On finit plus vite une guerre en la commençant pas

Quand les drapeaux sont déployés, toute l’intelligence est dans la trompette (Stefan Zweig)

Eva Joly propose de supprimer le défilé militaire du 14 juillet. Ce summum démonstratif de la France en treillis qui gagne chaque année avec héroïsme la célèbre bataille du Fouquet’s.

Comme le suggère si intelligemment claudius C., vrai français de la vraie France combattante et commentateur avisé du Figaro, de quoi elle se mêle la norvégienne ? : « d’ou elle sort celle la elle ne respecte même pas les valeurs de la république et elle veut diriger notre pays, après un président hongrois on ne veut pas un président suédois et puis un président magrébien, alors la le 14 juillet sera le jour du ramadan pourquoi pas. » (en vrai français dans le vrai texte )

Tant d’intelligence raffinée, de culture subtile et de fine analyse en si peu de mots ne peut que forcer le respect. La quintessence synthétique et brillante de l’esprit vrai, patriotiquement français.

Parce que pour un beau défilé, le défilé d’hier, c’était un putain de beau défilé. Manquaient juste à l’appel 70 jeunes soldats morts en Afghanistan pour rien, pour montrer les biscotos atlantistes du planqué chef qui nous sert de matamore président du haut de sa petitesse embedded dans l’Otan.

Pour la paix, la liberté, l’émancipation des femmes en burqa et contre le terrorisme qui fait peur.

Car bien sûr, fin 2014, quand le dernier supplétif français des intérêts ricains aura quitté le sol Afghan non sans avoir pris soin de bien le libérer avant, il y aura la paix, la liberté, les femmes en burqa seront forcément toutes en jean avec le string bien apparent et le terrrrrrrrrorisme qui fait peur aura été totalement éradiqué par des drones super chirurgicaux anéantissant collatéralement quelques familles entières.

Manquaient également à l’appel, Gbagbo, Ben ali, Moubarak, Kadhafi, Bachar el-Assad…les abonnés du pince-fesses élyséen de Naboleon Bonarien, qui visiblement avaient piscine ce jour là. Naboléon Bonarien : celui là même qui exigeait en bermuda, tout à flatter les rondeurs sondagières de madame Bruni au cap Nègre entre deux pâtés de sable, une glorieuse victoire en Libye pour le 14-juillet.

La date de péremption ayant expirée, à défaut de victoire, on eut en guise de substitut, un coup de comm médiatiquement couillu avec le sang des autres, à savoir, une visite flash en Afghanistan (3 heures) et le rapatriement de deux soldats éclopés pour la cause (mais laquelle ?) dans le gros navion.

Coût de l’opération marketing ? 6 nouveaux cercueils drapés de tricolore. Nul doute que ce léger désagrément nuisant quelque peu au plan comm, permettra un énième numéro de président compatissant devant les familles éplorées au son du clairon.

Voilà donc 70 soldats déjà retirés d’Afghanistan ainsi qu’à l’affection de leurs familles, tandis qu’Hollande radicalement socialiste, votant radicalement la guerre libyenne d’une main, propose radicalement de l’autre un retrait général des troupes fin 2013, ce qui évidemment change radicalement tout.

S’il faut savoir finir une guerre, il est certainement plus simple de ne pas la commencer.

Faire des guerres pour rien et les perdre en plus : la faute aux 35 heures sûrement !

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

65 commentaires sur « On finit plus vite une guerre en la commençant pas »

  1. Il n’est peut etre pas inutile de rappeler la promesse éléctorale de retirer les troupes françaises d’Afghanistan faites par notre génie neuilléen en 2007…
    « Il était certainement utile qu’on les envoie dans la mesure où il y avait un combat contre le terrorisme. Mais la présence à long terme des troupes françaises à cet endroit du monde ne me semble pas décisive », a-t-il jeudi soir dans le cadre de l’émission « A vous de juger », sur France 2. »
    N Sarkozy 04/2007
    En 2011 le bilan est tout simplement honteux:4 ans d’occupation d’un pays souverain , 70 morts coté français pour rien, et trés secondairement certes mais en periode d’austérité ce n’est pas anodin, quelques millirads d’euros dépensés en pure perte.
    « il y avait un combat contre le terrorisme » il parle de ce combat au passé en avril 2007 comme ci déja « l’incident était clos ».Tout ceci sent trés fort le mensonge,la manipulation et l’instrumentalisation, rien que trés banal avec notre « bonimenteur de foire expo de province »
    Mais la question essentielle qui n’a pas souvent été posée par nos politiciens à mon sens est : comment lutter éfficacement contre le terrorisme en un lieu (ex la France) en imposant une guerre à un pays, à un peuple, distant en gros de 6000 km ?

