La prunelle de nos yeux

– Si la jeunesse n’a pas toujours raison la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort – F Mitterand

C’est donc très inspiré par cette citation que François Hollande, scaphandrier en eaux profondes, dont visiblement la priorité est la jeunesse, éborgne, gaze et embastille.

Flashball :

vous me direz, un peu de décence, durant ce temps-là, il est des Porshes qui brûlent dans d’atroces souffrances et font la une des journaux…

Certes !

#JeSuisPorshe et je m’incline devant l’immolation de la vroum vroum.

Mais au nom de l’ordre des 1%, de l’état policier qui vient et de l’état d’urgence qui dure, est-il bien raisonnable d’éborgner, mutiler, bousiller nos mômes dans cet aveuglement répressif visant trop mal ou trop bien à faire régner la terreur et à fracasser le mouvement ?

Que n’use t’on ainsi de tant d’armes « sublétales » quand les bonnets rouges, la FNSEA ou les crânes rasés s’invitent au baston.

 A l’heure bénie du goudron et des plumes, il faudra bien se souvenir de ce triste et sinistre Bernard Gazeneuve, l’Ali Chimique Hollandais, rampant devant les forts et matraquant les faibles, de ses violences calculées, de ses retours de voltigeurs de triste mémoire,

de ses flics-casseurs et de cette appétence pour la lésion irréversible.

A ce moment critique où les insultes contre Finkielkraut sont « lynchage  » et les lâchages de CRS en furie « évacuation « , on attend avec impatience le relâchement anal du phare de la pensée de la cabane du fond du jardin, l’impayable Mimi Onfray, philosophe pétomane tout à ses émois de pucelle traumatisée.

S’il paraît évident que, tel le rituel de passage et la mise en pratique générationnelle de l’indémodable « mort aux vaches » se prendre un coup de matraque sur la tronche fait partie de toute éducation estudiantine qui se respecte, au moins pendant que les jeunes cognent sur les flics ne font-ils pas de conneries – (du genre regarder Hanouna à la télé), l’inverse en revanche reste à démontrer.

C’est pourquoi, tout comme moi, tu vas t’empresser d’aller signer contre cette saloperie de flash ball mille fois dénoncée et toujours pointée sur ta gueule par le robocop de service, avant que ça ne devienne férocement œil pour œil

et dents contre sans dents.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

12 commentaires sur « La prunelle de nos yeux »

  1. Le PS mérite plus que jamais le titre de « social traître », mais en plus il se déshonore par l’usage ignoble d’une violence répressive, vis à vis d’un mouvement social qu’il a déclenché par sa politique abjecte de soumission aux 1%. Que la honte les étouffe! Si ce sentiment a toutefois encore un sens pour eux.
    La (fausse) gauche est morte, vive la gauche!

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  2. Très grave!! Notre pays est en guerre contre ses citoyens? Il faudrait nous le dire…..soyez plus courageux, car tirer sur des gens désarmés, c’est lâche!!

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  3. J’aime bien la phrase de Markhos  » que la honte les étouffe  » . L’expression est drôle … et souhaitable sauf que comme disait Lino Ventura à Jean Lefèvre dans ne nous fâchons pas ils sont pire que des bêtes ils n’ont honte de rien. Alors d’en mourir ……..

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  4. C’est bien là où tu vois que l’étiquette « GAUCHE », tachée de sang et d’humeur aqueuse, noircie de poudre, se décolle et offre un piteux spectacle.
    Le clivage s’est déplacé : c’est « pour la mondialisation », ou « contre ». Le détail qui fait mal, c’est que les neuf dixièmes des formations politiques, de « l’extrême-droite » la plus fulminante (au-delà du FN) à « l’extrême-gauche » la plus (alter-)mondialiste, sont du même bord. Ne restent que quelques groupes, interdits de médias (du moins importants), qui parce qu’ils défendent les citoyens et les peuples se font traiter de fachos, de traîtres, de rouges-bruns, de « confusionnistes » (là, faudra m’expliquer), quand on ne les traîne pas en justice, ou qu’ils ne sont pas molestés – comme mon pote Sylvain Baron qui s’était fait éjecter des Nuits Debout sous la menace d’un couteau. Pas rancunier, il est revenu le lendemain.
    Dans quel monde vivons-nous, où ce sont les pacifiques qui risquent le plus des mauvais coups ?

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  5. Ne pas être d’un camp à l’heure en plus où toutes les lignes bougent n’a jamais été confortable au moment de la radicalisation et de la confrontation tous les electrons libres sont eliminés – l histoire fait rarement de détails

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  6. « œil pour œil »…le flash ball serait plus utile dans les mains des lanceurs d’alertes, « dent pour sans dent! »:-)

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