
Celui-là aussi ils nous l’avaient bien vendu, au téléachat des JT
Du bon produit télégénique, frais, allégé et parfumé à la rose.
Avec un soupçon de Soros Fondation versus CIA.
Beau packaging (en français, on appelle ça conditionnement), cette révolution là, calquée rôdée sur celle de velours en Serbie, avec le Kit démocratique et pacifique clés en main, les tee shirts, les drapeaux et les belles images zoulies de colère populaire sous cellophane.
Oui celui-là aussi ils nous l’avaient bien fourgué, en Kennedy Georgien élevé au grain US avec sa dame Ricaine première main, au sourire Cecilia, façon relooking.
Ils nous l’avaient vendu nouveau, moderne, occidentalement présentable, délicatement non-violent, bref super tendance, genre produit de l’année.
Il nous l’avait même visité, l’ami Georges W, le chef du service marketing, à Tbilissi en personne, lui donnant du ‘phare de la liberté par çi, du bon élève de l’économie de marché par là.
Ils nous l’avaient vendu « des roses » cette révolution-là avant de l’exporter orange en Ukraine et pouquoi pas pervenche ailleurs.
Du copié collé pile poils pour PPDA et Pujadas, grands spécialistes de l’info à colorier.
Ils nous l’avaient sorti à coups de pompes dans le train le vieux « renard blanc » l’Edouard Chevardnadze, redevenu un poil trop soviétique à leur goût.
Ils nous l’avaient noirci juste ce qu’il faut en tyrannique has been côté cour, en corrompu gâteux côté jardin.
C’est qu’on n’était pas là pour rigoler, y’avait de l’enjeu stratégique et pétrolier dans l’air, de l’Otan et de l’oléoduc dans le panier de la rosière.
C ‘était en 2003. Mikhail Saakachvili, le larbin Bushien devenait la star du feuilleton – les bons contre les méchants – Saison 1, la tête de gondole de l’offensive commerciale made in West, la super-promo du mois.
Et puis patratas, novembre 2007, saison 5 :
corruption galopante, assassinats ciblés, économie sinistrée, opposants emprisonnés, manifestants bastonnés, état d’urgence proclamé, couvre-feu instauré….
Elle n’a plus que des épines dans le c… cette révolution des Roses à la noix.
Bien pâlotte la démocratie Hollywood, bien tristoune la vitrine Lafayette.
Et y sont où…………
Et y sont où…………..
nos bellâtres du prêt-à-penser assimil, nos droit-de-l’hommiste diplômés en larmoiements, nos indignés distingués de la zapette, nos géomètres de la morale à variations saisonnières et géographiques
d’une discrétion de pâquerette…
les fleuristes de la philo discount.
tgb
Eh ! bien oui tgb, c’est entendu l’avenir ne peut être que capitaliste, estampillé USA/BUSH/SARKO…. voilà le programme que l’on nous vend tous les jours en dépit d’expériences catatrophiques.Dans ce contexte de servilité d’une majorité d’intellectuels (et y sont où? et y sont où?)Il va falloir, et la tâche est exaltante, comme l’écrit Alain Badiou* ,faire exister l’hypothèse d’une autre voie « assurons l’existence nouvelle, dans les consciences, et dans les situations, de l’hypothèse communiste ».
*De quoi Sarkozy est-il le nom Livre d’Alain Badiou aux éditions lignes)
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Salut
J’ai entendu JF Kahn parler comme toi de cette mystification démocratique et médiatique l’autre matin en allant bosser avec ma voiture (erci les gréviste, je me met à écouter France Culture grâce à vous ;0).
C’est les bons comme les méchants.
Sauf que c’est plus compliqué que ça.
Et que korsqu’on gêne les occidentaux, ion est forcément versé dans le camp des « méchants ».
Ca ne date pas d’aujourd’hui, remember Mossadegh en Iran, ou Guzman au Guatemala.
Chavez a eu aussi a subir ces manipulations plus récemment.
Et quand j’entend G.W. Bush dire qu’il a « libéré » 50 millions d’irakien, j’ai comme des poussées d’urticaire anti(néo)con américain!
Zgur
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Mon grand espoir c’est que notre président bien aimé va bientôt libérer 432,3 millions d’Européens, et nous et nous et nous !
Et Hop ! Enfoncé Mister Bush !
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