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  2. c’est à mon avis le meilleur moyen de favoriser précisément le terrorisme – Quand des civils se prennent en Libye en Afghanistan et ailleurs des bombes sur la gueule par tonnes ce n’est finalement pas cher payé que de se prendre tous les 5 ou dix ans une bombe dans le RER (à condition toutefois de ne pas être dedans soyons cyniques)

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  3. Oui c’est une maniére d’agir ignoble,inhumaine,idiote et tout à fait contre productive,initiée par Bush junior le cow boy de genie,qui a longtemps servi de gourou à notre » petit porteur de la connerie »

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  4. « Manquaient juste à l’appel 70 jeunes soldats morts en Afghanistan pour rien  »
    Je ne suis pas d’accord.
    Vous oubliez le pipeline Trans-Afghanistan (TAP ou TAPI) !
    C’est important le pipeline Trans-Afghanistan (TAP ou TAPI)
    UNOCAL, TOTAL ( ? ) etc…
    UNOCAL a été racheté par CNOOC ok, mais bon…
    Soyez plus précis la prochaine fois.
    ( Vous me ferez 50 pompes )
    Il faut maintenant connaître le nom des actionnaires.
    Oui,ça va être plus dur.
    Georges Clémenceau : Guerre de 14 – 18 :
     » Il faut que la France combattante, à l’heure du suprême choc germanique, possède l’essence aussi nécessaire que le sang dans les batailles de demain  » …

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  5. @Dick Cheney – bah pour le pétrole maintenant qu’on a mis la main sur celui de la Libye …-
    @urbain – j’aime ta constance marxienne et estivale

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  6. Ne voudrais point sembler me mêler d’un débat privé mais les constances marxiennes, je n’entend parler que de ça autour de moi en ce moment donc ça m’interpelle cette approche-là de la guerre en Afghanistan et pour tout dire ça-m’énèèèrve !
    De la burka au bikini, est-ce que d’abord les journalistes que furent Marx et Engels auraient pensé à un titre pareil s’ils avaient eu à couvrir la guerre au pays des Taliban ? Sachant que bien des rédactions américaines actuellement sont bien plus lucides sur les désordres impérialistes du monde que le duo en question prétendait l’être en leur temps.
    Donc j’ai lu leur copie, sauf le respect et tout de suite ya un truc qui m’a sauté au yeux, c’est le parti-pris narratif, de la grandiloquence mesquinement théâtrale, ça se veut démontrer la prédation impérialiste mais ça n’est que de l’exégèse d’une sordide littérature de presse à valeur diplomatique officieuse.
    Concrètement, quand il présente dans la foulée l’Espagne victorieuse au Maroc comme un vainqueur aux pieds d’argile sur le rocher marocain, on est déjà découragé par une telle lecture de l’Histoire, heureusement que depuis, Veyne est passé par là 😉
    Bref, le marxisme basta. Quant au marxiens, libre à eux de révérer le bonhomme et son fanatisme théorique puis idéologique. Il aurait dû s’en tenir aux fondamentaux Hegeliens suffisamment puissants pour éclairer l’ordre du monde, ou alors s’assumer pleinement et aller mener la carrière de grand journaliste puis patron de presse qui aurait dû être la sienne en émigrant aux Etats-Unis au lieu de s’en tenir à l’Angleterre.
    En 1861 en l’occurrence, il aurait débarqué en pleine mise à feu de la Guerre de Sécession, contre tout attente il aurait pris partie pour le Nord bicoz il y aurait vu l’occasion de développer en taille réelle son modèle de la fuite en avant fatale du système capitaliste, il aurait créé son empire de presse pour mieux profiter de la liberté souveraine des Pères fondateurs, (autrement pour pouvoir ouvrir sa gueule il faut se résigner à la misère, comme le prouve son destin londonien…) et il serait devenu une sorte d’anti-citizen Kane précurseur…
    Son mythe et son empire industriel lui auraient survécu tant et si bien qu’un McCarthy bien plus tard aurait été bien aise de le trouver en face de lui comme monstre communiste symbolique à abattre, ce qui lui aurait évité d’avoir à s’en prendre à Hollywood qui ne faisait ch. personne dans son coin, crypto cocos y compris 😉
    Un peu loin le bouchon certes mais il manquait à la mythologie américaine son Moloch, sa divinité terriblement contrariante mais salutaire, l’ennemi symbolique dont on préfère faire un personnage de la galerie des dieux, l’opposition nécessaire que l’on gère et que le système digère, vive le capitalisme qui permet l’expression libre de son contraire… In Marx we trust dans le rôle-clé du Méchant, ze absolute bad guy.
    Bref, Marx en Amérique aurait fini par être déclaré d’utilité publique, d’ailleurs les Frères Marx l’ont bien été eux, surtout ça nous aurait évité les bains de sang planétaire que l’on sait et l’ordre naturellement impérialiste du monde aurait pu gentiment finir par avoir le bon sens de revenir à ses fondamentaux féodaux, à savoir administrer raisonnablement une fois que l’on a fini de conquérir.
    L’Afghanistan étant la preuve absolue qu’on peut tout faire avec des baïonnettes (et des strings et des jeans taille basse etc.) sauf s’asseoir dessus. Surtout les jeans taille basse, d’où la charge particulièrement sévère de mon énervement 😉
    Au fond, pas assez de fonctionnalité dans le modèle marxiste, pas assez de vraie intelligence des situations, manque d’humilité, dogmatisme, en un mot fanatisme. Et le journalisme structuraliste, c’est vraiment pas ça.
    En tous cas ça fait du bien de s’offrir un déboulonnage de temps à autre 🙂

