
Maintenant et à l’heure du sacre du roi lampe de poche, tendance solaire à manivelle, en son meeting UMP versaillais et tandis que le parti des couillons socialisses en opposition boudeuse, un peu dedans un peu dehors, surtout nulle part, genre âne de Buridan, se tire la nouille politicarde et mollassonne, affirmer, revendiquer, clamer, claironner, décréter, pavoiser crânement, fièrement, viscéralement son antisarkozisme primaire secondaire…sans honte sans complexes sans scrupules sans états d’âme, sans atermoiements, me paraît plus que jamais un réflexe salutaire de salubrité publique, de lucidité exemplaire, d’hygiène mentale et la marque à coup sûr du bon goût universel.
Qu’il soit frontal, stratégique, pavlovien, reptilien, cérébral, pulsionnel, sophistiqué, subtil, bestial, brutal, chevaleresque, qu’on cogne à la massue cloutée ou à la matraque dialectique, au sabre laser de maître Jedi et de ses jeunes padawan ou au gourdin en caoutchouc façon guignol, l’antisarkozisme primaire, secondaire…, reste plus que jamais, honorable, élégant, judicieux, flamboyant, historiquement juste, intellectuellement noble, politiquement élémentaire.

Qu’il soit tendance ou ringard, in ou has been, respectable ou pas, qu’il fasse de l’audience ou pas, qu’il soit payant à court moyen ou long terme ou pas, qu’il soit pas politiquement correct ou qu’il le soit, qu’il chatouille Valls quelque part, qu’il gratouille Lang où il veut, qu’il ne cartonne pas dans les sondages d’Opinion Ouais on s’en fout, l’antisarkozisme primaire fût, est et restera un impératif vital des défenses immunitaires, sociales, humanistes, et sanitaires.
A nous, d’envoyer du lourd, du gros, du gras, du concentré, du centré, du qui pue, au-dessus de la ceinture ou en dessous peu importe, à la fronde ou au bazooka, en charge de cavalerie ou en harcèlement perpétuel, en bataille rangée ou à la guérilla, sans questions, sans fioritures, sans merci, loyalement ou sournoisement, de bonne ou de mauvaise foi tout est bon, dans un combat physique, psychologique, économique, idéologique, à la cro-Magnon, à la Bonobo, jusqu’à prendre l’ascendant.
Car n’en doutons pas un instant le sarkozisme lui est primaire, instinctif, abusif, sectaire, con et méchant, s’en flatte, s’en gausse, s’enorgueillit, s’en badigeonne les pectoraux. Il ne finasse pas, ne tremble pas, ne tisse pas de la dentelle à Calais, Il ment, il triche, il achète, il corrompt, il biaise, il baise, il dévaste. Il fonce dans le tas, force le passage, frappe pour l’exemple, vend ses salades, organise la claque, les distribue. Il n’esquive pas, ne respecte pas les règles, s’assoit sur les lois. Il ne s’excuse pas, ne se justifie pas, il canarde, il bombarde, il éparpille façon puzzle. S’il recule d’un pas, c’est pour mieux t’en coller une dans les roubignoles en invoquant sa déontologie.

Trivial, tripal, tribal, Il assume sa médiocrité. Il vante sa vulgarité. Il arbore son arrogance, son inculture, son mépris. Il brouille les valeurs, déplace les repères, efface la mémoire, joue de la compassion et de la confusion. Il se gonfle de morgue, bidouille les images, tronque les mots, noie le poisson. Il écologise le lundi, moralise le mardi, socialise le mercredi, droîtise le jeudi, vantardise le vendredi, populise le samedi, supprime le dimanche et s’augmente en te demandant des comptes. Il saoule, il abrutit, il flatte les parties intimes, il appelle un chat un chien, Il rend ton cerveau disponible. Il en rajoute une couche s’il le faut. Et tandis que le péhesse ménage la chèvre et le chouchou dans ses petits calculs de coliques néphrétiques, le bulldozer réactionnaire et merdeux dans ce qu’il a de plus primitif nous refourgue de sa modernité pour vieux.

Cette sale droite là, et son paltoquet capricieux, morveux, coquelet infatué, enivré de lui-même, du pays du rance, du toc, du clinquant miteux, finiront dans les chiottes de l’histoire de France : accélérons le mouvement.
Face à cette droite décomplexée du menton mais complexée du talon (d’Achille), ne complexifions rien, cessons de nous défendre, cessons de reculer, cessons de découper suivant les pointillés les arguments, les arguties en quatre, de battre notre coulpe et de nous diviser par 60.
A la sauvage, à la barbare, telle une horde de loqueteux aristos, marchons, courons, partons à l’abordage en assumant avec orgueil notre antisarkozisme primaire, solaire, solidaire et conquérant ;
Stalinien s’il le faut.
tgb
Bravo !!! Clap clap clap !!!
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Hé hé hé, je bisse !!!
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Magnifique, j’aime les tripes posées là ;-))
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je plussois d’une main tout en applaudissant viscéralement de l’autre.
Face à ce dont il est le nom (maudit soit-il), la seule attitude est le rejet massif, en bloc de tous ses éléments. Si le tout est plus que la somme des parties, sans ses parties le tout n’est plus rien.
Hardi !
PS: j’aimerai juste une précision sur la dernière ligne de cette excellente prose ..
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@ adrien – yelrah – agathe – pas de mal à se faire du bien – merci –
@ tout assumer – n’avoir honte de rien – ils ont honte eux ?
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Aaaah…que c’est entraînant, que ça fait vach’tement du bien…ça me recadre le moral…
Qu’elles sont où les frétillantes kalach’s? qu’on les sorte de dessous les fagots et sus à celui-là qui nous sert de président et à sa coterie de détrousseurs, de magouilleurs, de bonimenteurs et de suiveurs jouisseurs de l’asservissement leur semblables….
давайте играть
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« Aaaah…que c’est entraînant, que ça fait vach’tement du bien…ça me recadre le moral… »
c’est fait pour – on va quand même pas continuer à carburer au nain vert, aux Dupont Val et Valls et à la la valstar Lefebvre
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Jolie chanson, jolie musique et très bon rythme. Respect, c serait le texte idéal à scander pour défendre les barricades ou prendre d’assaut les commissariats.
(Mais stalinien : non)
🙂
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mettons nous au moins d’accord sur Stalingrad 🙂
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Quel rythme TGB ! Quel style ! Quelles envolées !
Un de tes meilleurs billets. Chapeau bas.
Dommage que tu ne disposes pas d’une tribune à la mesure de ta prose.
Je vais te faire de la pub sur twitter.
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trop d’honneur…
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@TGB: non, n’avoir honte de rien, mais avoir un amour indéfectible pour la libre-pensée, la liberté individuelle et une haine tenace des egos boursoufles, et des théorie prêtent-a -penser.
Autant dire diamétralement aux antipodes du petit moustachu géorgien…
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c’était avant tout une image quoique ….penser à coups de marteau c’est pas si mal
http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Cr%C3%A9puscule_des_idoles_:_Le_marteau_parle
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Merci pour cette bonne bolée d’air frais !
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@ hélene – à la votre !!! :-))
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Salutaire, jubilatoire,cinglant,beau,beau comme un sarkozy battu au 1er tour des presidentielles de 2012!
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aussi beau que ça ? 😉
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