Vini,Vidi, et pas Vinci*

Trop venere…
Comment que j’ai les bollocks…
Les grosses, de celles qu’on se stocke en lingots platinés dans les coffiots par ici.
J’te raconte pas.
Enfin si.

Je regarde le jet d’eau surpuissant du lac de Genève et j’ai comme une lancinante mélancolie, qui me prends là, en haut à gauche, du côté du portefeuille. Comme une éjaculation précoce.

C’est dur ce sentiment d’injustice, ce sentiment terrible de spoliation.

Je tape sur le Dab de l’agence UBS, juste en bas de chez moi et qu’est ce que je vois ???
Qu’il me reste allez quoi…. ?!!!  250 M d’euros* à peine pour finir le mois.

Je fais quoi moi, ici en Helvétie avec 250 M d’Euros…
je me tape une fondue ?

Et je te parle même pas de mes minables 2,5 millions d’euros annuels de retraite. (ouais d’accord j’ai bien des jetons de présence qui traînent encore et des plus values sur mes 12 millions d’actions mais ça fait mesquin)

Parce que je te parle là de préjudice financier, mais j’ai la pudeur quand même de ne pas évoquer le préjudice moral. Et pourtant préjudice moral y’a.

A la raclette-partie de Davos, devant les potes du cac 40, qui se sont goinfrés comme des porcs cette année, y va avoir l’air de quoi le pauvre Tonio ?

Lui reste plus qu’à monter un club des perdreaux de l’année avec Bouton et Forgeard, le Zacharias et son RMI à peine patronal…
La zermi quoi…

Gandrange/Tonio même combat….
Martyrs du libéral

13 millions de parachute doré qu’ils m’ont refilé ces empaffés de chez Vinci.
13 millions !!! même pas un parapluie.
J’ savais que ce 13 allait me porter la scoumoune…

Empapaouté de 81 millions.
Grand seigneur j’aurais bien transigé à 80 tout rond mais sans oublier les intérêts de retard, question de principe.
Non !!!!
81 millions qu’ils m’ont filouté les terrassiers.
A vous débecter des services rendus.

Tiens justement, question services rendus, quand je regarde l’eau du lac, ça me fait penser au coup tordu de LYON.

1986, changement de majorité.
Michel Noir prend la mairie et moi la flotte lyonnaise.
Tu sais, l’eau vitale, l’eau publique, l’or bleu…
Je te la leur Barbotte à des conditions ahurissantes et pour la plus grande gloire de la CGE. (Compagnie Génerale des Eaux)
La privatisation, on l’a bien arrosé avec Charlot.
Question liquide…

Charlot ?

Charles Beraudier, l’adjoint aux finances.
A sa mort, (en 88) on à même retrouvé des liasses entières dans son coffre de la mairie.
Quel blaireau !!! et les comptes anonymes en Helvétie c’est fait pour les St Bernard ?

Bref à partir de ce jour, le DEJOUANY (le boss de l’époque) je l’avais dans la poche et à son départ – Bonjour la compagnie – C’est le Tonio  qu’est devenu calife
PDG de la CGE rebaptisée Vinci, (pour faire oublier qq vilenies ) 

Belle promo pour un petit ingénieur hydraulique Alsacien non ?

Oui quand je vois ce foutu lac….
Et toutes mes larmes dedans de pauvre exilé fiscal…
Non y’a pas de justice
Enflé de 81 millions par ces culs-terreux du BTP le Tonio…

Enfin ce qui me remonte un peu le moral (en Berne) c’est qu’heureusement, presque à la même heure, le tribunal administratif de Pontoise se déclarait incompétent (c’est le juste mot) pour juger une éventuelle « faute » de service des flics qui poursuivaient les trois mômes électrocutés en 2005 à Clichy-sous-Bois.

Non, parce qu’en plus si Zyed et Bouna gagnaient leur procès (même à titre posthume) pendant que mezigue, le triste Antoine Z…se faisait tirer sa carte Gold, ce serait carrément une prime à la racaille non ?

tgb

*venu, vu et l’ai dans l’cul ( en traduction simultanée )
* patrimoine estimé

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

3 commentaires sur « Vini,Vidi, et pas Vinci* »

  1. Le pauvre homme ! Où est-ce qu’on peut lui envoyer des Kleenex  ? Je suis toute retournée, là.
    (Joli billet encore une fois).

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  2. Merci de laisser passer cet appel de simples citoyens salariés pour les retraites :
    ———————————————————–
    Nous salariés du public et du privé, demandons que soit en préalable régularisées ces importantes questions, avant toute nouvelle réforme équitable des retraites.
    1/ Sur les recettes exonérées, visées par la Cour des Comptes :
    – La taxation immédiate des stock-options, qui, selon les termes du dernier rapport constituent « bien un revenu lié au travail, donc normalement taxable », qui ont ainsi entraîné une « perte de recette aux alentours de 3 milliards d’euros » ( année 2005).
    Ce rapport de la Cour des Comptes précise que : les 100 premiers bénéficiaires devaient toucher chacun une plus-value de plus de 500.000 euros et les 50 premiers de plus de 10 millions d’euros.
    2/ Sur les dettes de l »Etat :
    – Apurement de ses dettes, supérieures à 10 milliards d’euros, qu’il a cumulées à l’égard de la « Sécu » en ne compensant pas systématiquement les exonérations de charges (rapport Cour des Comptes).
    3/ Sur les recettes de privatisations :
    – Transfert des sommes non versées depuis 2002 vers le fond de réserve des retraites, comme la loi le prévoyait.
    A savoir que ce fond était abondé à hauteur de 30 milliards d’euros en 2002. Il aurait dù étre à hauteur de 300 milliards en 2007, or 3% seulement des recettes de privatisations effectuées depuis ont alimenté ce fond de réserve.
    4/ Sur les gains de la VAB, détournées des bénéfices du travail, vers les profits :
    – 8,4 points de valeur ajoutée depuis 25 ans (référence INSEE), représentant pour la seule année 2006, 134 milliards d’euro, au détriment des bénéfices du travail.
    5/ Sur les « niches » fiscales :
    – 254 « niches » fiscales qui permettent à 3900 gros contribuables d’échapper à tout impot sur le revenu, privant l’Etat de 43 milliards de recettes, une somme supérieure au déficit budgétaire.
    Nous demandons avec force et en préalable également, pour des raisons de simple justice et d’égalité des citoyens devant la loi, de morale républicaine, que le régime spécial de retraite des parlementaires soit réformé, pour l’aligner sur les critères que ces derniers décident, votent et font appliquer aux autres régimes de retraites des citoyens.
    A savoir :
    1/ passage à 40 années de cotisations au lieu de 37,5 années pour les parlementaires.
    2/ abandon du scandaleux privilége de la double cotisation qui ne se justifie en aucun cas, permettant aux parlementaires de bénéficier d’une retraite à taux plein au bout de 22,5 années seulement de cotisations.
    Nous appellons pour toutes ces raisons, les organisations syndicales du public et du privé, à s’emparer avec force et résolution de ces questions, pour les faire valoir au nom des salariés.
    Merci de bien vouloir signer, divulguer et faites connaitre cet appel SVP.
    N’oubliez pas de valider votre signature dans le mail de confirmation qui vous sera adressé.
    Pour signer l’appel : http://www.ohfr-redir.com/1434

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