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  7. « Le système du crédit public, c’est-à-dire des dettes publiques, dont Venise et Gênes avaient, au moyen âge, posé les premiers jalons, envahit l’Europe définitivement pendant l’époque manufacturière. Le régime colonial, avec son commerce maritime et ses guerres commerciales, lui servant de serre chaude, il s’installa d’abord en Hollande. La dette publique, en d’autres termes l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste. La seule partie de la soi-disant richesse nationale qui entre réellement dans la possession collective des peuples modernes, c’est leur dette publique . Il n’y a donc pas à s’étonner de la doctrine moderne que plus un peuple s’endette, plus il s’enrichit. Le crédit public, voilà le credo du capital. Aussi le manque de foi en la dette publique vient-il, dès l’incubation de celle-ci, prendre la place du péché contre le Saint-Esprit, jadis le seul impardonnables .
    La dette publique opère comme un des agents les plus énergiques de l’accumulation primitive. Par un coup de baguette, elle doue l’argent improductif de la vertu reproductive et le convertit ainsi en capital, sans qu’il ait pour cela à subir les risques, les troubles inséparables de son emploi industriel et même de l’usure privée. Les créditeurs publics, à vrai dire, ne donnent rien, car leur principal, métamorphosé en effets publics d’un transfert facile, continue à fonctionner entre leurs mains comme autant de numéraire. Mais, à part la classe de rentiers oisifs ainsi créée, à part la fortune improvisée des financiers intermédiaires entre le gouvernement et la nation – de même que celle des traitants, marchands, manufacturiers particuliers, auxquels une bonne partie de tout emprunt rend le service d’un capital tombé du ciel – la dette publique a donné le branle aux sociétés par actions, au commerce de toute sorte de papiers négociables, aux opérations aléatoires, à l’agiotage, en somme, aux jeux de bourse et à la bancocratie moderne. »
    Karl MARX
    Le Capital – Livre premier
    Le développement de la production capitaliste
    VIII° section : L’accumulation primitive
    Chapitre XXXI : Genèse du capitaliste industriel

