
Un rat noir affamé, avisant un gros câble
Se mit à le bouffer, avec frénésie
A peine 3 secondes qu’il s’était mis à table
Qu’au cœur de la centrale, surgît un court-circuit
Le rongeur sur sa faim, pas très écologiste
Grogna « sans nucléaire, on passe à la bougie »
Il avait une vision assez productiviste
Basée sur la croissance et le tout énergie
La centrale disjonctée au passé traumatique
Se relevait à peine d’un séisme vécu
Sur le divan du psy son complexe atomique
Réveilla à nouveau sa tendance seppuku
« Putain de rat d’mes deux, espèce de nuisible
15 centimètres à peine et ça joue l’tsunami
Que ça vient boulotter mon précieux combustible
Histoire qu’l’humanité se fasse hara kiri »

Le rongeur circonspect la gueule tout irradiée
Aurait juré pourtant du côté infaillible
Et donc de s’étonner de cette fragilité
Vu qu’tout était prévu même l’imprévisible
« la réduction des coûts, la rentabilité
Un max de profit pour les fonds de pension
Et que j’économise sur la sécurité
T’as entendu causer de privatisation ? »
Ainsi parlait encore la centrale dépressive
Recrachant ses déchets méga radioactifs
Elle qui s’était vanté d’être compétitive
Ne maîtrisait plus rien de son dispositif
Le gaspard eut alors comme un rêve électrique
S’élevait dans le ciel un fromage nucléaire
Que courageusement nos hommes politiques
Arrivaient à bloquer limite à la frontière

Moralité :
Que ce soit rat des champs ou alors rat des villes
Un rongeur ne doit pas servir de conducteur
Près de Fukushima ou loin de Tchernobyl
Mieux vaut trappe à souris que mauvais réacteur.
tgb
Tout prédateur a finalement ce qu’il mérite !
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oui mais dans la grande chaîne alimentaire tout le monde est plus ou moins prédateur – aïe !
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Du super TGB. J’adore !
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🙂 merci je dois avouer que j’en suis assez content
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Pas de sushi, une chanchon..
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tu as l’art de nous dégoter de ces trucs toi…
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