008 à 13:48

LIBAN : Bush exige la fin des « ingérences » de la Syrie et l’Iran

Je me dis songeur qu’il est quand même assez bizarre que des gens identifiés pour leur absence d’humour exigent sérieusement la fin des ingérences en faisant eux-mêmes de l’ingérence.

L’habitude creuset de la normalité sans doute….
 
Tout pareillement chez nous, quand un président démagogiquement populiste, en ultra-chute libre dans des sondages s’affole malgré son parachute ventral, dorsal, et doré médiatique et part à la pêche aux moules municipales en dénonçant les quotas de pêche qu’il a signé la veille tandis que son boutefeux de colonel ministre annonce des quotas d’immigrés, Je ne peux m’empêcher de me demander si dans ce monde sans pitié il vaut mieux naître immigré ou poisson.

L’un nourrissant l’autre à l’occasion.


Au moins peut-on noter que Bobby Fischer, génie excentrique de la diagonale du fou, symbole en son temps de la victoire du capitalisme sur le communisme et jeté aux poubelles de l’histoire parce que politiquement ingérable est mort à 64 ans.

64 comme autant de cases sur l’échiquier.

En conclure que seuls les barges non-conformes et rebelles restent quelque peu cohérent ?

 Sinon et ça n’a rien à voir on peut remarquer que le syndrome pharaonique frappe encore :

Apres Fred Chichin des Rita Mitsouko, Carlos de chez papayoulélé est le deuxième supporter de l’idiot présidentiel frappé par un cancer foudroyant.

On parle déjà dans les milieux autorisés d’une malédiction divine touchant à tous les ringards embarqués dans le bouillon de sous culture présidentielle

Gilbert Montagné flippe pendant que le fin papiste Bigard un kawa à la main nous déclare :

What else ?

tgb

Tartufland

Ce que j’aime chez les tartuffes c’est que plus ils exhibent leur vertu mieux ils planquent leur vice.

C’est même à ça qu’on les reconnaît…
Les hypocrites.

On peut être persuadé à coup sûr que l’évangélique de la haute morale acrobatique et tout en dividendes puritains cache au fond de son placard, entre deux strings, quelques belles saloperies inavouables.

Les Savanarole maniaques de l’allumette, les VRP du lance-flamme et de l’extincteur deux en un, les sauveurs de la grande Arche de Zorro faisant du néo-colonialisme sans le savoir, les experts BHL de la gare de triage à la grande foire aux victimes idéologiquement rentables, les téléthonniens humanitaires du show-biz compassionnel sponsorisés par la star Ac, les rentiers de l’ingérence caritative et de la charité bien ordonnée, les dames patronnesses de la banlieue ouest propriétaires officielles de pauvres agrées (mes pauvres), les haut commissaires à la solidarité active  (quid d’une solidarité passive ? )  ont dans le grand théâtre de la sensiblerie télévisuelle et audimatée et dans le registre – touche pas à mon génocide – la larmichette facile et la glande lacrymale entraînée.

Normal : c’est Kouchner qui coache.

Mais plus foutage de gueule que Guy Moquet au Fouquet’s y a t’il ?
Oui Il y a.

Un exemple récent et particulièrement obscène
George W. Bush au mémorial Yad Vashem.

Pendant que le criminel de guerre yankee, le dégaîneur du derrick texan, qui s’il était le vulgaire boss d’un pays faubourien pourrirait dans une chambre froide en attendant le TPI, regrette, l’œil tout mouillé, que L’US Air Force n’ait pas lors de la dernière guerre mondiale bombardé Auschwitz pour s’opposer à ‘la solution finale de la question juive’, il oublie bien volontiers de restituer le chèque de grand papa Bush tiré sur le compte des déportés d’AUSCHWITZ-BIRKENAU condamnés aux travaux forcés.

1, 5 millions de dollars provenant de la Consolidated Silesian Steel Company, hérités dans les années 80, et que Georges père avait eu la décence de refuser.

Pas junior.

– les bons comptes font les bons amis
– dixit la momie de Sharon

Si on n’est certes pas responsables de l’insanité scabreuse de nos aîeux – en l’occurrence ici un grand-papa collabo de nazi enrichi sur des monceaux de cadavres – on n’est pas non plus obligé d’en accepter l’argenterie.

Qu’on soit sincèrement bouleversé devant un mausolée consacré à un monstrueux génocide, laboratoire industrialisé d’une extermination raciale est la moindre des choses, mais que le cuistre du puritanisme pétrolé, que le born again de mes deux guerres impériales verse, du haut de son mirador, une larme de crocodile (ou pas) sur l’origine de la fortune de la dynastie Bushienne me laisse quant à moi perplexe.

Point focal du realpolitik gerbant ou de la schizophrénie nauséeuse.

