L’envers du décor

Il y a quelques années, j’étais en train de coller une affiche insoumise sur un mur d’une HLM assez cossue et visiblement bien habitée du 18eme arrondissement de Paris.

Un type élégant, décontracté, caricature typique du bourgeois bohème, était venu me faire la leçon du genre …pas très écolo toussa, affichage sauvage, dégradation patin couffin… se présentant très ostensiblement comme responsable vert local.

Je venais de capter ce que représentait pour ces gens là l’écologie de fait : une sorte de confort dans leur environnement propret avec l’aimable injonction à surtout pas déranger et à pas faire tâche dans leur décor.

Ce jour là j’avais compris qu’il n’y avait rien de moins politique qu’un membre écolo de confort et rien a attendre de ce genre de notable de la végétalisation appliquée et de la trottinette nucléaire tout occupé à pétitionner pour la réintroduction du loup dans le Mercantour, contre la déforestation amazonienne et la salle de shoot avoisinante et ses nuisibles…

dont moi.

tgb

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Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

6 commentaires sur « L’envers du décor »

  1. Jadot, « j’adore Dior »…. L’écologie, haute forfaiture des classes dominantes. Le prolo refuse la mondialisation, le prolo ne comprend pas l’économie, le marché, les bas salaires,etc…ben on va lui expliquer autrement: « serre-toi la ceinture parce qu’il faut sauver la planète! »

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  2. et c’est vrai qu’on se fiche de la fin du monde quand on a du mal à tenir jusqu’à la fin du mois – En ce qui concerne Jadot c’est plutôt le début du MOI

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  3. Salut !
    Je viens de mettre en ligne des nouvelles sur un truc abominablement écologique, qui saura nous tuer tous avec le sourire… Mais comme personne ne le sait, c’est pas grave !
    http://5gdesert.eklablog.com/la-louisiane-devient-le-premier-etat-a-demander-une-etude-sur-la-5g-et-a165045534
    L’écologie, c’étaient nos pères qui connaissaient, quand ils prenaient soin de chaque plante, et qu’ils épandaient dans les champs du simple fumier. En revanche, il fallait prendre son courage à deux mains, et la fourche avec les mêmes pour trimer toute la journée. En revanche, le soir on entendait arriver mon père de loin, quand l’outil sur l’épaule il hélait avec sa voix de stentor le voisin pour échanger des potins, de façon si joviale !

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