
Ainsi nos « va t’en guerre » réformés, qu’ont trop vu la télé,

de jouer aux petits soldats et de diriger, planqués, les grandes manoeuvres entre deux salades.

Dans la salle de crise, martial, le général Tapioca, de mener les opérations et d’envoyer les forces aéroportées affronter les légumes.
Bio
2500 militaires avec blindés, contre 200 joyeux jardiniers avec tracteurs, de surjouer la guerre et de singer quelque blockbuster hollywoodien pour mieux finir en navet pour dérangés bien rangés du bocage.
Et de les imaginer déplacer les petits drapeaux sur la carte et se projeter sur la ligne de front :
– chef, chef on vient de reprendre le poulailler et de faire prisonnier trois brebis dont deux avec armes de destruction massive.

– j’informe immédiatement le QG !!
Mais ne nous y trompons pas, ce ne sont pas trois cabanes inoffensives que cherche à détruire l’état de l’ordre capital, du flic et du fric, c’est bien toute trace d’alternative, de solidarité et d’entraide, toute idée de résistance et d’autrement. Les zones de non droit étant réservées exclusivement aux potes de l’oligarchie.
Et de parfaire l’offensive en faisant donner la troupe et la milice, la grenade dans les champs et la matraque fasciste dans les facs, sur les piquets de grève, dans les gares où l’on croise les riens, sous le regard énamouré de quelque retraité 68, de ces jeunes putains finissant en vieilles maquerelles à toucher leurs dividendes mérdiatiques.
Pas super bottom up la start up nation mais bien super has been à genoux dans la boue à défendre le vieux monde vermoulu qui craque de partout et la Tina ripolinée comme un camion qui fait le tapin.

Et le Maréchal Macaron dans sa panoplie immaculée d’aviateur frelaté de baiser les babouches de l’acronyme le plus abject de la planète, SMB,

de s’associer aux crimes de guerre du Yemen, aux coups de fouet donnés aux poètes,

à l’obscurantisme pétro-monarchique relooké par Publicis entre une pincée de sabre, une autre de goupillon.
Et le Maréchal Macaron, entre deux bisous à Sissi impérator, à Erdogan dictator, de s’indigner sur facture avec le marchand d’armes Trump de la Syrie sans preuve mais avec scénario et de s’offrir enfin son baptême de bombardement unilatéral en violant la charte de l’ONU comme un grand au risque de tout faire péter.

Lui faire sa fête le 5 mai au petit troufion de carnaval, au télévangéliste versaillais, au petit larbin des banques et des finances, à ce genre de trouduc tiré à quatre épingles qui adore faire la guerre avec la vie des autres pour mieux montrer son petit poing tout bushien.
tgb
c est exactement ce que j aurais voulu écrire mais je l aurais fait moins bien! Super article!
J’aimeJ’aime
merci à votre service )))
J’aimeJ’aime
Une joli moi de mai en fête…ou en deuil. Faudra voir jusqu’où ils iront dans l’abject.
J’aimeJ’aime
ils n’ont pas de limites
J’aimeJ’aime
Ce vendredi 13, le site « Dans l’herbe tendre » publiait ce court mais réjouissant passage du film « un homme de trop » de Costa Gavras:
J’aimeJ’aime
excellent avec Piccoli en homme de trop
ça donne des idées ça donne des envies
quand la résistance passe à l’offensive
J’aimeJ’aime
tablons que les sardaukars de l’empire, plus à l’aise sur le bitume que dans les prés, se frottent déjà les mains en graissant leurs matraques rien qu’à l’idée de la ripaille qui se profile au 5 mai
pour le bonheur, faudra courir vite…très vite même
J’aimeJ’aime
à ce rythme là de la mitraille des champs à la matraque des villes ils risquent bien de finir sur les genoux nos robocops de la flicaille nation
J’aimeJ’aime