Sous la plage, les pavés

Le Zénith :

8 Mars 2009 sans aucune couverture médias
Meeting du Front de gauche (PC PG)  6500 participants

20 mars 2009  avec large couverture médias
Meeting du PS1000 participants

Oui, le pari de Mélenchon était largement jouable.
un front de gauche uni et élargi pouvait passer devant le PS aux européennes et flirter probablement avec les 20%

ça changeait tout.

Les rapports de force
Les perspectives
Les valeurs

Ça créait

Un choc exemplaire en Europe
L’émergence d’une vraie gauche
Une locomotive alternative

Ne restait plus qu’à établir des passerelles avec l’Amérique du sud
Et l’avenir changeait définitivement de camp.

Mais non, bernique, rien que dalle nada, nothing, oualou,  !

Le NPA n’en veut pas (sauf la minorité Piquet)
Le MRC n’en veut pas (la bande à Chevènement)
Les alters n’en veulent pas (la bande à chacun pour soi, dont Clémentine Autain, touriste politique jouant des coudes pour la photo – mon conseil du jour – qu’elle aille se faire éplucher ailleurs )

Bref le front de gauche de juin sera un chouïa riquiqui.
Les voix de gauche de gauche au NON à la constitution s’émietteront sur 3 ou 4 listes et les politologues abonnés reconnaîtront les leurs.

Encore une occase de raté
Y’en aura pas tant que ça
Surtout par temps de crise
Songer à pas les rater toutes

Donc tout à leur petite cuisine moléculaire, dans leur micro entreprise à petites parts de marché électoral, entre calculs d’apothicaire et plans de carrière, les groupuscules de gauche tout à leur nombril, s’épuisant en de vaines querelles et prétextes à la con, et se disputant le bout du bout du gras, loupent une opportunité historique et nous laissent orphelins.

Comme d’hab.

A l’heure de la misère, de la colère, de cette immense urgence de cette immense attente du peuple de gauche, (exemple : ce film documentaire qui fait salles combles dans mon bled) à l’heure des défouloirs carnavalesques tous les deux mois canalisés par des gentils syndicats qui voudraient pas trop déranger….

Et pendant que la droite de chez dure, méprisante, arrogante, pleine de morgue et d’esprit de classe, flatte les pires instincts, entretient la vulgarité et l’abrutissement dans un espace de liberté chaque jour rétrécit et nous crache au visage….

Nos luttes collectives partent en fumée dans l’atomisation générale.

A la honte que nous inspire ce piteux PS en décomposition, de Rocard en banquise à Valls poseur, héros des lecteurs du point, en passant par Strauss Kahn Fmiste ou Royal pipoliste, à l’heure de tous ces nabots ambitieux à genoux, faisant passer le nain de l’Elysée pour un pseudo-géant qu’espérer encore ?

Je ne sais plus qui écrivait (et je cherche toujours son auteur)

– monsieur nous voulons notre place au soleil !
– alors faites moins de place et plus de soleil jeune homme !

pour l’instant sous la plage, les pavés sont gris.

tgb

Le Discours de Saint Glinglin

Campagne présidentielle – Marseille – 2007

« Si je suis élu président de la République, je ferai voter dès l’été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes, parce que c’est contraire aux valeurs qui sont les miennes »

Traduction simultanée pour mal comprenant :

– ..tention hein mon Medef chéri, faudrait voir à pas trop me les brouter, parce que tu connais pas le Raoul que s’il fait les gros yeux, le monde  tremble sur ses bases… j’compte jusqu’à 3…

1….!!!

Toulon octobre 2008 :

« La rémunération des dirigeants des grandes entreprises doit être encadrée, soit par un accord professionnel, soit par une loi qui serait présentée d’ici la fin de l’année. »

– fais bien gaffe à ton cac 40 mon patronat tout parachuté d’or parce que ça va bien que j’me contrôle zen et tout sinon que je te laisserai éclater ma présidentielle colère et que l’apocalypse à côté ce serait du roupie de sansonnet…

….2….!!!

18 février, au soir de la rencontre avec les organisations syndicales :


« Les dirigeants des entreprises qui recourent au chômage partiel ou au licenciement économique devront s’engager à renoncer à leurs bonus. »

– tu sais pas à qui t’as à faire mon Big Boss à Bonus tout en Rolex plaqué platine parce que si j’m’énerve ch’uis un pur killer, qu’on m’appelle à l’international de chez Kouchner, l’Atila de Neuilly….

….2,5…!!!