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  8. @ urbain
    comme ton nom l’indique, je n’ai pas été surpris par la chinoiserie de ton humour qui m’a transporté illico sur le Yang Tse Kiang jusqu’au bar de l’hôtel Stella pour un échouage à la fois tragique et sympathique du piteux rêve colonial et impérialiste français…
    mais pour ce qui est de (ré)apprendre à lire, considérons que le chapitre des hostilités est clos après cet échange d’amabilités 🙂
    l’extrait que tu m’opposes est lumineux, puissance analytique quasiment prophétique, rien à contester sinon la fatalité du modèle d’une gestion des affaires de l’état au prix d’une inflation systématique de la dette publique.
    heureusement que l’autre jour, Obama a jugé urgent de rappeler les USA à l’ordre d’une gestion des finances publiques « en bon père de famille », d’où mon scénario d’un Karl Marx faisant son entrée dans la galerie des pères fondateurs de tout ce que le système de gouvernance américain a de raisonnable…
    le problème est que le postulat : « La dette publique, en d’autres termes l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste » relève d’une modélisation malsaine.
    autrement dit, les Princes ne devraient pas avoir besoin de devenir Marchands tant qu’ils détiennent le pouvoir légitime de couper la tête des marchands dangereusement enrichis et de leur confisquer leur argent, avant que ces derniers en profitent pour se lancer dans l’industrie.
    en conclusion, j’ai beaucoup de mal à admettre que l’impérialisme est la seule voie d’évolution logique du mode de production féodal, dans lequel la condition humaine du servage est infiniment plus vertueuse, écologiquement parlant, que l’idéal d’une dictature du prolétariat.
    PS
    à propos d’accumulation, je te conseille de (re)lire ce petit chef d’œuvre de science-fiction : « La clé laxienne » par Robert Sheckley, paru en 1954.
    PS2
    comme disait mon grand oncle, rien de tel qu’un peu de mauvaise foi pour faire avancer les débats…

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  9. Ecrit par : Salvadorali | 17.07.2011
    Je t’avais pourtant prévenu … il te faut , décidément, (ré)apprendre à lire.
    Marx n’était pas un sophiste, il n’avait donc pas le projet de « dire des choses plaisantes » , et singulièrement pas des choses plaisantes pour TOI.
    Marx avait le projet, assumé et accompli, de participer à l’élaboration d’un « universel concret » , utile pour rendre le monde intelligible à ses pareils , et leur fournir quelques outils pour en faire quelque chose .
    Nouvel exercice de lecture, adapté à ce contexte :
    http://www.marxists.org/francais/marx/works/1847/00/kmfe18470000c.htm
    Au terme d’une lecture attentive et raisonnée il te faudra répondre à la question : dans quelle catégorie de « socialiste » es-tu ?

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  10. Ecrit par : tgb | 17.07.2011
    En réalité c’est assez facile …
    C’est un genre de QCM : Tout est bien expliqué dans le petit topo du bon Karl ( en lien ) .
    Évidemment ça n’est pas (du tout) un auteur de SF , encore moins prétendait-il être un prophète … mais c’est quand même assez fastoche ( c’est extrait du « manifeste » qui est réputé le plus connu, le plus lu et le plus facile de ses petits quizz ) .

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  11. Et pour encourager ce bon Avida-dollars , quelques éclaircissements utiles :
    la proposition
    « La dette publique, en d’autres termes l’aliénation de l’État, qu’il soit despotique, constitutionnel ou républicain, marque de son empreinte l’ère capitaliste »
    n’est ( malgré qu’il ait à l’admettre )
    ni un « postulat »
    ni une « modélisation »
    mais le simple rappel d’un fait historique et économique , très facilement vérifiable , dont les péripéties récentes de l’actualité ont à l’évidence constitué une nouvelle illustration de sa permanence récurrente et de ses effets , parfaitement analysés par Marx , dès l’origine .
    Quand au jugement :
    « l’impérialisme est la seule voie d’évolution logique du mode de production féodal, dans lequel la condition humaine du servage est infiniment plus vertueuse, écologiquement parlant, que l’idéal d’une dictature du prolétariat. »
    il n’a pas grand chose à voir avec le texte de Marx , ni aucune de ses idées.
    Il donc aucunement requis de « l’admettre » pour comprendre et approuver la pensée de Marx.

