
Une chemise déchirée et ils font dans leur froc.
Non Sire, ce n’est pas une révolution, pas même une révolte, même pas une émeute, tout juste quelques jacqueries spontanées surgissant dans l’exaspération populaire et la saturation du mépris de classe et du crachage de gueule quotidien de l’oligarchie et de ses suppôts appointés.
Une chemise déchirée et Valls le petit martial d’y aller de son – agissements de voyous – Hollande tout à son business plan de ses – violences inacceptables qui nuisent à l’attractivité de la France – Macron dans sa délicatesse ordinaire de son – : pouvoir de nuisance d’abrutis !
– Touchant réflexe de classe dans sa solidarité patronale à tenter en sus de couvrir la « chienlit » du nabot fouteur de haine, le révélateur « voyous » du cuistre Philippot en phase avec Manu tout à abuser du prolo pour mieux le contraindre.
On fait chercher les malfrats syndicalistes à l’aube chez eux tels des criminels, on envoie le sondage maison qui montre une France scandalisée, Pujadas et son orchestre fait dans l’outragé, le coma évaporé et le zèle policier et puis…soudain…
une non poignée de main au président…
(Je sais bien que selon la phrase du premier ministre sarkocompatible qui marquera l’histoire de la pensée politique au zénith « Quand on refuse de serrer la main, on ne fait pas avancer la France »)

…et un jet de yaourt plus tard en direction du petit marquis poudré de chez Rotschild…
et comme de la nuance dans les propos
– Reconnaissons qu’il y a eu des erreurs des deux cotés – Royal deux petits pois douze mesures
– Je déplore la brutalité des mouvements syndicaux et des décisions qui peuvent être celles des patrons – Hollande je dis une chose et l’annule aussitôt
– Nous pensons que ce plan peut être aujourd’hui évité si le dialogue social s’approfondit -… Valls à contre temps
Quant à MicroMacron fouettant du yaourt, il ferme sa gueule, son haleine de fond de poubelle commençant à indisposer tout le monde.
Bref qu’est ce à dire mes amis que ce radoucissement ?

qu’il est des élections à venir voui, que les sondages ont beau être bidonnés ils finissent quand même par se retourner et que ces belles images fleurissants à l’automne (les amerloques qui s’y connaissent en insurrection assistée te mettraient ça en scène en te baptisant l’affaire « révolution des chemises ») commencent à atteindre l’intestin grêle de nos pseudos dirigeants tout à se dire que la prochaine fois c’est le calbut qui pourrait bien y passer
et quand on sait l’état douteux de leurs dessous…

Bref, quand cinq syndicalistes donnés en pâture et fabriqués en terroristes finissent par devenir héros ou martyrs, y’a de la craquette dans l’air.
Et alors O joie, la peur change de camp.
Et alors O ravissement, on se met tout à coup à nous parler gentiment.
Et alors O miracle, on se remet à nous prendre avec des pincettes.
Ça s’appelle le rapport de force.
Et tandis que Narvalo 1er organise un de ces référendums à la con dans des boîtes à chaussures, il ne serait guère étonnant de trouver un fort pourcentage de glaviots dedans selon la formule consacrée – Un mollard un vote –
– Et encore j’avais pas envie de pisser – nous déclare un glavioteur éclairé.
On a assez baissé nos frocs, c‘est à poils qu’on les veut !
Histoire de leur apprendre la politesse.
tgb
Avec ce référendum Titanic tu viens de me rappeler une lointaine protestation. Feu mon père m’a naguère raconté que l’on avait trouvé du PQ dans une enveloppe lors d’un dépouillement. Lequel PQ était usagé. ;o)
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Dans mon village à chaque èlection quelqu un votait systèmatiquement pour » mon cul » on n a jamais vraiment su qui c ètait toujours est il que celui qui dèpouillait ce bulletin devait payer un coup à boire
Le côtè bon enfanf de ce jeu de cons
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« La catastrophe historique la plus profonde et la plus vraie, celle qui en dernier recours détermine l’importance de toutes les autres, réside dans le persistant aveuglement de l’immense majorité, dans la démission de toute volonté d’agir sur les causes de tant de souffrances, dans l’incapacité à seulement les considérer lucidement.
Cette apathie va, au cours des prochaines années, être de plus en plus violemment ébranlée par l’effondrement de toute survie garantie.
Et ceux qui la représentent et l’entretiennent, en berçant un précaire statu quo d’illusions tranquillisantes, seront balayés. L’urgence s’imposera à tous, et la domination devra parler au moins aussi haut et fort que les faits eux-mêmes. Elle adoptera d’autant plus aisément le ton terroriste qui lui convient si bien qu’elle sera justifiée par des réalités effectivement terrorisantes. Un homme atteint de la gangrène n’est guère disposé à disputer les causes du mal, ni à s’opposer à l’autoritarisme de l’amputation. »
Jaime Semprun
(Encyclopédie des Nuisances, n° 13, juillet 1988)
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C est juste mais ca va pas nous remonter le moral
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