
L’art et la culture s’invitent dans la campagne du Front de gauche
AU LAVOIR MODERNE PARISIEN – Samedi 18 janvier de 14h30 à 18h 35, rue Léon 75018
Événement animé par Valérie de Saint Do, journaliste culturelle et auteur. en présence de Danielle SIMONNET, candidate à la Mairie de Paris et de Danièle ATALA, tête de liste pour le 18ème arrondissement, artiste plasticienne et membre du front de gauche Culture.
Liste non exhaustive des intervenants : Nicolas Frize, Grand Magasin, Judith Bernard, Quentin Cherrier, Queer flat, Julien Beller, Libre accès, 100 mètres de bande d’interdiction, Anaïs Massola, Marina Damestoy et la fédération des arts de la rue, Xavier Duchaussoy,…
Convaincus que l’art et la culture sont le laboratoire d’une société meilleure, qu’ils permettent d’accueillir la diversité, qu’ils sont la condition du débat, de l’invention et de la circulation des idées, nous parions que la création est une clef essentielle de l’accès à la citoyenneté et à la vie politique.
Construire une société basée sur la participation et l’échange est une urgence pour le Front de Gauche et ses listes municipales « A Paris, place au peuple ».
Paris, ville lumière a sa part d’ombre. Le budget de la culture parisien est très inférieur en proportion à celui de toutes des grandes villes de France (moins de 6%). Ce budget privilégie la ville vitrine, la ville musée au détriment de l’art en vie, de l’art en ville. Face à la consommation de produits culturels, à l’art-spéculation, à l’asphyxie des cultures populaires et des lieux indépendants, nous proposons au contraire de libérer l’expérimentation, d’encourager les pratiques amateurs, d’abattre les murs entre créateurs et spectateurs.
Aux opérations médiatiques nous opposons la présence artistique urbaine, pour mieux nous emparer de nouveaux lieux pour l’art, d’espaces publics de réalisation et de partage. Le 18 janvier 2014 au Lavoir Moderne, au cœur de la Goutte d’Or, des artistes, des amateurs, des acteurs culturels feront irruption dans cette campagne pour évoquer leur vécu des lieux de création, pour croiser leurs aspirations.
Cette respiration artistique et donc politique sera jalonnée d’installations, de performances et d’interventions dans la rue et dans le lieu. Ce temps pour la culture dans la campagne « A Paris place au peuple » sera le point d’orgue d’une semaine pour un Paris sans pub, ponctuée d’actions créatives, artistiques, éphémères, parce que créer c’est résister.
tgb
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« La peinture est cosa mentale, on le sait depuis Léonard de Vinci, mais on a tendance à l’oublier. Dans les journaux, les rubriques sont bien séparées : les premières pages sont consacrées à la politique, à l’économie et aux questions sociales, l’art est relégué aux avant-dernières, ou aux dernières… » Ainsi commence un texte paru dans le Diplo, du poete Alain Jouffroy, la suite sur: http://boutique.monde-diplomatique.fr/extrait-anniversaire3
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En république l’art est public
Merci pour cet excellent article
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