Valls tragique à Château Rouge

Ce vendredi 16 novembre, tandis qu’on se révolvérisait en Corse et qu’Ayrault renonçait à foutre un pied au pays basque d’Aurore Martin, en notre quartier pittoresque de Château Rouge (Paris 18) nous eûmes l’insigne honneur d’être visité par l’homme auguste de l’intérieur, pour ne pas dire clown blanc, white, blanco, indéfectiblement lié à Israël.

De ce délicat pays au gouvernement pudiquement d’extrême droite faisant une campagne électorale à coups de cadavres palestiniens sans que quelque Botul de service ne réclame de zone d’exclusion aérienne ou de couloir humanitaire.

Bref passons,

Ainsi donc, le vieux jeune Valls tout pomponné de frais nous apparut au marché Dejean dans une nuée de caméras et de figurants et dans une classique quoique soignée mise en scène ; décor de Roger Harth, costumes de Donald Cardwell comme il se doit.

La claque organisée par le député maire Vaillant, formée d’un cordon sanitaire de femmes blacks subventionnées chantant les louanges du petit gendre idéal Manu, était elle même cernée par un cordon sécuritaire de crs assez nerveux du tonfa et de la garde à vue.

Deux militants du PG ayant été interdits de tractage tandis qu’un groupe d’évangélistes distribuait leur journal prosélyte avec toute l’indulgence de la maréchaussée.

Le bouclage du quartier ayant été opéré, le jeune manu premier, tout à sa fabrication mérdia selon le logiciel sarkozien un brin périmé et qui y pense tous les matins en s’épilant le maillot, pouvait dans cette exquise convivialité, aller à la rencontre des commerçants et riverains en toute « spontanéité » et tirer un premier bilan d’une de ces ZSP (zone sécurité prioritaire) consistant à truffer le coin de flics en packs de 8 et de vidéo surveillance pour le plus grand bonheur de l’agent Bauer.

Certes aucune caméra surveillance à 500 000 euros l’unité, ou aucun pandore à peine décapsulé ne pourra entre deux rafles de sans papiers, socialiser le quartier comme le firent l’Olympic Café ou le Lavoir Moderne Parisien en cours de liquidation mais en notre village barbésien, on a la politique culturelle et les animateurs sociaux que l’on peut, aussi faut il remercier Manu de l’intérieur pour cette divertissante animation et ce modeste échantillon de la société du spectacle se substituant dorénavant à toute politique.

Pour me remettre de ce navrant barnum, je m’en allais alors écluser quelque bière locale du seul brasseur parisien en activité venant d’ouvrir ses portes au 28 de la goutte d’or.

Myrha n’est plus seulement une rue nourrissant les fantasmes des charlatans de l’islamophobie compulsive, mais aussi une bière, n’en déplaise à toutes les sœurs Caroline de l’imposture à dividendes, nous imaginant ici sous le régime de la charia.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

10 commentaires sur « Valls tragique à Château Rouge »

  1. Pour le socialisme , on attendra .
    Pour un gouvernement au service de la population, on attendra .Et on paie ces clowns !
    Et soeur Caroline, Botul et autres journaleux sont toujours en place .Bahhhh!

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  2. au grand circus vaut mieux faire clown comme métier c’est pour ça d’ailleurs que Botul se prend plein de tartes à la crème dans la tronche

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  3. Au moins reconnaissons une utilité aux socialistes : te donner du grain à moudre et nous permettre de savourer ta plume incisive (…j’ai bien lu ton article précédent !).

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  4. c’est vrai et encore je me retiens – on craignait d’avoir beaucoup perdu question guignol avec sarko mais là faut avouer qu’ils ont bien pris le relais

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  5. C’était effectivement un peu trop facile d’allumer les agités du bocal et les bras cassés de l’équipe Sarkozy. L’art nait de la contrainte. Les contorsions ubuesques du nouveau gouvernement Libéral Social ( un peu national pro-sioniste quand même) on affermi et renforcé votre plume-épée. Droit au cœur ! Encore merci.
    R.I.

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  6. c’est vrai que ce serait facile de céder à la facilité mais c’est quand ils sont forts qu’il faut les affronter pas quand ils sont tombés – « ma plume-épée veut sa fose de sang d’encre !!!
    encore merci pour le soutien

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  7. oui c’est vrai que c’est un sujet que j’ai peu abordé et ce serait mieux de voir ça de visu…ça m' »a l’air d’être un sacré combat !

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