Saint Quentin – mars 2009

 » Nicolas Sarkozy a lancé un ultimatum aux patrons, invitant les partenaire sociaux à adopter des règles sur le partage des profits de l’entreprise d’ici à juin, faute de quoi une loi pourrait être présentée à l’automne. » le Monde.fr

– j’ai beau être patient, faudrait voir à pas trop ..xagérer des fois mon PDG à stock options que j’en veux aussi, parce que c’huis l’gars super déterminé que quand il a parlé une fois c’est dit c’est fait et que j’reviens pas d’ssus vu que ch’uis trop cohérent m’ame Chabot…

….2, 672…!!!

Ah c’est qu’il fait très très peur le petit fanfaron cohérent qui s’en prend à la profitation de ses employeurs prédateurs du haut de ses ergots en options sur 5 ans et qu’il est trop super crédible en moralisateur tsoin tsoin.

L ‘a pourtant moins de scrupules le bonimenteur, quant à la législation compulsive pour micro événement de l’actu délinquante et canine

Un fait divers une loi même si elle existe déjà.

Bref, chez le hâbleur blablateur au bling bling mexicain et poudré, s’il y a bien une cohérence dans son incohérence rhétorique, c’est dans cette charmante citation :

«Le Grand Restaurant, de Funès ! Mon film préféré ! Quand je serai élu, je serai comme lui : ignoble avec les faibles et servile avec les puissants. »

….2, 67534….!!!

tgb

Epître au pitre

Il existe en France au moins 834 contribuables (patrimoine de plus de 15,5 millions d’euros) habitant a priori Neuilly, qui ayant voté pour vous aux dernières présidentielles, je le suppute, et bénéficiant en retour, au titre du bouclier fiscal, d’un chèque moyen de 368 261 euros ne regrettent pas leur vote.

J’en suis content pour eux, même si, rapport qualité prix, ça fait un peu cher de l’isoloir, mais il est de ces luxes décomplexés qui ne se refusent pas.

Au final quand même un bon investissement.

Cet argent récupéré, qu’ils ont depuis, placé en banque, est, il en va de soi, parti en fumée dans les aléas d’une météo financière capricieuse et peu reconnaissante.

Un peu ballot quand même.

Je sais bien que par les temps qui courent, quelques millions perdus face à quelques milliards évaporés ne font pas tripettes, mais, ne serait ce que symboliquement et à titre d’exemplarité, ça sonne un tantinet méprisant pour les masses laborieuses et visiblement quand même ça laisse quelques douleurs anales, à des millions de Français descendus dans la rue ce dernier jeudi à la couleur colère ensoleillée.

Si, dans ce rassemblement, vous et vos amis, en service recommandé n’y avez vu, comme Henri Guaino, que « de l’angoisse collective, mais pas une défiance personnelle, une haine vis-à-vis du président de la République ou du gouvernement. »

Si, comme Brice Hortefeux « vous avez entendu «un message d’inquiétude« mais pas «une demande de changement» et si dans l’indignation sourde et profonde venue du cœur des rues vous n’avez pas tout à fait saisi que le coup de gueule était «c’est pas à nous de payer vos conneries»

c’est qu’il y a alors, un sacré malentendu qu’il faudra songer d’urgence à réduire, ou un indéniable problème de reformulation fort dommageable qui risque encore de creuser le hiatus.

Alors bien sûr on peut toujours penser comme en UMP, qu’il est vain de manifester contre la crise, et qu’une journée de grève, en ces temps de misère économique et pour les fins de mois si difficiles de madame Parisot, est un luxe qu’on ne peut s’autoriser.

Je ne m’étendrai pas sur ces petites veuleries ordinaires et me contenterai de rappeler quand même, que ce n’est pas de « LA crise » dont on cause mais bien de  « VOTRE crise » capitaliste et libérale, et que le prix d’une journée de grève ne coûte pas même le chèque envoyé à l’association caritative « Sauvons Bernard Tapie comédien » ce qui relativise quelque peu les frais engagés.

Bref si vous avez vu dans la mobilisation du 19 mars un encouragement à conserver le CAP des privatisations des déréglementations et de toutes ces choses si performantes qui firent la fortune du plagieur plagiste Alain Minc c’est que décidément  Atoll les opticiens et Oooooooooooooooptic 2000 font des lunettes de merde.