Je sais bien que le pouvoir Israélien, fabriquant besogneux de bantoustan palestinien et de quelques réserves zoologiques d’indigènes arabes,

histoire de….

a, par les temps qui courent, les amis qu’il peut.

 Pas sûr que ce mauvais ami compatissant° vaille un bon ennemi.

tgb

– °on notera d’ailleurs que W fit l’honneur à Arafat de ne pas s’arrêter sur sa tombe, c’eût été insultant pour Yasser

j’avale pas

Il avait bien les boules, le plouc.
Le neo-plouc de chez Fauchon (Faux/jeton ?)
Du genre angine blanche qui passe pas.
Qui coinçe dans la glotte…
Opéré du phlegmon fissa.
Le rossignol frelaté des amygdales
La castafiore de la conférence pressée
Le Showman du bonneteau tout aphoné du slogan :

– Une politique de civilisation Morin/Bigard
– Moins de fonctionnaires plus de TF1
– Le boulot qualitatif c’est vous/Le salaire quantitatif c’est moi
– OGM/35H/immigrés un jour sur deux
– Echange deux Carla et Cecilia contre une Ingrid B. (C’est pour un sondage)

Avez vous remarquez comme les nanas du plouc ne votent jamais pour lui ?

Deux bagues pour le prix d’une (Tu m’étonnes)

Sucette story à l’élysée
Même Opinion way fatigue
C’est dire
.
Pendant ce temps là il neige sur Bagdad

Le climax

 et il pleut sur Paris

Les soldes. 

 Hilary non plus avalait pas

 c’est pas comme Monica…

Une larme à la télé
10 points dans les sondages
et la come back kid du mélo
‘becte’ l’Obama.

Touche pas à la femme blanche
Negro. Sur un storytelling signé Bill

On s’en fout On vote John Edwards
le seul un peu à gauche

Un qu’avale bien
C’est le néo-catho
De chez Bush et caniche
Entre deux piges
Le neo-con du quartet
Et de l’UMPS

Anthony Blair dit Tony

Qui aime le son des socialistes
Qui émargent pour 1million de dollars
Le soir au fond des bois de
chez JP Morgan (en attendant mieux)

Tandis que DSK lui-même au FMI….

Avez vous remarqué combien tony ressemble de plus en plus à Laurel de chez Hardy …

Un qu’avale plus du tout
c’est Suharto (Indonésie)
Qui va crever
enfin
Mais dans son lit…
Le salaud.

Entre deux cochons
Chinois et fluos

Vaguement modifiés
En lampe de chevet ?

Même pas.

tgb 

Trois mariages deux divorces un enterrement

Le futur mari de la chanteuse n’est pas un bon coup.
Trop speed, trop pressé, trop zappeur.
Ce n’est ni l’homme des préliminaires, ni l’homme de la clope après l’amour, mais bien le spécialiste du coïtus interruptus, voire de l’éjaculation précoce.

– Mince encore taché mon costume de chez Smalto –

Vous avez aimé Jackie Kennedy vous adorerez – Cecilia, Carla, Gloria, Sheila, Cata, Rita, Rachida, Lola, Bertha, Gotha, Coca, Rama, Berezina…

– Juré craché la femme de ma vie-

Vous avez été ému par le petit Pierre-l’ainé-des-Nagui-de-Bocsa, le petit Jean-à-scooter-ADN, le petit Louis-bonne-chance-mon-papa, le petit Aurélien-à-capuche-en-plein-cagna, vous sortirez vos kleenex pour le baptème (ou barbitzva) de la prochaine rumeur du prochain héritier de la prochaine chanteuse à botox et en cloque :

le petit « pluscinqpointsdanslessondages »

Joli prénom pour un deuxième mandat.

Avec tout ça, ça devrait bien encore tenir un an.
Voire dix
Faut du buzz coco !!!

Proverbe Sarkozien :

– Quand français pas à la noce président sortir carrosse
Quand croissance être avorton président chauffer biberon –

Ringard 1er donc, chef-DRH du merdef, le dernier néo-con du monde, entre un code du travail à démolir (pendant qu’on en fabrique un moins cher en chine ) et un système social à bousiller (pendant que les US lorgnent sur le notre) faignasse touristiquement pipole aux pyramides.

Entre deux idées géniales – pour faire baisser le chômage y’a qu’à virer les chômeurspour régner sur ces veaux, y’a qu’à les cliver jusqu’au trognon – (pas machiavélique le gars juste un peu cynique) et si ça pas suffire alors juste balancer trois mots à la con – politique de civilisation° – (celle d’euro-Mickey sans doute) ça occupera toujours les experts de tout sur rien le temps qu’on trouve aut’chose, le chanoine de Neuilly tout onctionné encore par la bénédiction papale (et non mammaire – assez de mariage dans la famille dit elle – ) sniffe sa blanche en vue d’une conférence de presse garantie sans vodka.

