
J’aime beaucoup cette photo.
Elle incarne parfaitement le génie français de l’innovation, alliant harmonieusement démerde et usine à gaz, dans un choc de simplification toute solférinienne pour une meilleure compétitivité.
Oui, trop de normes écologiques, sociales et sécuritaires nuisent forcément à la productivité.
Libérer la croissance c’est faciliter les initiatives, l’entrepreneuriat et la mise en concurrence libre et non faussée.
Cette photo illustre à merveille le sens tout en équilibre de la synthèse hollandaise, résistant à la surenchère syndicale tout en cédant avec mesure à la surenchère patronale dans le cadre d’une conférence sociale où la CFDT toujours prévenante fournit le sparadrap.
Dans cette exaltante perspective de dérégulation générale, misons avec confiance sur la responsabilisation des acteurs économiques, privatisons rail et nucléaire pour plus de performances et de profits à la Bretigny, repoussons à la Saint François toute avancée sociale, sous les injonctions d’un Pierre Gattaz qui sur la question de la pénibilité en connaît un rayon.
On sent intuitivement, avec le dynamique Valls souhaitant « sortir la France de ses blocages » et à la vue de cette photo emblématique, que le laboratoire gouvernemental du pragmatisme libéral à la Manu, ne peut que réussir.
tgb
Là on sent que le pédalo a chassé aux ballasts, et navigue entre deux eaux, sous la poussée vigoureuse du tandem du 8e arrondissement.
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Ça renifle de l’iceberg avec électrocution libérale en prime : des pros !
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Je ne comprends pas du tout ce que font ces kékés sur la photo, parfaite illustration du plan à 5 ans de notre président !!!
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Visiblement comme flanby ils cherchent les emmerdes
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«Le report partiel du compte pénibilité»…c’est la cerise sur le Gattaz!
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Et valls fait si bien la cerise
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Le » pragmatisme libéral à la Manu » est une sorte de trou noir de la pensée de la gauche. Et pourtant à gauche il y a de la matière, par exemple le pragmatisme vu par Jacques Sapir: http://russeurope.hypotheses.org/2433
Ou encore les sociologues allemands Lohoff et Trenkle qui viennent de publier « la grande dévalorisation ». Une analyse qui s’oppose aux politiques austéritaires: « ce n’est pas la société qui a vécu au dessus de ses moyens, mais le capitalisme qui s’est développé au dessus des rapports sociaux qu’il avait constitué,et qui a créé un potentiel de richesses qui n’est plus compatible avec sa logique de fin en soi bornée »
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Bref c’est le capitalisme qui vit au dessus de nos moyens !
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Tout à fait Thierry!:-)
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On ne saurait trop recommander, outre les écrits de Trenkle et Lohoff, l’ensemble des réflexions connues sous le nom de « critique de la valeur. » C’est parfois un peu ardu, mais ça vaut l’os !
http://palim-psao.over-blog.fr/
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Merci toujours intérêt à se coucher moins bête
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