(ce qui est bien possible)

et qu’il va falloir vous expliquer, en urgence et en cours accélérés, qu’une grosse majorité de la population de ce pays (entre autre) n’a pas du tout l’intention de trinquer pour la cupidité indécente de quelques uns, et qu’il serait bien possible, et malgré TF1 et ses copines de cerveau disponible, que le connard moyen (dont moi) ait quelque peu l’envie irrépressible de botter certains culs de fouteurs de gueules un peu voyants.

(ce dont vous avez relativement conscience, cerné que vous êtes à chacun de vos déplacements d’une farandole sécuritaire de quelques centaines de CRS qui doivent commencer à avoir les yeux cernés eux aussi)

Comme visiblement vous avez dû rater un épisode, Je me permets de vous rappeler que, s’il y avait bien un slogan fédérateur arboré en autocollant sur à peu prés toutes les poitrines des manifestants des rues de France en ce jeudi 19 Mars, c’était :

Pour la plupart des participants et moi compris, ça paraissait relativement explicite et assez peu nécessaire d’y consacrer une exégèse, maintenant si vous avez toujours la comprenette difficile, on peut volontiers passer aux travaux pratiques.

Je vous prie d’agréer (petit) monsieur…..   

tgb

Alain rève…

Pour être original, et à l’heure de sa mise en poussières, je vais faire comme tout le monde et dire tout mon Bashung à moi.

A force, d’éreinter tous les mondains du monde et tous les cuistres pontifiants, rendre hommage à Alain Bashung me sera comme un exercice vain mais vital, d’admiration. 

Il était mon voisin et je n’en savais rien. Il était le résident de la république de la goutte d’or et sa discrétion légendaire l’avait laissé incognito dans ce quartier populaire qui lui allait si bien. Lui, fils de père kabyle et inconnu.

Bashung était un immense poète – Curieux pour un mec qui a si peu écrit (quelques textes co-signés)  mais sa voix et son style traversaient à ce point ses auteurs (de Boris Bergman à Jean Fauque) qu’il imprimait sa griffe et à travers l’écriture des autres, sa propre écriture. Une écriture inventive et sonore, entre psalmaudie et swing.

Donner du swing à la langue française étant déjà en soi une performance, nourrie par le travail prosodique de Nougaro et Gainsbourg.

Bashung était un immense musicien ; entre variété audacieuse et rock éraillé. Dans le sombre et léger, il prolongeait ainsi une tradition de blues à la française (Piaf), assurant le tube (sans faute de goûts) comme le truc expérimental et intime.

J’ai toujours eu un faible pour ces artistes réussissant la synthèse tranquille de l’exigence créative et du succès populaire. Une sorte d’élitisme pour tous avec dans leur œuvre, des entrées à tous les étages et des lectures à tous les niveaux.

Le contraire d’une œuvre fermée.

Des plages oniriques aux rifs balafrés, il mixait sa mélancolie électrique à une rage sobre. Il était un son cuisiné Bashung, qui faisait faire les yeux ronds à tous ses producteurs déstabilisés derrière la vitre du studio.

– Toute ma vie j’ai lutté contre les yeux ronds – disait il.

Bashung était un immense crooneur. Une voix avant tout. Même quand le corps mourait, la voix vivait encore. Rauque et veloutée. Crachée et contenue, justement instrumentalisée avec quelque part le vibrato cafardeux de Chet Baker, le roulis guimauve et sirupeux d’un Sinatra, flirtant avec le mièvre parfois sans jamais y tomber, à toujours nous surprendre, à toujours se reprendre à rebondir façon Johnny Cash.

Bashung était d’une immense élégance. Dans l’impudeur violente de son extrême pudeur, il faisait précisément tâche dans le vulgaire ambiant et le fric et la frime bling bling qu’il détestait.

Dans la beauté dandy et cramée des timides, Leotard, Desproges, Dewaere, Nino Ferrer…il savait par cette grâce instinctive qu’il n’y a pas de parole sans silence, pas d’esthétisme sans introspection, pas de fulgurance sans réserve.

– Bonjour, merci, bonsoir…

service minimum sur scène.

Mais cet échange minimal tout en retenue était sublimement compensé par la présence énergique et déhanché du corps. Une grâce adolescente dans la beauté du noir. Un charisme sans égo, une cicatrice narcissique sans l’hideux et haïssable moi je, qu’on nous inflige pour masquer le vide.

Un corps sec et nonchalant et beau, comme une scansion.

La mort qui dit la vérité.

Bashung était d’une immense décence.
Dans sa leçon de savoir vivre et de savoir vieillir, mais pas trop. Dans la dignité du savoir mourir
sans se répandre et sans gémir.