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  12. @ tgb
    oups, quand j’ai cliqué sur envoyer, le navigateur a planté à ce moment précis et j’ai cru qu’autant en avait emporté le web dans ses tréfonds insoupçonnés mais voila qu’après un nouveau copié-collé il s’est avéré que mon brave navigateur avait eu le temps dans un dernier souffle de poster mon commentaire donc mille excuses pour l’encombrement involontaire.
    @ urbain
    d’abord respect à salvador dali, moi par exemple je ne cracherais pas sur quelques millions de dollars pour financer ma future fondation, de toute façon je ne suis que salvadoRAli. puis, on va pas s’éterniser non plus sur l’assaut de (re)lectures à travers la figure 🙂
    donc tenons-nous en au thème de la « lecture » de l’histoire, telle que la grille marxiste permettrait efficacement d’y procéder ; ou alors, débattons du degré d’historicité de l’actualité telle que rapportée par les observateurs plus ou moins avisés ; ou encore, sachant que ça reviendra au même, discutons de la possibilité qu’un autre type de grille de lecture puisse encore mieux faire l’affaire.
    pour commencer, je m’en tiens à ce que tu en dis, TOI
    « Marx avait le projet, assumé et accompli, de participer à l’élaboration d’un « universel concret », utile pour rendre le monde intelligible à ses pareils, et leur fournir quelques outils pour en faire quelque chose. »
    « accompli » déjà je tique ; « utile », à en juger par l’état de l’Afrique post guerre froide, c’est pas vraiment ça ; mais « universel », faut pas pousser !
    pour faire simple et rester dans la sphère des observations élémentaires, dans mon pays on a fini par inventer une expression très populaire pour dire en gros : qu’est-ce qui peut bien réunir dans une même équipe la carpe marxiste et le lapin islamiste ?
    et comme Marx ne figure pas sur la liste officielle des prophètes bibliques reconnus et révérés en Islam, tu admettras que pour ce qui est de l’universalité, il repassera…
    de toute façon après Marx, il y a eu mon maître à MOI, un certain Paul Veyne, qui a envoyé méthodologiquement et même épistémologiquement promener les vieilles lunettes marxiennes, pour proposer de laisser parler les faits plutôt que de les forcer en les interprétant ou en les catégorisant.
    et puis, pour quelqu’un qui a été capable de vouer sa famille à la misère au nom de son acharnement idéologique, Marx demeure mal placé pour donner des leçons sur l’art et la manière de gérer l’ordre du monde…
    alors que s’il avait émigré en Amérique et qu’il avait cherché à se rendre utile au nouveau monde qui n’attendait que lui pour se forger, il aurait pu, par sa prescience précisément, empêcher les USA de devenir le Moloch capitaliste qu’ils sont devenus, CQFD. Karl Marx, Père Fondateur de la Banque Centrale des USA. ça le fait, non ? et aujourd’hui, Obama viendrait pas pleurer que la dette publique aliène l’amérique !
    je crois donc très sérieusement (en dépit de mes chinoiseries) qu’il y a une AUTRE façon d’écrire-lire-donner à lire l’Histoire que la fatalité marxiste, qui est sans doute la huitième plaie d’Égypte, genre à retardement et à fragmentation…
    à la limite, à la fatalité marxiste, je préfère le fatalisme islamique 😉
    pour ce qui est du rapprochement entre servage et dictature du prolétariat, le lien est par exemple dans les révoltes d’esclaves quand en plus elles se proposent de s’emparer du pouvoir. aujourd’hui pour prendre le pouvoir, il ne reste plus aux prolétaires que les OPA.
    mais mon intention était seulement d’insister sur le fait que le mode de production capitaliste et son alter ego impérialiste n’est pas la suite fatale du mode de production féodal, sachant que les Sans-Culottes de 1793 sont les vrais inventeurs de la lutte des classes et que pour résister à la tentation de Venise, il suffit de confisquer de temps à autre les fortunes des Marchands et que tous les Princes de la terre s’entendent sur ce point, évidemment.
    socialiste, MOI ? à un moment, j’hésitais entre Aubry et Montebourg pour les primaires au PS mais là, je rêve d’avoir à (faire) choisir entre Eva Joly et Nicolas Sarkozy au second tour. ou alors carrément, le régime Mélenchon 😉

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  13. Si je puis me permettre: les princes de ce monde sont depuis longtemps les marchands, ils ne risquent donc pas de se decapiter eux memes afin de confisquer leur propre fortune .
    Et le servage existe encore,les serfs actuels ne sont plus prisonniers de lopins de terre, mais de credits à long terme qui peuvent atteindre 50 à 60 ans. Ces servages (prets) leur sont concédés par les nouveaux princes, en l’occurence les marchands…

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  14. P.S Si il y a eu lutte des classes 1789 ce n’est pas celle des sans culottes contre les bourgeois et les aristocrates, ils n’en n’étaient que le bras armé par la bourgeoisie qui était la classe en lutte contre l’aristocratie !(les princes)
    D’ailleurs la devise « liberté,égalité,fraternité, nous vient tout droit de l’idéal judéo-chrétien qui animait notre bourgeoisie,autrement dit les marchands, qui ont pris le pouvoir à ce moment là .

