Le choc de cUMPétitivité

Faudra penser à remercier les 2 pitres de l’umplouf pour cette épatante illustration du choc de compétitivité, ou comment mettre en concurrence deux petits caïds de gang politicard jusqu’à l’épuisement.

« Vous en avez assez de cette racaille ? Eh bien on va vous en débarrasser… » croyait pas si bien dire, l’autre.

Jean-François pignouf, arriviste en eaux troubles et briseur de tabous, de ceux qui protégeaient encore des bouffées de haine, des remontées de gerbe, du rot repu à table et du pet satisfait dans le lit conjugal.

Ce misérable Diafoirus opportuniste, ivre de lui-même, agitateur démago-populo de la pensée rectale, prêt à instrumentaliser toutes les bassesses buissonnières pour que son « inestimable » moi-je advienne. Ce libérateur de la parole ordurière, ce torcheur de petits vieux au militantisme incontinent, le cortex coincé entre deux intestins. Cet agitateur de transfuges fascisants, tricheur, tripatouilleur, tout décomplexé de la politique sale et du sale clivage qui finit par lui revenir dans sa tronche de petit péteux aviné mais à jeun.

contre

François Pignon, de la bourgeoisie notariale de province et des versaillais salonards avec plein de petits Ciotti derrière et autres étrons du dérapage droitier qui flottent à la surface, de cette droite si sociale qu’elle traque le cancer de l’assistanat jusque dans les slibards douteux de la France en faillite, de la France en déclin, en chasse neige, en missionnaire, en retraite et la raie au milieu.

De cet austère de la ceinture des autres, de ce loufiat du passage de plats à la sauce oligarque.

Droiteux contre droitards, les uns contre les autres, les uns ennemis des autres, de ceux qu’ont la plus grosse et qui pissent le plus loin, sous l’œil cuit mollet du président couard.

Mais que Pignouf et Pignon se neutralisent et se démolissent enfin à tant se dresser à tant s’affronter à tant s’abhorrer et qu’ils s’auto-éliminent et s’anéantissent si seulement, qu’ils finissent par se branler du chef ailleurs à tant se considérer du nombril, dans cette logique imparable, implacable du choc de compétitivité et d’une place pour deux, tandis que pour nous c’est une pour mille.

Le choc de compétitivité c’est la guerre faite à l’autre, la haine en carburant, la morgue en étendard. De cette connerie universelle qui affiche le même rictus hideux sur le visage du français arrogant, du nationaliste australien, de l’israélien aux pulsions nazillardes, tout à sa détestation, sa supposée supériorité ethnique, son mépris de classe tout confort jusqu’au jour où l’on découvre qu’on peut toujours être le minoritaire de quelqu’un, le bouc émissaire de quelque autre, le raton de service ;

Qu’il n’y a pas de frontières à la saloperie humaine qu’on n’est même pas à l’abri de son propre crachat tant je est un autre, tant l’autre c’est moi.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

8 commentaires sur « Le choc de cUMPétitivité »

  1. Voilà de quoi les gens ont besoin ! De cette parole vivante, de cette colère rabelaisienne, à l’aune de la connerie ENAURME et de l’arrogance obscène de ces voyous en col blanc. Deux claques dans leur baigneur auto-satisfait, ça revigore la mère UBU !

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  2. Il y a la bagarre entre le mafieu et celui qui risque d’être le dindon de la farce…
    mais aussi bagarre à Nddl
    commentaire Alors tjs rien sur NddL tgb ?je commence à être impatiente !J’étais hier encore à la manif à Nantes et je peux te dire qu’il y avait du monde : au moins 8000 personnes alors qu’ils en attendaient 1000 …(d’ailleurs les flics ont été dépassés).A droite de la page tu trouveras les soutiens, et la Rue Affre, elle se joint au combat quand ? ;- )
    http://danactu-resistance.over-blog.com/article-notre-dame-des-landes-la-chataigne-dimanche-pique-nique-et-chantier-112796807.htmlet
    puis ce communiqué
    :Communiqué de l’équipe médic 24 novembre 2012Depuis Notre-Dame-des-LandesDepuis des semaines d’occupation et de harcèlement policier et militaire, alors que nous continuons à défendre la zone du bétonnage programmé, nous avons atteint aujourd’hui, samedi 24 novembre, un pic de violence avec une centaine de blessé.e.s, dont une trentaine graves pris en charge à l’infirmerie de l’équipe medic établie à la Vache rit, l’une des nombreuses équipes de soins sur la zone.On dénombre une vingtaine de personnes touchées par des éclats de grenades assourdissantes, aux jambes, aux bras, à la lèvre, au bas ventre. Ces bouts métalliques ou plastiques entrent dans les chairs, on peut rarement les extraire, et ils restent souvent à vie.Les grenades assourdissantes sont censées être utilisées selon un protocole précis : notamment en cas d’encerclement des forces de l’ordre, et en direction du ciel, ce qui n’était clairement pas le cas aujourd’hui. Les gendarmes mobiles les utilisent de façon à ce qu’elles explosent à côté ou sur les manifestants, provoquant des blessures graves.Une personne a été touchée au bas ventre par un éclat d’une de ces grenades offensives, provoquant un gros hématome et des lésions internes. On constate chez deux personnes 10 impacts chacune dans les jambes. Une personne risque de perdre son oeil droit. On constate également une plaie au tympan due à un tir de grenade, provoquant une surdité brutale. Suite à des tirs tendus de flashball, on dénombre quatre blessures au thorax, avec fractures de côtes et état de choc, de multiples blessures aux jambes et aux mains, une blessure hémorragique au visage. Et de nombreux.ses autres blessé.e.s.Il était difficile d’évacuer les blessé.e.s les plus graves par ambulance ou par véhicule particulier suite aux différents barrages de police. Ces scènes de défilé ininterrompu de blessé.e.s du matin au soir ravive dans nos mémoires le souvenir de l’action de masse contre les pylônes THT (Très Haute Tension) dans la Manche le 24 juin 2012 pendant laquelle les forces de l’ordre ont fait l’usage démesuré des mêmes armes, faisant plus d’une vingtaine de blessé.e.s en une heure.L’habituelle stratégie de frapper fort celles et ceux qui résistent à leurs plans de destructions ne semble pas fonctionner ici à Notre-Dame-des-Landes. La force et la détermination est bien vive sur les visages. Nous ne lâcherons rien.

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  3. je suis l’affaire mais faut que je trouve l’angle – inutile de répéter ce que tout le monde sait déjà. Mais je trouverai…

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