Sommes nous ?

Dans cette classe folle du chanteur jusqu’au bout, toujours sur la ligne blanche et toujours sur (dans ?) la brèche à surnager jusque sous le regard visqueux et concupiscent du pitre Nagui à la dégoulinance obséquieuse de l’hommage à taux d’audience.

(Chimio et ovation n’étant évidemment pas les mamelles rassurantes de la longévité.)

Et maintenant quoi ? se taper 30 ans encore de fadaises Bruel, de rien Benabar et de même pas la peine Obispo ?

La mort d’Alain Bashung m’ampute de quelque chose. D’un bout de moi. De ces moments vécus et musicaux comme des réminiscences dans cette boîte crânienne.

Et ce crabe qui pourrait au moins me conduire à arrêter la clope, fera que je continuerai encore pour la beauté du geste.

Un certain plaisir et une certaine attitude oui, à voir les volutes bleues pétrole partir en fumée.

tgb

Lutter plus pour gagner plus

J’étais dans mon bled, (Savoie) dans ma bagnole, enfin celle de ma mère. J’ai pas d’bagnole.

J’écoutais France info – c’est dire.
J’aime bien écouter la radio au volant
en fumant une clope.

Même France info.

Reportage :

Y’avait un type de la cftc
Un cadre quoi, qui Gueulait :
« les salauds !!! »

Il désignait ainsi les boss de Continental, (boîte allemande de pneumatiques ) plus quelques autres non identifiés sûrement mais on se doute… bref

– On a travaillé plus pour gagner plus, on a cru au slogan, on a négocié à 40 Heures pour sauver la boîte, aujourd’hui ils nous virent tous, 1120 bonshommes, les salauds…-

Délégué syndical cftc dixit
Enervé le gars
Grosse colère
Il en chialait presque.

et moi de soliloquer au volant – et pourquoi t’as négocié les 40 Heures, sale jaune, et pourquoi t’as plié, au lieu de lutter à ce moment là sans céder au chantage. Jamais céder aux chantages, c’est écrit dans les dix commandements de la lutte de classe des blaireaux, sinon, engrenage et dîner de con assuré.-

Et je repensais à cette phrase copiée colée du ‘monolecte’ :

– La cupidité des uns se nourrit forcément des renoncements des autres –

Et je me disais que les résistants de la 25eme heure ne luttaient que quand la foudre leur tombait sur la gueule, en bons petits soldats de la machine à fric, toujours dans le court terme, en espérant que ça tape sur la tronche du voisin.

Alors que, c’est en luttant avant, avec et pour les autres, qu’on pense intelligemment à soi.

Penser solo ok mais jouer collectif au moins.

Voilà ce que je me disais dans la bagnole de ma mère, dans les rues de ma ville natale, dont le maire UMP libéral, châtelain depuis peu, faisait beaucoup dans l’immobilier et n’aimait pas les arbres. (Quelques projets en ruines d’ailleurs…)

Tout en écoutant France info.

( Plus RMC et TF1, en lisant, le Dauphiné libéré et le point….Quand je suis ici je me fais un stage comportemental de français de plus de 65 ans en Sarkozie profonde. Et j’apprends beaucoup.)

Quelques jours plus tard, toujours dans la même bagnole, toujours en écoutant France info, et toujours en fumant ma clope, j’écoutais un autre délégué syndical de la même boîte, se désoler, de l’irruption intempestive d’ouvriers en colère dans une réunion de concertation avec la direction.

« Débordements compréhensibles mais inacceptables » qui avaient mis fin illico à la négociation.

Quid des débordements inacceptables ?

Deux ou trois verres de cassés.

Je regardais mes montagnes, avec de la neige dessus et un zest de soleil et je me pensais tout bas – qu’ils se démerdent, les syndicalistes des 40 heures de chez Continental, ex croyants sarkoziens, tétanisés grégaires par deux ou trois verres de cassés quand une direction casse allègrement et sans états d’âme, une usine entière avec 1000 gars dedans.

Autant dire qu’avec un tel degré de radicalisation, ils n’étaient pas prêts, de s’accaparer l’outil de travail en autogestion et de mettre leur prime de licenciement dedans, les gentils délégués moutons qu’avaient si peur de déranger à l’heure de l’abattoir.

Parce qu’à part lutter plus pour gagner plus
Je ne connais pas d’autre moyen de défendre et de conquérir des droits et un chouïa de justice sociale.