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  15. Mon bon markhos, je suis au regret de t’apprendre que tu dois également, comme ton collègue dali, (ré) apprendre à lire …
    Et commencer par apprendre à lire la philosophie, dans ses catégories .
    Donc commencer par apprendre ce que « signifie » ( en philosophie) l’expression : « universel concret ».
    On en (re)parlera après .
    Pour ce qui est de la « lecture de l’histoire », telle que le champ philosophique se l’est appropriée (à partir de Hegel et Marx), c’est à dire une « donation de sens » à partir du « devenir » anthropologique , d’abord idéaliste ( hegel) puis matérialiste (marx) , il faudra que tu en apprennes la généalogie et la nature spécifique . Notamment le fait que parallèlement à Darwin ( qui a beaucoup inspiré Marx et Engels ) Marx pense l’histoire comme histoire de l’être social , connaissable comme un processus sans cause première ni finalité .
    C’est une méthode heuristique et non une herméneutique ( encore moins une morale qui donnerait des « leçons ») ,
    dont est exclus tout le pathos ( et la frustration égocentrique) dont vous témoignez , chacun selon des modalités assez typiques et anciennes de la subjectivité narcissique bourgeoise , gage et assurance de sa reproduction ( (re)lire le chapitre du manifeste que je vous ai mis en lien).
    la « bonne nouvelle » , les gars , c’est que :
    « vous » n’êtes pas « seuls » ,
    et l’histoire n’a pas commencé avec vous ( avec l’idée nigaude et candide que vous vous en faites) .
    « Pour prétendre émanciper les autres, commencez par vous émanciper vous-mêmes »

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  16. Bon…
    Pour ne pas trop vous laisser dans l’état d’ignorance candide que j’ai dénoncé sans faire cependant l’effort d’essayer de vous en sortir , je vais quand même reprendre une de vos élucubrations, parmi les plus « concentrées » , je cite :
    « mais mon intention était seulement d’insister sur le fait que le mode de production capitaliste et son alter ego impérialiste n’est pas la suite fatale du mode de production féodal, sachant que les Sans-Culottes de 1793 sont les vrais inventeurs de la lutte des classes et que pour résister à la tentation de Venise, il suffit de confisquer de temps à autre les fortunes des Marchands et que tous les Princes de la terre s’entendent sur ce point, évidemment. »
    Ce genre de discours dénote une seule chose : tu n’as pas « lu » Marx et tu commentes simplement l’idée ( ignorante et/donc sotte ) que tu t’en es construite , ce qu’on nomme autrement « l’opinion » que tu t’en est faites , en intériorisant quelques clichés trouvés ici où là .
    Je pourrai reprendre chaque terme de ta phrase pour te montrer qu’ils en sont les symptômes : d’emblée confusion entre « mode de production » et « rapport de production » ,
    entre « libéralisme/capitalisme » ( système économique déterminant les rapport sociaux de production , à un moment donné de l’histoire de ces rapports ) et « impérialisme » ( modalité historique induite par le développement de ces rapports ) ,
    ensuite l’idée qu’il y aurait une « suite fatale » à la période féodale
    ( alors qu’il s’agit de comprendre , grâce à Marx , pourquoi il n’y a aucun « fatum » là dedans –dans la généalogie historique- mais l’accomplissement d’une évolution déterminée par des causes concrètes et intelligibles , économiques et sociales, parfaitement identifiables . De fait ( historiquement) le capitalisme suit l’organisation féodale de la société , Marx explique comment et pourquoi … et en tire quelques enseignements « utiles »),
    puis celle que la lutte des classes ait pu être « inventée »
    ( rappel : selon Marx, la lutte de classes est le moteur de l’histoire , elle commence donc avec l’histoire , dès l’origine : la société humaine est organisée en classes , et déterminée par des rapports sociaux de domination –inhérents à cette division en classes- ; le premier étant la domination (de la « classe ») masculine sur la « classe » des femmes ) ,
    etc .
    et développer à partir chacune de ces niaiseries candides le motif général qu’elles dessinent et qui détermine ce « discours » , assez banal au demeurant, et que , dans le texte que je vous ai mis en lien Marx décrivait déjà comme ces « maladroits exercices d’écolier et qui les claironnait avec un si bruyant charlatanisme ».
    Ce serait prétendre contribuer à vous libérer de votre « innocence pédantesque » . Et cela ne ferait que vous réduire au modèle des socialistes « vrais » (voir le texte en lien ).
    Les temps ont (un peu) changés …
    Je me contenterai donc de pointer que ces clichés , amalgames, confusions relèvent ( et révèlent) d’un « inconscient » idéologique typique de la déréliction dans laquelle vous a plongé le « libéralisme libertaire » de ces 40 dernières années .
    Mais … ce sera une autre histoire ( celle de Michel Clouscard notamment ) ….

