
– Et pour la p’tite dame ça sera ?
qu’il dit le Claude, boucher traiteur et gras du bide à l’intérieur, un tonfa sur l’oreille, le tablier blanc maculé de gros rouge qui tâche, derrière le comptoir de la boucherie sociale.
Et qu’il te désosse le Mr Claude, à la feuille effilée du stagiaire attendri, de l’agneau de printemps au temps de cervelle disponible élevé sous la mère, du mouton grégaire bien de chez nous, tandis que la Ginette, sa dame à la caisse, le genre Morano boudinée en moins vulgaire quand même, taille une bavette distinguée avec la clientèle :
– et que les français sont des veaux…
– et que l’amour est dans le pré…
– et que du jambon d’accord mais surtout pas de Bayonne.
Rapport au retour précipité du gérant d’la boutique, qui faillit y laisser sa queue et ses oreilles.

Et qu’est ce que je lui mets à la bourgeoise ?
qu’il dit le Claude ensanglanté, un hachoir à la main, un tantinet sournois derrière ses fines lunettes cerclées d’intello rôtisseur :
– du steak d’immigré sans papiers expédié par charter ?
– du feignant de chômeur assisté, élevé en batterie ?
– du pâté de salarié tout juste défenestré ?
– de la bidoche de pauvre avec label RSA ?
Mr Claude c’est l’employé modèle de la Boucherie Européenne Libre et Franchisée. Un de ces serviteurs zélés qui aime à accrocher sur des crocs de boucher, les carcasses des ennemis de classe et de l’intérieur.
Et qu’il te découpe les corps intermédiaires, et qu’il te débite de la bidoche de pauvre, te tranche de la tête de turc, te charcute du bouc émissaire frais ou faisandé, te dissèque de la viande de travailleur dans son jus de sueur, te clive de la barbaque sociale à coups de hache, te gratte au couteau l’os de cochon d’prolo jusqu’au dernier gras.

Chez Sarkotes de porc et fils, succursale de la chaîne alimentaire néo conservée des charcuteries Merkel et compagnie de chez saucisses and Frankfort.
Le nec plus ultra de la chair à marchés pour banquiers adipeux. (en voie de liquidation)
Et pour la p’tite dame ça sera ?
qu’il dit le Claude couperosé, en s’essuyant les mains poisseuses sur son tablier sale dans une insistante odeur de graillon nazillon :
– de la dinde génétiquement modifiée ? (un peu comme la patronne épidermiquement de gauche, de droite jusqu’à la moelle)
– de la bouillie de terroriste islamique Afghan, explosé du jour avec de juteux morceaux de soldats français dedans ?
– du gigot d’UMP avec de la grosse ficelle autour, spécialité de la maison ?
– du halal, du casher, de la bio à fumer, de l’abattage rituel, de l’égorgé vivant dans des baignoires de banlieue certifiées avec choc de civilisation ?
– de la viande à Bardot, vieille carne désincarnée avec étourdissement ?

– je suis végétarienne !!! qu’elle lui dit la p’tite dame, en tournant les talons, venant de se convertir illico au vert, après tant de salades.
tgb
sinon, à par ça le nouveau Fakir est à lire
Ah yessss !!
je ne sais si je préfère ce truculent texte saupoudré de poésie bucolique, ou la superbe photo de Claudanus Guéantus….
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on va dire que ça se conjugue idéalement – l’homme à la tête de fion
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Brrrr anus horribillis !
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ump canal anal !
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C’est toi qui a fabriqué la tête de fion ?
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non, moi pas bricolo pour un rond, je l’ai trouvé je sais pas où, au gré de mes pérégrinations ouebiennes, conçue par un inspiré anonyme
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Je viens de retrouver ce courriel dans ceux de 2002 (précisément du 22 avril)///
Peu importe de qui,il est mais :
« Putain de sondages… en mettant mon bulletin LCR, je n’ai pas imagine
une seconde a la catastrophe actuelle….
J’AI ENVIE DE VOMIR…. »
Vous imaginez s’ils revenaient en second mandat avec rien à perdre . Jusqu’où ils se lâcheraient ?
Les abstentionnistes n’ont pas « conscience » du risque ? (car la droite est tjs au RV pour voter elle).
Et si les sondages ( ce sera les vacances ) étaient bidon hein ?
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les sondages SONT bidons puisqu’en même temps qu’ils fabriquent l’opinion l’opinion les fabrique en en tenant compte – c’est bien pourquoi précisément il n’y a pas de vote utile – il n’y a que des votes (si l’on vote) de conviction.
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