
Chez mon pote. Dans l’Ain. Petite maison colorée, biscornue, charmante.
De bric et de broc.
Il est peintre, bidouilleur/sculpteur au bout du hameau du haut du village.
Parfois des touristes se perdent…
Un couple d’allemands hier.
Beau soleil, petite table en fer dans le jardin ombragé, chaises assorties sous parasol.
Ils s’installent.
Mon pote imperturbable et accueillant
– vous désirez ?…boire ?…on a ça…ou ça…ou ça… du blanc ?… du Bugey…excellent…grignoter ?… ben…bouts de jambon…fromage…olives ?…ça marche !!!
Service impec, soigné, petits plats dans les grands…
Conversation sympa dans un sabir franco-anglo-deutch
petit tour du proprio...les toilettes ?? au fond à droite…
20 minutes plus tard, le couple d’allemand : combien on vous doit ?
mon pote : rien !
eux : rien ???
mon pote : rien, nichts, nothing, walou que dalle… c’est un lieu privé ici, vous êtes chez moi
welcome !
Ainsi parfois les hommes vivent
à l’hospitalité, à la bonne franquette
faisant d’un lieu particulier, une auberge espagnole
sans plus de formalités.
tgb
chouette bonhomme ! On en découvre ainsi, parfois.
J’aimeJ’aime
bourru et généreux et en plus c’est mon pote
J’aimeJ’aime
Et bauju aussi ?
Auberge espagnole, c’est quand tout le monde partage ce qu’il a apporté , là c’est la générosité purement et simplement.
J’aimeJ’aime
Magnifique. A ce prix là (gratuit) que le monde deviendrait vivable.
J’aimeJ’aime
@turandot – lui pas bauju plus sociable – merci pour la précision
@MHPA – quelques petites touches comme ça repeignent un peu le monde
J’aimeJ’aime