
Perso, je trouve qu’il y a comme du mou chez le briseur de tabou pantouflard, comme une certaine retenue chez l’iconoclaste plié dans la soie. A Subir l’inquisition omnipotente du gauchisme triomphant, cet asservissement sournois par la dictature de la bienpensance ultramédiatisée, comme une forme hélas de bienséance et de prudence dans la destruction systématique de l’état providence au profit du profit et du dividende rédempteur.
Oui bien ramollo et pusillanime le jeune marginal Macron à refuser tabou et posture à propos de l’assurance chômage tout à s’accommoder pourtant de quelque compromis alors qu’il suffirait de supprimer toute indemnité pour éradiquer définitivement l’assisté profiteur chômeur. La demi mesure restant hélas le symptôme du socio libéral complexé.
Car dans cette science exacte qu’est l’économie capitaliste dont les crises récurrentes nous rappellent son extrême fiabilité et sa justesse arithmétique, point d’idéologie. Quand l’humanité est enfin mise en équation tout devient simple affaire de logique.
Par exemple, si les seuils sociaux, les CDI, et autres 35 heures sont un frein à l’emploi, que dire alors des salaires ? N’importe quel économiste rebelle de C dans l’air vous le confirmera. Supprimer la rémunération c’est favoriser à coup sûr l’embauche massive. Dans cette même logique objective, laisser crever les malades réglerait assez rapidement le déficit de la sécurité sociale, fermer les écoles faciliterait le non renouvellement d’un prof sur un et anéantir Paris relancerait considérablement le marché du BTP.

Est-il acceptable aujourd’hui dans une compétitivité mondialisée libre et non faussée d’accepter encore que quelques grévistes fous prennent en otage des usagers et les égorgent en toute impunité devant les caméras sur les quais de gare ?
D’ailleurs il serait temps que les professionnels de la profession politique au service de la finance admettent que la démocratie entrave considérablement les affaires et que seul un totalitarisme économique sain est en mesure de doper une saine croissance au profit de quelques uns et au détriment égalitaire de tous.
Car on ne dira jamais assez combien et dieu sait pourtant qu’on l’assène, le répète en boucle et le bourre dans le mou, les protections sociales, les normes écologiques, les visions éthiques nuisent à l’esprit d’entreprise tout en indisposant cruellement les marchés. Et qu’il n’y a d’amour pourtant que dans l’entrepreneuriat :

Voilà trente ans maintenant que les pauvres, les SDF, les smicards et les classes moyennes elles mêmes vivent au dessus des moyens de nos milliardaires, trente ans que nous refourguons égoïstement la dette à nos enfants, tandis que sages et prévoyantes, les multinationales leur laissent généreusement en héritage un changement climatique bienfaiteur, des déchets nucléaires profitables et tant de fines particules chimiques dans l’atmosphère.
Bien sûr certains esprits chagrins et fanatiques, gangrenés par cette maladie infantile qu’est l’humanisme, cette sale manie juvénile, véritable « Ebola » de la pensée dégénérée, viendront encore polluer la VERITE économique de leur sectarisme mais nonobstant ces parasites archaïques, nous aurons fait un grand pas dans la spéculation heureuse quand le business en toute modernité se sera émancipé de l’homme.
Oui l’économie dans sa subtile finalité enfin libérée de toute humanité sera alors profitable au plein emploi…
des cancrelats.
tgb
Ken Follet dans le tome 2 des piliers de la terre a écrit
« Ce n’est pas parce que tu ne vois rien qu’un travail de sape n ‘est pas en train de se produire.Et tu t’en rendras compte que lorsque tout s’écroulera. »
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sous les gravats la plage ???
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LES MACHINES logiques parlent aux machines biologiques: « Oui l’économie dans sa subtile finalité enfin libérée de toute humanité sera alors profitable au plein emploi… » Tout est dit
Vive les cancrelats.
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ça donne envie de devenir bionique c’est sûr !
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Magnifique description du meilleur des mondes : le meilleur, puisqu’il n’y en a pas d’autre. TINA, comme la peignait Turner. Ah les philosophes de l’existence ! Il y avait eu Bouddha, il y eut Thatcher, il y a Gouda. On appelle cela une montée en gamme.
A l’avenir, suite probable : seul Bacter rit
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Le meilleur des mondes par le meilleur des monstres Tina
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