Le rabot à niches

En termes de choix dans la date ou d’arriver à pied par la chine, le rabot à niches devrait plaire.

Si seulement le contrepet pouvait coller aux miches du candidat président, chef de gare et de guerre, façon sparadrap…

Le nabot à riches.

A l’heure où les riches, commençant quelque peu à fouetter du larfeuille, proposent une sorte d’aumône préventive pour garder l’essentiel, tout en exigeant, quand même pas si cons, des contreparties eux, la charité plutôt que la justice sociale, le candidat président futur père de famille résiste courageusement à taxer du Fouquet’s.

Encore plus peur qu’eux qu’on leur pique leur Rolex, à croire qu’on lorgnerait sur la sienne.

Si c’est pas du bon caniche à niches bien dressé de la papatte ça ?

Quand on songe que les 200 millions (sur dix milliards) qu’il leur taxe exceptionnellement paient tout juste son air force one avec menu enfant.

C’est cadeau.

Loin des 20 Milliards des copeaux de la niche Copé, offerts gracieusement aux entreprises par exemple.

L’argument essentiel des pas touche aux riches étant que si on les taxe, ils se cassent.

La réponse adéquate refusant tout chantage est assez basique :

Qu’ils se cassent !!!

(et se faisant qu’ils perdent un certain nombre de droits à définir…)

Dans la veine rhétorique du : tu l’aimes où tu la quittes, question boomerang ç’est assez rafraîchissant.

Face au rudimentaire mon avis est de faire simple.

Aussi simple qu’à défaut de rassurer les marchés autant leur foutre la trouille.

Maintenant considérer que le rabot à niches du nabot à riches ne fait rien pour les pauvres est un poil abusif.

Car non seulement il s’en préoccupe, mais en plus il en produit généreusement.

Plus 400 000 en un an. 13,5 % de la population française sous le seuil de pauvreté soit 8, 2 millions d’individus.

Les 10% des plus riches s’enrichissant encore

Les 10% des plus pauvres s’appauvrissant encore

Dans un système de vases communicants impeccable.

Creuser les déficits tout en creusant les inégalités sociales, un grand écart d’une rare performance qui pourrait à la longue laisser quelques méchantes courbatures.

Un peu comme imposer de l’austérité tout en espérant de la croissance. A ce point de non sens, si on n’est pas dans la pure incantation et donc dans de la pure croyance des adorateurs de TINA…

Sinon à part ça, la bonne nouvelle c’est qu’à partir de l’automne, on retourne vers l’été.

A défaut de s’en sortir à la rentrée, on peut toujours rentrer en en sortant.

Puisqu’il ne faut rien attendre du grand soir ou des élections à venir, autant penser à son petit matin.

C’est là où tu es, maintenant tout de suite que le nouveau monde commence.

A chacun de se l’inventer ensemble.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

5 commentaires sur « Le rabot à niches »

  1. « Qu’ils se cassent !!! » Oui, et tout de suite! qu’est-ce qu’on a besoin de ces parasites? Ils profitent de tous les avantages sans contrepartie, ils piquent le pognon tous azimuts et s’en vont le planquer (ou une grande majorité) ailleurs. Allez, dehors, tous! On se débrouillera bien mieux sans eux. Et qu’ils emportent sous le bras le rabot et sa progéniture.
    On pourra aérer comme ça.

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  2. @cuicui – je veux en venir qu’il ne faut rien attendre d’en haut et commencer en bas à faire à notre façon et sans eux et penser et mettre en place à notre niveau l’alternative en attendant l’écroulement inévitable de ce système à l’agonie.
    @emcee – oui il ne faut jamais céder aux chantages quels qu’ils soient – qu’ils s’en aillent et même sans leur pognon on fera quand même – qu’ils se croient indispensables prouve donc qu’ils sont inutiles.

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