Tu l’aimes ou tu la quittes


Johnny Hallyday notre Jeannot Vacances national, l’idole des jeunes de plus de 60 ans, supporter enthousiaste d’un certain ministre de l’intérieur aime tellement la France qu’il la quitte.
Attiré irrésistiblement par ses racines Belges, il devient Suisse. C’est dire sa fibre nationalo-sentimentale et la cohérence de sa géographie intime.
L’auteur inspiré et toujours pertinent de cette citation exemplaire (lors du référendum sur la constitution Européenne) :
– Si le « non » l’emporte, il y aura plein de gens qui quitteront la France. On ne peut pas, nous Français, rester en dehors de l’Europe. Ce serait faire marche arrière, ce ne serait pas bien. Je me sens européen, je suis bien partout en Europe : en Italie, en France, en Espagne, au Maroc  » –
installe donc son capital affectif et sa culture géostratégique à Gstaad dans son chalet enneigé où il pourra allier les joies du forfait poudreuse (dans le nez) aux intérêts du forfait fiscal helvétique.
Une affaire.
Il s’y retrouvera en bonne compagnie.
Dans le palmarès des 300 plus grandes fortunes Suisses on retrouve 20 français économiquement exilés que l’on peut classer en trois grandes catégories : les artistes, les sportifs et les retraités.
Parmi eux tous n’adhèrent pas au comité de soutien du petit Nicolas, mais on y repère quand même quelques amis choisis du nabot entalonné, comme Richard Virenque (à l’insu de son plein gré) ou Corinne Bouygues, la soeur de l’ami personnel…
Curieux, comme les membres du fan-club du premier flic de France expriment leur amour pour la France.
Comment l’aiment t’ils ? Visiblement de loin.
Combien l’aiment t’ils ? Visiblement pas au point de contribuer financièrement par l’ISF à son développement.
Il y a de ces slogans démagos et pourris adressés aux petits délinquants clandestins – La France tu l’aimes où tu la quittes – qui reviennent comme en boomerang dans la gueule de certains délinquants financiers. Et c’est marrant à voir.
Moins marrant en revanche de constater que quand un immigré travaillant en France paie des impôts, il n’a pas pour autant le droit de vote alors qu’un réfugié économique en paradis fiscal conserve le sien.
Plutôt dégueulasse non ?
La dream team de Nicolas S. déjà pas particulièrement relevé
par le niveau de son QI (l’affligeant Barbelivien, le benêt Steevie, le pétomane Bigard…) continue de défrayer la chronique avec les déclarations eugénistes du ringard gominé Sevran, avec le redressement fiscal de 700 000 Euros du pseudo rappeur Doc Gynéco et avec ce départ au pays de la raclette de notre Jojo Aquecoucou (suisse) tout en godille.
Sûr qu’avec des amis comme ça, Sarko l’embrouille n’a pas besoin d’ennemis.
tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

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