Il y a eut donc Cécilia Sarkozy et Richard Attias à Petra, il y aura Carla et Nicolas itou ; le cocu vaniteux et vexé se la joue rancunier

On ne largue pas monsieur grincheux comme ça.
petit sms revanchard à son ex : Même pas mal.

En pleine crise de puberté le président. Devrait même bientôt nous faire une poussée d’acné surtout qu’il a encore quelques problèmes de croissance. (Etre le plus petit de la classe c’est dur je le sais je le fus)

Plutôt immature le complexé à talonnettes de la droite décomplexée étalonnée en or. On pourrait en rire si on ne savait que ce badinguet là se balade avec les clefs du camion du feu nucléaire oublié dans le baise-en-ville de la boîte à gants de la limousine garée sur le tarmac.

Le fiancé égyptien en string sur la felouque: – dis donc chérie t’as pas vu mon porte clef Cartier platine/rubis accroché à la clef Van Cleefs and Arpels sertie de diamants de cette foutue ogive atomique ??? –
La fiancée bionique qui se fend la gueule devant Groland : – dans ton cul président !!!!

(on se marre bien sur les bords du Nil)

Nucléaire qu’il vend d’ailleurs en bon vrp Celio de chez tocard and co à n’importe qui qui n’en veut sauf a l’Iran

On a quand même des principes merde.

Oui, ça va finir par nous coûter très cher en pensions alimentaires les caprices adolescents du morveux à Ray Ban. Encore 206% d’augmentation sur salaire à budgéter pour la prochaine séparation à l’amiable d’avec la croqueuse d’homme bling bling…

Sûr; qu’il faudra rogner sur les quelques centimes octroyés aux smicards-faignants-fraudeurs pour faire face, mais faut bien que les gueux participent à la liste de mariage à durée déterminée.

Le CDD est super tendance faut dire.

Pendant ce temps là, bienvenue au séminaire d’entreprise de la succursale, de la multinationale, de la concurrence libre et globale, de l’hyper monopole libéral et mondial de chez Fillion resté comme un con à la maison.

Qui ça ?
Fillon !!! l’adjoint anthracite du DRH

(– A nous deux on va faire du bon boulot – avait dit le boss – Moi le bon toi le boulot – )

(on se marre bien aussi à l’Elysée)

Ambiance produits humains élevés au trans-économique et ingrédients non fumeurs de la machine hygiéniste à produire de la performance super compétitive et méga-atomisante.

Olé !!!

Un idéal tellement bandant que notre belle jeunesse française déprime sur son quatre heures, que les retraités au cerveau disponible se bourrent de tranxène devant Cauet et s’adonnent à leur passe temps favori – la lettre anonyme – et que les salariés tout en précarité de chez – Si T’es Pas Content Tu Te Casses Corporate and Prédator (la STPCTTCCP) – répriment leurs pulsions de carnage général à la séance de vœux du sous-chef-sous-prosac du bureau.

Culture de résultat à tous les étages
Faire du chiffre
Banzaï !!!!!!!!!!!

Par exemple :
Aprés les ordi tombés du camion vive les sans papiers tombés du balcon

– Une demi-douzaine ???  plutôt léger  Camarade Colonel Boutefeux –

: doit faire mieux….

Putain d’audit.
Quand le privé flique le politique.
Moderne vous dis-je….

Faire du chiffre il sait faire le paltoquet à Rolex :
Trois mariages deux divorces (pour l’instant) un enterrement….

Celui par exemple du non à la constitution européenne, par un judicieux convolage en février juste au moment dis donc de la tenue du congrès de Versailles le 04  et de la ratification par le parlement du traité européen le 08 ou 09  !!!

Furieuse coïncidence nuptiale.
Sans compter les municipales…

Mais gageons quand même qu’à force de s’agiter comme ça en faisant du sur-place le petit caïd de la banlieue ouest finira par creuser son trou. Une tombe bien profonde où il viendra faire une oraison funèbre de bon goût et de plus :

La sienne.

Car le jour béni où les français enfin, divorceront d’avec ce gugusse en hyménée politicarde, je vous paie mon billet que ça ne sera pas à l’amiable.

Lorsqu’on bouscule le temps, le temps se venge.

En attendant vive la mariée….


Des casseroles bling bling au cul de la limousine : putain classe !!!!

tgb

 
°(là où Edgar Morin l’auteur heureux du concept n’y voit que du mieux, du qualitatif évident si on a une vision lucide de l’avenir, ce has been président des années Séguela-Tapie-Barbelivien ne jure encore que par le plus, le quantitatif – moderne donc archaïque puisqu’on nage dans le post-moderne depuis bientôt trente ans )