Et la presse de la 25ème heure de tondre Cahuzac

En tant que chauve assumé, je pourrais évidemment me réjouir de la chute d’un greffeur de cheveux tendance PPDA, corrompu par les labos pharmaceutiques, dans cette pratique quasi généralisée aujourd’hui chez les privilégiés du pantouflage public/privé, du conflit d’intérêt en toute impunité.

Résumé !

Voir le chasseur de fraudes fiscales sociales, finir en gibier de compte off shore à se payer sur la dette, ne manquant pas d’intérêts.

Mais comme Edwy Plenel « je me méfie des médias qui après avoir critiqué mediapart chercheraient à piétiner Cahuzac » pour se refaire une virginité journalistique à bon compte.

On les connaît, allez allez, lécheurs, lâcheurs, lyncheurs, ces faibles avec les forts, ces forts avec les morts, dont ils usent après moult complaisance, comme paillasson.

Les résistants de la 25éme heure, une tondeuse à la main, penchés sur la femme adultère m’ont toujours foutu la gerbe.

On ne peut consacrer ses unes sur l’invasion des burqas, l’assistanat des gueux, consacrer sa chronique à ergoter aphatiquementemphatiquement sur Ségolène croisant Valérie dans les chiottes de l’Elysée et mettre à jour des scandales d’état, surtout quand on rabâche de la compétitivité en vivant de subventions publiques.

Comme a son habitude donc, la presse de caniveau connivence, après avoir craché sur le zest de presse indépendante, de hurler avec les loups, dénonçant en sus le pseudo « populisme » de Mélenchon d’une main tout en prenant le thé avec Lepen de l’autre.

On ne s’étonnera guère des penchants des éditocrates de la démago pour gogos, choisissant par atavisme le brun plutôt que le rouge/vert, fidèles à leurs réflexe de classe dont la lutte manifestement semble bougrement exister.

Et la droite de s‘offusquer en toute tartufferie tout à proposer de l’exonération à l’exilé fiscal, tandis que ses affaires, Karachi, Tapie, Bettencourt, sondages de l’Elysée, Takieddine…, de remonter tel l’étron à la surface.

Ce n’est donc pas le cadavre de Cahuzac qui nous préoccupe ici, mais bien plutôt la dégénérescence d’un système gangrené par l’argent fou au service d’un individualisme suicidaire dans l’effondrement moral et politique d’une caste tout entière.

La nature ayant horreur du vide…

Non pas que nous réclamions de la pureté à tout prix, de cette pureté dont on connaît les dérives malsaines, telle les andouillettes, un peu de merde au fond, ne nuisant pas forcément, mais qu’au moins la saloperie reste un minimum circonscrite.

C’est pourquoi suite à l’étrange suicide de l’avocat Olivier Metzner, puis du sous-directeur des affaires économiques et financières à la PJ parisienne en charge des grands dossiers politico-financiers Noël Robin, tous deux liés à l’affaire Bettencourt, (je dis ça je dis rien, qu’après encore on me donnera du conspirationiste) nous attendons que les chiens de garde de l’oligarchie pourrissante, se penchent quelque peu sur la question.

Ce sont les chars qu’il nous faut attaquer, pas les ambulances…

Mais autant vous le dire de suite, je me fais assez peu d’illusions.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

4 commentaires sur « Et la presse de la 25ème heure de tondre Cahuzac »

  1. Combien ça pèse ?
    Non, je ne vous demande pas votre appréciation
    Non plus… je n’ai pas besoin d’une estimation ou d’une approximation
    Je veux, je voudrais savoir le poids réel, à un milligramme près.
    Non, ça ne tombe pas du ciel… il faut toujours prendre la peine de peser, de sous peser les choses avant de se prononcer, avant de se fixer.
    Le bon poids, la bonne mesure c’est plus sûr.
    Oui, ça m’a pris comme ça… du jour au lendemain de vouloir peser mes mots…
    Pourquoi?
    Pour savoir s’ils sont lourds de sens ou s’ils ne pèsent rien dans la balance.
    Vilain désir de proc qui veut distinguer le roc du toc!
    Je sais que ce n’est pas à la portée de n’importe qui, qu’il faut s’y connaître :
    Être connaisseur…. ou comme on dit : avoir du goût pour estimer les choses à leur juste valeur.
    Et puis, il faut avoir les instruments, les moyens, les outils : le bon œil, la bonne oreille, le bon palais… Savoir toucher, avoir du tact… et le sens du contact.
    C’est un peu beaucoup. Mais il n’y a rien de mieux pour réussir son coup… il faut être très sensible pour ne pas rater sa cible. C’est terrible!
    On va tout de suite se mettre à l’ouvrage et effectuer le pesage.
    Le poids de certains mots va nous permettre d’aiguiser nos couteaux et de découper la difficulté en petits morceaux.
    Je récapitule : pour savoir le poids de quoi que ce soit, il nous faut une balance avec deux plateaux et quelqu’un pour peser, pour effectuer la pesée et des choses à peser : des mots, des idées ou des objets.
    Je mets le sexe dans la balance et je pèse, non je ne vous baise pas, je pèse…
    Je cherche combien ça pèse ? Ça pèse un kilo… non personne ne le dit, c’est pour ça que je le dis. Un kilo pour la baise…
    Un autre mot, un autre mal sur la balance : le pouvoir. Je renouvelle l’opération et j’obtiens deux kilos environ.
    Pour ne pas faillir devant la sainte trinité, on va peser l’argent pour que notre raison puisse faire des comparaisons. L’argent pèse trois kilos
    Ça explique peut être pourquoi c’est toujours l’argent qui fait le poids.
    Avec l’argent on peut se payer du sexe et du pouvoir.
    Avec le pouvoir on peut certes baiser au carré mais surtout se faire baiser par celui qui gère la banque d’à côté.
    Maintenant, je mets le mot « Révolution » sur l’un des plateaux de ma balance et RIEN sur l’autre plateau.
    Qu’est-ce que je constate? – que la Révolution pèse moins que Rien.
    Et pourtant…elle vaut plus que Tout …
    Et pour cause, elle nous garantit le changement de tous les paramètres : le poids des choses, la balance des comptes et la compétence de celui qui pèse.
    Essayez pour voir!

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  2. Je n’ai pas trop envie de me réjouir. Maintenant qu’il a avoué, qu’on laisse la justice faire le boulot.il y en a tellement d’autres .
    C’est vraiment le système qu’il faut changer . Tant qu’ on donnera la possibilité aux tricheurs de tricher, je ne vois pas ce que ça apporte d’avoir eu Cahuzac.Ils ont même demandé avis à Longuet, Tapie , etc, c’est dire si la contamination est grande .
    Que font les Sarko, les Coppé,les Woerth, les Balkani encore en liberté ? Et j’ajouterais les banksters, les décideurs européens,mondiaux enfin tous ceux , qui font ces politiques meurtrières ?

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  3. les ripoux en politique c’est comme les ronces plus tu les coupes plus ça revient – y’a qu’une seule manière de s’en débarrasser vraiment: l’euthanasie

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