Coût du travail, peine capitale ou L’ubérisation de l’élimination politique

Un jeune homme de 18 ans a été interpellé mardi à Belfort pour avoir recherché sur Facebook un « tueur à gages » afin de tuer Manuel Valls, en visite dans le Doubs mercredi, a-t-on appris de source policière.

Si c’est pas malheureux !

Pour une fois qu’un jeune fait preuve d’un peu d’initiative, sans rien réclamer à l’état providence, le voilà injustement sanctionné.

C’est pas comme ça qu’on va encourager les jeunes entrepreneurs macroniens – « Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre » – à devenir milliardaires.

A l’heure on l’on condamne Cahuzac mais où l’on attend toujours les procès de Sarko, Balko et compagnie, est-il bien raisonnable de poursuivre un jeune garçon motivé qui tente de créer un emploi, précaire certes, mais viable à long terme.

Car, si l’on s’en réfère à l’éditocrate éclairé Nicolas Bouzou, un emploi public supprimé, et dieu sait si certains politiques en cumulent, ne crée t’il pas 5 emplois privés à plus ou moins longue échéance ?

et puis avouez le, un CDD à 1000 euros/jour, par les temps qui courent, ce n’est pas rien.

C’est d’ailleurs sans doute trop.

1000 balles la balle, pour buter un petit Caudillo suisse, me parait peu rentable et pas du tout compétitif.

En ces temps heureux de concurrence effrénée, de dumping économique et selon un benchmark attentif, un tueur détaché, un killer sans papier ou un djihadiste sans emploi, couterait certainement moins cher et ferait avantageusement baisser le coût du travail.

De plus, en produisant les armes dans quelque pays lointain et miséreux – la Grêce ? – par des enfants exploités, des prisonniers politiques ou de droits communs, des stagiaires, voire, comme nous le suggère avec finesse Pierre Gattaz, des retraités bénévoles, l’on pourrait encore gagner sur les marges et offrir à quelque actionnaire de meilleurs dividendes encore.

Le contrat low cost sur la tête d’un parasite notoirement assisté, voilà une piste intéressante et innovante à creuser.

Non vraiment, voilà un bien mauvais exemple de sanction dans cette France bloquée, qui brime une fois encore l’ initiative privée et l’innovation.

Gageons que Mr François Fion et son blitzkrieg salvateur et visionnaire d’il y a 40 ans, saura nous défaire des pesanteurs sociales et juridiques et permettre à de jeunes entrepreneurs de starts up ambitieuses et originales

de libérer les énergies les plus audacieuses.

tgb

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Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

10 commentaires sur « Coût du travail, peine capitale ou L’ubérisation de l’élimination politique »

  1. Blitzkrieg. Ce qu’il y a d’insupportable dans l’utilisation de ce mot en plus de la guerre qu’elle programme contre le salariat c’est la référence degueulasse au régime nazi qui a mis cette stratégie en œuvre. Vraiment il y a rien à en tirer de ces gens là.

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  2. non mais il y a de jeunes gens aux idées innovantes qui ne demandent qu’à faire fructifier leurs petites starts up
    rien à tirer rien à tirer c’est beaucoup dire

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  3. Aux primaires PS le trop de candidats fait de l’ombre à Manu le « rassembleur ». Ambiance « Tontons flingueurs », le ton monte:
    « Mais moi les dingues, j’les soigne, j’m’en vais leur faire une ordonnance, et une sévère, j’vais leur montrer qui c’est Manu. Aux quatre coins d’Paris qu’on va les retrouver, éparpillés par petits bouts façon puzzle… Moi quand on m’en fait trop j’démocratise plus, j’dynamite au 49-3… j’déburkonise… et j’ventile au tonfa… »
    En passant je remarque la quasi absence des femmes dans toutes ces primaires….
    http://television.telerama.fr/television/grand-remplacement-sur-france-2-et-tapis-rouge-a-le-pen-sur-bfm,151260.php

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