Mais tant qu’on tremble à l’idée de casser la vaisselle…

tgb

ça se fête !

Une petite brésilienne de 9 ans est violée par son beau père – elle avorte de jumeaux ; l’église excommunie sa mère.

Marie Christine, une caissiere de chez Auchan (famille Mulliez) est licenciée pour un bon d’achat de 0,60 centimes d’Euro.

Pareil pour Barbara autre caissière (syndicaliste) de chez Kaiser’s (Allemagne) licenciée pour 1 euro 30.

L’église et le capital toujours très soucieux de célébrer

la journée de la femme (8 mars)

tgb

quant à moi, modestement, j’ai préféré féter cette journée en écoutant Gisèle Halimi, (ce que j’aime chez les femmes, c’est elle) au Zenith pour le lancement du front de gauche

Etude de cas : la ferme des re-célébrités

Sachant que, Gilbert Montagné, voyeur non chantant, un grand pas dans la musique d’ascenseur social, et David Douillet, Judoka fiscal, numismate à ses heures, (médailles et pièces jaunes) réfugié olympique aux îles Sponsor  

deux pitres donc,

intègrent la nouvelle direction de l’ump ;

répondez à ces 2 questions préalables :

1) combien y a t’il de directeurs à la direction de l’ump, depuis le temps qu’on en rentre par fournée ?

2) l’ump est elle une machine à retraiter les résidus présidentiels viable ?

Sachant également, que quand on en est à considérer Gilbert Montagné et David Douillet comme des célébrités, signe évident de dégénérescence mentale pathologique et avancée, calculez ce qu’il peut bien rester en rayon sarkozien, de personnalités présentables, tenant compte du fait que Lang Jack, strapontin en retour d’âge vient d’être carbonisé 14 et que Séguela Jacques, yaourt aux UV bioactif, plaqué toc de chez Bolloré, peut être considéré comme perdu définitivement pour l’horlogerie française.

Sachant également que le gros Douillet, dont les compétences en termes d’extinction de flamme diplomatique en survêtement est un fait avéré, sera nommé responsable de la section sport judo au sein du parti et qu’il militera pour plus de sport judo en France tandis que tous les militants UMP d’applaudir parce que quand même, fallait y penser ;

sachant aussi que Gilbert Montagné sera nommé responsable de la section

Musique ? Quand même pas !!!

Mais handicap/accordage de piano au sein du parti et qu’il réclamera du mieux non voyant en France tandis que tout le monde de s’esbaudir en disant « c’est ok, du moment que tu chantes pas » ;

peut-on considérer qu’il existe une forme de cruauté ricanante à l’ump ou tout simplement un cynisme badin pas très original, inhérent à toute famille politique faisant dans les fonds de tiroir ?

Après avoir disserté sur toutes ces problématiques en soulignant votre point de vue dans une perspective historique de crise et après avoir répondu à cette dernière question test :

1)- Quel handicap vous bouleverse le plus chez Mimi Mathie, Josephine umpiste tendance miévritude gnangnan

– femme de petite taille ?
ou
– comédienne ?

calculez le temps qu’il reste au parti majoritaire, à force de caser à la direction des bons à rien qui n’en veulent, avant que l’atomisation du PS  (gauche caviar) passe pour une aimable plaisanterie rapport à la nucléarisation champignonesque de l’ump (œufs de lump).

Vous avez deux heures.

tgb

Le jour où Tina me quitta…

Le jour où Tina me quitta, elle partit, tant qu’à faire, avec la caisse, la carte de crédit, les clefs de l’appart et du 4X4 et en me laissant, la garce, un méchant découvert à la banque.

Tout était à son nom, sauf naturellement, le compte commun et les crédits. J’attends maintenant mon expulsion de notre duplex parisien et comme je fus assez naïf pour être son salarié, mon propre licenciement.

Et me voilà aujourd’hui en pleine dépression.

Avec Tina, ce n’était pas un mariage d’amour non, mais plutôt de raison.
Les anglo-saxonnes ont ceci de particulier qu’elles sont plus pragmatiques que romantiques et plus matérialistes que sentimentales.

Certes la cupidité, la vénalité de Tina me gonflaient depuis un certain temps. Sa propension à en vouloir toujours plus, à consommer toujours davantage, à acheter de la marque, à entasser, à posséder, à paraître, m’exaspérait. D’autant que pendant qu’elle touchait les dividendes je devais bosser toujours plus, être toujours plus flexible, atteindre des objectifs toujours plus élevés, sacrifier mes vacances, mes loisirs, mes amis, ma santé et mes aspirations personnelles.

