La chanson de Berlus et Narcos

Au milieu de la piste, nos deux augustes, l’un au bandonénon, l’autre tapant sur ses casseroles

Bijour bijour les p’tits n’enfants

On est les clowns politicards

On habite ton écran géant

Entre deux Pubs à gros nibards

Avec nos pompes à talonnettes

Et nos perruques gominées

On fait d’la politique pouet pouet

Et ça fait marrer les banquiers

Moi c’est Berlus, moi c’est Narcos

On fait bling bling bunga bunga

On est gentil avec Davos

Et on est méchant avec toi

Bijour bijour les p’tits n’enfants

On est les clowns à gros pétards

On fait des murs contr’ les migrants

On laisse circuler les milliards

Merci beaucoup Lampedusa

Pour pouvoir faire not’numéro

Popolo de la liberta

Tu peux aller t’faire enculo

Moi c’est Berlus moi c’est Narcos

On fait bling bling bunga bunga

On est gentil avec davos

Et on est méchant avec toi

Bijour bijour les p’tits n’enfants

On est les clowns de Kadhafi

Sur la bouche on l’embrasse en grand

Dans ses babouches après on chie

Et pour le test électoral

On a le test maternité

On te fout une Carla à poils

Et puis les juges à la Santé

Moi c’est Berlus moi c’est Narkos

On fait bling bling bunga bunga

On est gentil avec Davos

Et on est méchant avec toi…

ad lib…

 tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

12 commentaires sur « La chanson de Berlus et Narcos »

  1. J’aime beaucoup (encore une fois ) ta façon de jouer avec les mots .
    Tu as cette aisance (talent ) que je n’ai pas et que j’envie .
    Quant au sujet abordé : si effectivement , nous avons les politiques que nous méritons , quelle tristesse !

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  2. Vous n’êtes pas d’accord avec la politique et c’est tant pis, on ne peut pas acceuillir toute la misère du monde au risque de subir le même sort. Et puis, si cela ne vous convient pas, restez chez-vous. Vous avez rejeté la France à un certain moment de votre histoire, ne venez pas l’envahir maintenant. Vous ne voulez pas de nous, rassurez-vous, nous ne voulons pas non plus de vous.

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  3. 1 : faut arrêter de ne citer que la moitié de la phrase de Rocard
    La France ne peut accueillir toute la misère du monde MAIS ELLE DOIT SAVOIR EN PRENDRE FIDELEMENT SA PART
    2 : Pour ce qui est de rester chez moi j’y suis déjà merci – Je ne sais pas trop de quel VOUS il s’agit mais ça ne doit pas s’adresser à moi.
    3 : quant à moi je me passerais volontiers de vous de vos obessions rances et étriquées – soyez rassuré aussi l’histoire passera sur vos crispations de terne frustré sans vous voir.
    L’avenir ce n’est pas vous et c’est une bonne nouvelle – vous manquez singulièrement d’oxygène et d’humour et visiblement d’envergure.

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  4.  »Vous avez rejeté la France à un certain moment de votre histoire »
    Tiens ?
    Qui ça, « nous » ?
    Qui rejettons la TINA-obligation d’être cons, de « vivre et consommer comme des porcs » , d’être « fiers d’être Français » quand ça devient aussi obscène ?
    Nous ne rejettons pas spécialement la France,
    juste la merde,
    et la grasse connerie qui s’y vautre.
    Nous trouvons juste IMPOSSIBLE d’éprouver une quelconque fierté ni solidarité avec votre « francité »,
    voilà toute l’affaire.

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  5. « nous » rejetons LEUR F’rance – et à la fin c’est toujours nous qu’on gagne
    cela dit j’aime bien avoir mon « gros con » du mois c’est pour ça que j’apprécie d’être sur 20minutes – ça met toujours un peu de piment de draguer du « bourrin BBR

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  6. Très bon texte comme d’hab.
    Le top aurait été de le mettre en musique, même si je chante faux, je me serai fait un plaisir de l’entonner devant quelques atteints du syndrome du larbin et devant quelques sarkozystes patentés.
    Voir leurs tronches de cake se défaire m’aurait bien fait rire.

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  7. Non alors là tu nous prend vraiment pour des blaireaux tgb !
    Tes comparses contradicteurs à deux balles ne trompent personne .
    Ton bollaert aurait pu faire effort pour être crédible et à la hauteur de son modèle foutebalesque , même Marine ne cause plus comme ça .
    C’est qui ? ton voisin de pallier ?

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  8. La référence au clown, je l’avais utilisée sous un autre angle et ça donnait ça :
    « La révolution par le rire est la seule alternative à cette société dépressive et déprimante.
    Finis les Zapatistes, nous avons créé le mouvement Zavatiste pour avoir notre rôle à jouer dans le grand cirque capituliste : nous dompterons les grands fauves de la finance, nous serons clowns et pas clones, funambules et pas somnambules, contorsionnistes et pas cons tortionnaires, nains et plusieurs, trapézistes et moines trappistes sur la piste pour la mise en bière de la dictature du patronnaze. »
    A rapprocher de la BAC (Brigade Activiste des Clowns).
    Espérons que les bons clowns botteront le cul des méchants clowns…

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  9. @Nade – mais il ne reste plus qu’à – évidemment une chanson sans musique y’a comme un manque…
    @Urbain – c’est vrai que chaque fois qu’il y en a un qui s’échoue ici on dirait de mauvaises caricatures – c’est pour ça que j’aime les empailler pour mettre sur mes étagères
    @Dav – je rejoins avec enthousiasme le mouvement Zavatiste

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  10. bling bling ? bunga bunga ? koikigna, keseksa ?
    Ps : je manifeste ici officiellement mon intention toute pareille à celle de mon rpédecesseur en commentaire de rejoidnre le mouvement zavatiste… Compte-tenu de mon grand âge, il a bercé mon enfance et c’était mon héros, moi qui n’en ai guère eu, n’étant pas du genre suiveur. Avec lui, seuls Gandhi et Martin luther king, c’est pour dire !

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