
Enguerrand de Marigny à Philippe le Bel : ‘’Ne leur demandez pas de penser, ils cesseraient vite d’obéir.’’
L’époque est confuse. La lecture en devient complexe et acrobatique, bien loin des modèles manichéens de confort et des prêts à penser épuisés.

Où l’on découvre que l’on peut être féministe, révoltée, tout autant que voilée

que tout nationaliste étriqué est déjà à l’ insu de son plein gré un vecteur de la mondialisation uniformisée

qu’on a beau avoir gravé dans la peau un reste de jeunesse guévarien, on a la bedaine nourrie à l’anticommunisme d’extrême droite

et tandis qu’on théorise de la bonne conscience au balcon, il y a comme une permanence Banania dans la pratique.
Les faits sont cruels. Les images impitoyables, telle cette république qui raccourcit le monarque

et se retrouve tout autant mal élevée que plus royaliste que la reine.
Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’à châtrer les mots, à tuer le signifiant,

à foutre le bordel dans les concepts et les valeurs pour toujours se perpétuer,

nos dirigeants éclairés au projo participent méchamment à tout enténébrer.
Quand les mots se font la valise, la morale la malle, et qu’il devient illégal de faire son devoir d’humain, on se dit qu’il n’est guère plus que le désastre pour remettre du sens dans le bordel général tandis que certains accros du profit spéculent déjà sur l’effondrement du monde.
Alors dans ce fourbis trouble, dans ce chaos sans pitié, en revenir a des idées simples.
Se dire que dans la saloperie ambiante celui qui obéit aux ordres jusqu’à la bestialité aura toujours tort.
Que celui qui n’est pas saisi d’effroi devant telle image

ou telle image

a basculé du côté obscur de la banalité du mal.
Que celui qui, bien nanti, bien policé, traite qui que ce soit de « vermine » ne peut pas être honorable.
Que celui qui éborgne un homme dans l’impunité éborgne tous les hommes et mérite moins de respect qu’un chien.

Qu’il y a plus d’intelligence dans l’instinct de solidarité que dans l’égoïsme cultivé du larbin.
Qu’un « rien » altruiste est plus civilisé qu’un « tout » pour ma gueule retourné en barbarie.
tgb
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On continue à lutter, ne serait-ce qu’en refusant d’aller voter dimanche 26, comme je le suggère ici :
http://babalouest.eklablog.com/pour-le-26-on-a-encore-le-choix-a163421088
Voter ne peut que nous desservir, puisque de toute façon ce parlement inutile n’est là que pour donner à des personnes sans réflexion l’impression que nous sommes encore en démocratie.
Retrouvons-nous plutôt sur les ronds-points, et partout où fleurira le jaune, celui qui donne des soucis au « gouvernement ».
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voter ne sert à rien ne pas voter ne sert à rien
entre deux inutilités je vais donc aller voter Insoumis histoire de placer quelques grandes gueules là bas
17 insoumis ici même s’ils ne sont pas en mesure d’imposer quoi que ce soit font quand même un sacré boulot- une dizaine de plus dans ce cirque européen ne fera pas de mal en plus de filer du boulot à une quarantaine de militants
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Pourtant il y a moyen d’être clair:
https://towardgrace.blogspot.com/2019/05/lupano-vraie-honte-contre-faux-honneur.html
Il faut voter plutôt que de s’abstenir…en attendant mieux. Surtout ceux qui ne peuvent ou veulent pas manifester, placez des résistants de gauche, des témoins dans toutes les instances où se prennent les décisions qui impactent les plus faibles.
https://visionscarto.net/sous-un-gilet-jaune-il-y-a-cecile
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Le Mal banalisé ? Logique de la part d’un ambigu qui se pense plus malin que tout le monde et s’entoure de médiocres pour mieux briller.
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@Robert – résistants témoins oui mêê si c’est peu c’est déjà ça ce seront des points d’appui et puis voter contre macron surtout même si ce système n’a plus grand chose de démocratique
@ramdane – quand on est sans amis malheur au vaincu
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