
«Celui qui m’a changé en exilé m’a changé en bombe.
Je sais que je vais mourir, je sais que je livre une bataille perdue au présent, car elle est d’avenir.
Et je sais que la Palestine – sur la carte – est loin.
Et je sais que vous avez oublié mon nom dont vous avez falsifié la traduction.
Et tout cela je le sais.
Et c’est pourquoi je porte la Palestine sur vos boulevards, dans vos maisons, dans votre chambre à coucher.»
Mahmoud DARWICH
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Bref, le Requiem est éternel.
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Bonsoir m’sieur Affre !
As-tu lu cet article? http://www.peripheries.net/article337.html
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A l’instar de Maïakovski, Darwich a ressenti l’impuissance de la poesie face à l’injustice:
« Il est temps que le poete se retire de moi à jamais
mon coeur n’est pas de papier
Il est temps que je me sépare
de mes miroirs et du peuple de papier
Il est temps que l’abeille quitte sa rose pour le crépuscule
que l’épine pénètre entièrement mon coeur
pour que je vois mon coeur,l’entende et le sente
Il est temps que le poete se tue
sans autre raison
que de se tuer »
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@ tgb
merciii d’avoir déniché cet époustouflant dessin de ce génial illustrateur ! une reproduction de Guernica ornait un mur de ma chambre d’enfant et j’ai grandi dans le culte de la peinture espagnole, de Goya à Dali…
quelle émotion de découvrir une aussi magistrale reprise de ce tableau d’anthologie, dans le contexte de l’écrasement quasi-nazi, par le fer et le feu d’un satané Dieu, de la résistance palestinienne !
autrement dit : vive le pays basque libre 😉
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merci pour vos commentaires, vos citations et vos liens inspirés
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