
« Vous devriez apprendre à rire, mes jeunes amis, si toutefois vous tenez absolument à rester pessimistes. » Nietzsche.
Ah qu’elle est douce et câline cette main invisible dans la culotte du Zouave.
Dans le slip de DSK, de Dominique nique nique, candidat putatif à la candidature et héraut préféré et combien mérité, des électeurs de droite, des riches, des vieux, des cons, des aplatis au rouleau compresseur de l’ordre FMI, du nouveau du mondial, du libre et non faussé.
Ah qu’il est grand soudain ce noble désarroi des autres candidats supplétifs de droite, des Valls, Collomb, Royal, tripotés tout pareil par la même mimine, qui les caresse tout pareil dans le sens de leurs poils, le soir, au fond des strings, à relayer sans cesse que déshumaniser sans cesse, c est briser un tabou et faire preuve d’audace.

Oui qu’elle est voluptueuse cette main invisible dans le slibard de Baverez, l’athlète fonctionnaire tout musclé libéral, dont l’omni présence médiatique est inversement proportionnelle à sa subtile clairvoyance, de celle qui se régule toute seule et qui un coup se relance et qui un coup s’austère et qui plus elle se vautre et plus elle s’exonère.

On la sentirait presque cette main invisible, cette délicate paluche des marchés, quand baverez et ses clowns clonés nous récitent en boucles leurs mantras infantiles et qu’ils nous psalmodient leur « compétitivité » ; de cette compétitivité fine et manucurée, de la course au profit, au tout et tout de suite, qui fit si bien éjaculer, BP de son gros foutre noir.
Oui on la saisirait presque cette main baladeuse et son oncle incarné venant des Amériques, cette utopie joyeuse des uns contre les autres, à se tirer la bourre sur la même planète qui n’en peut mais, à s’offrir comme unique idéal, et Darwin et la guerre et la pulsion vorace jusqu’à tous en crever.

Pas s’étonner non, que déclinent et le membre et l’envie, quand on passe son temps à se toucher les bourses avec des mains calleuses.
Qu’ils nous bourrent bien le mou, tous ces escrocs du paf, la menotte bien au chaud dans le calcif en soie, tandis que nous, tristes pignoufs en slips kangourous, cette pogne invisible soudain matérialisée, on se la prend en aller retour sous forme de mornifle, et sommés que nous sommes, par les valets de cour, de considérer ça, comme de la modernité.

A ce rythme peut être, Le pied au cul visible, pourrait bien devenir un réflexe post-moderne.
tgb
Adam Smith, pourquoi pas. Mais c’est surtout Colbert qu’il faudrait faire revenir. Un petit restant d’ADN, quelqu’un ?
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Magistral !
Une envolée de baffes qui ne devraient pas se perdre … Cette fois !
Je partage les mêmes têtes à claques, l’union fait la force ;-))
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@Phil – pas la peine de cloner Adam Smith on en croise à tous les coins de rue. Du Colbert c’est plus rare…
@agathe – waouh merci…
les mêmes têtes à claques ou les mêmes culs à pieds
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Colbert, tiens c’est nouveau, pourquoi pas Alexandre,
hein ?
😛
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ah ben demande ce que tu veux ici on clone à la carte – t’amènes l’adn et hop on t’en fais à la pièce ou en série – c’est le petit + rue-affre.
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Et pis les clones loupés on les jettes sous le pont pour y chercher les lunettes à Coluche .
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une histoire de pont de l’Alma peut être…
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Oui et le on peut ne pas apprécier plus que le professeur (tournesol) d’être traité de zouave, de cette sorte de zouave en tout cas, car depuis grand père marx nous ( spécialement les parisiens) savons que la culotte du zouave prend l’eau cycliquement .
Des « crises » qu’ils appellent ça …
Une bonne occasion de rappeler que Smith et Ricardo, en leur temps, étaient perçus comme « de gauche » , une appellation rétrospective fortement ré-actualisée par nos « socialistes » en peau de fmi, de la post-modernité .
Utile rappel ( 2004 …) :
http://www.humanite.fr/2004-01-20_Tribune-libre_-Sous-la-main-invisible-Adam-Smith-Michael-Biziou
PS : pour les citations de nietzsche, même avec les meilleures intentions, il faut quand même bien se dire qu’elles sont toujours disqualifiantes dans le champ social et politique :
http://denis-collin.viabloga.com/news/nietzsche-philosophe-politique
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« Dis-moi ce dont tu as besoin et je te trouverai une citation de Nietzsche » – elle est très bien celle là quoique on pourrait le dire de pas mal d’auteurs – c’est le propre et l’avantage du littéraire sur le concept –
enfin l’important était surtout de te faire réagir – mission accomplie
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Très juste , tu trouveras toujours une citation de nietzsche pour illustrer tout et son contraire, c’est d’ailleurs la vrai raison du succès de nietzsche, au delà de l’indéniable « style » de ce répugnant réactionnaire ( au moins une posture dans laquelle il demeura constant , avec naturellement celle de l’inhibition sexuelle ).
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