A force même, de me culpabiliser sur ma soi disant paresse, elle réussit à me foutre au boulot le dimanche, tout en justifiant décomplexée (et pendant que je lui apportais son petit déj au lit) de sa propre grasse matinée bien légitime.

La pauvre.

Travailler plus pour gagner plus certes mais aussi pour baiser moins, parce que question oreiller, avec Tina, c’était pas la joie du tout.

D’une part parce que cela nuisait à mes performances économiques disait elle, d’autre part, parce qu’ à moins de procréer ça n’était d’aucune utilité. Et surtout parce que de son côté, elle se tapait un certain Madoff qui la faisait grimper aux rideaux rapport qualité prix.

Quand je m’en ouvrais à mes parents, ma mère me rappelait opportunément que, vu mon âge et vu l’époque, je ne pouvais guère espérer mieux, que je restais un éternel rêveur adolescent, qu’ heureusement pour moi, cette nana avait les pieds sur terre.

Mon père quant à lui, évoquait ma première épouse soviétique qui avait passé son temps à me fliquer avant que de se tirer une balle dans la tête entre deux vodkas à une roulette russe Gorbatchevienne.

– On sait ce qu’on a on ne sait pas ce qu’on trouve –
concluait il définitivement philosophe.

Y’avait bien mes camarades qui me disaient de me méfier de cette furieuse Tina qui m’aliénait, me manipulait, m’exploitait, qui m’enjoignaient à retrouver ma liberté, qui me juraient qu’une autre fille était possible, cette vénézuelienne par exemple, fougueuse et ensoleillée…

Mais Tina avait fini par me convaincre qu’en dehors d’elle : qu’illusions et utopies ; que les autres femmes avaient forcément mauvais genre, et que, de plus, j’avais méchamment intérêt à ne pas reluquer ailleurs si je ne voulais pas être remplacé sur le champ.

L’embarras du choix, affirmait elle.

Le pire c’est que, quand, dans une passe économique délicate, on devait faire quelques sacrifices, c’est toujours à moi qu’incombaient les efforts. Je devais rogner sur mes clopes, sur mes bouquins, sur mes sorties, tandis qu’elle s’offrait royalement une semaine de thalasso à ma santé.

Y’a des jours je la trouvais carrément saumâtre. De là à me révolter…

Donc le jour où Tina me quitta, le sol se déroba sous mes pieds, et j’avais tellement intégré le fait qu’en dehors d’elle aucune alternative n’était possible qu’il ne s’agissait plus pour moi, seulement de la remplacer mais carrément de réinventer l’amour.

Sacré défi !!!

Et le plus drôle de l’affaire, c’est qu’hier j’ai reçu une carte postale d’Ibiza, où elle se propose de moraliser ma vie dissolue et de me prodiguer quelques conseils conjugaux, à mes frais

… cela va de soi.

tgb

Je positive

Le bon côté de la crise

De riches Vénézuéliens ayant confié leur argent au groupe financier du texan Sir Allen Stanford, par peur de laisser leur épargne aux banques du bolchevik Chavez se trouvèrent piteusement dépourvus quand la méga fraude fut venue.

Reconversion people

Après Piaf et les compagnons de la chanson, Ségolène Royal et son boys band, tentent une reprise de l’inoubliable (et craignos) chanson « les trois cloches » Pom pom pom…

Manuel Valls envisage comme d’hab, une carrière solo.

Solidarité Caraïbes

« Nous sommes tous des guadeloupéens »
aurait déclaré le président Obama.

Jean Marie Colombani, réfugié plumitif en son site  « slate » aussi convenablement chiant que lui, espère déjà des droits d’auteur.

Technologie ultra-Française

Carlos Ghosn, patron de Renault, misant tout sur la recherche et le développement durable, présente son nouveau véhicule futuriste. Petite merveille de modernité pointue et de tradition rurale.

« La France industrielle est de retour » déclare Aldo, notre président la classe, en visite au salon de l’agriculture.

Faites l’amour pas l’hyper

Manifestation originale, pacifique et un poil sodomite quand même, des caddies de l’hyper marché de Jouy en Josas, autour d’un audacieux slogan fédérateur :

« Le dimanche on baise »

Help

Attention petits épargnants sauveteurs, les requins de la finance sauce Madoff, sont, restent et demeurent d’irréductibles carnivores. (et tricheurs en plus)


Relève subversive

La génération 4X4 se repoliitise enfin.

tgb