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  17. @ urbain
    je ne connais pas Markhos, d’ailleurs moi j’aurais écrit « markos » sans « h » mais je partage son avis.
    et toi, voila que tu en profites pour faire de lui et moi une espèce de sous-doués asservis en eux-mêmes par je sais quelle aliénation psycho intellectuelle… voyons urbain, cela ne te ressemble guère 🙂
    paix sur terre aux débatteurs de bonne volonté ! mais tu nous pompes l’air Markos et moi et d’autres peut-être silencieux dans l’ombre, avec tes lectures pieusement exégétiques d’un corpus éventé…
    d’abord moi j’ai rien à voir avec la bourgeoisie, dieu merci, j’appartiens trop à l’aristocratie pour ça, donc ton profilage ne vaut pas un clou. je suis un aristocrate progressiste, ça te va ?
    ensuite, relis sereinement le fil de mon argumentaire, au-delà de ses impertinences et tu t’apercevras que ton humanisme manque de cases, à moins que le marxisme ne soit PAS un humanisme, auquel cas c’est clair un mur nous sépare 😉
    PS
    cela dit, je n’attends que l’occasion de venir me ruiner dans ta librairie 🙂

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  18. @ urbain
    ya quand même un truc intéressant dans ce que tu récites toi-même, c’est l’idée d’une lutte des classes entre hommes et femmes, d’ailleurs tu vois je n’ai pas écrit spontanément : entre femmes et hommes…
    eh bien ça mon cher ça s’appelle la guerre des sexes ! tu vois ton problème c’est le fanatisme dans la catégorisation.
    mais admettons que la lutte des classes soit le ressort essentiel de l’évolution de l’humanité, eh bien considérons qu’avec la lutte des classes ça en fait DEUX, et pas UN, tautologique et totalitaire… tu devrais (re)lire « L’Amant de Lady Chatterley », cette dualité à la fois naturelle et nécessaire y est magistralement mise en scène.

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  19. @ tgb
    morts pour rien c’est vite dit ! j’ai passé une partie mon we prolongé en immersion familiale dans la Capitale à discuter avec nos ex-prisonniers de guerre oubliés les camps militaires du Polisario à Tindouf. merci le socialisme révolutionnaire algérien 😦 au diable Boumediène et son délire minablement prolétarien, le résultat c’est l’algérie militarienne encore pire.
    bref ils m’en ont raconté de vertes sur la condition militaire, ces braves OS de nos casernes, la main-d’œuvre patriotique des citoyens en armes… dont beaucoup du genre qui ne se raconte plus après coup, le vraiment pas racontable.
    on se demande forcément comment donc se peut-il que certains canards s’empressent de faire leurs unes sur les cicatrices spectaculaires (certes) de ces héros de guerre ? or je ne crois pas que les directeurs de publication en question sont prêts à aller se faire étriper, comme ces vaillants troufions dont ils prostituent les images, au titre des Brigades Légères de Sécurité, celles qu’on envoie voltiger en cas de besoin aux positions avancées du front… il suffit parait-il d’une 12,7 qui vous fait exploser un tendon du genou pour comprendre ce qu’être prêt à mourir pour son pays veut dire… c’est en tous cas ce que m’ont expliqué les vieux soldats qui manifestent en ce moment à Rabat.
    d’où je me dis qu’il y a là de quoi se demander ça s’arrête où, les vertus du sacrifice de soi et ça commence où, le culte des massacres stupidement militaro-militaristes ? et de la violence humaine mal canalisée, voire imbécile, ça rime pas mal avec ces foules débiles qu’on finit par enrôler…
    mais faut avouer qu’en cas de besoin, on est bien content d’être en mesure de contre attaquer, de donner l’assaut, baïonnette au canon ou mieux, au sabre de cavalerie !
    comme disaient mes potes de l’agence de pub : touche pas à mon pays 😉
    NB
    Respect aux Afghans… pas étonnant que le meilleur traître possible pour éliminer un Massoud ne pouvait être qu’un journaliste.

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  20. @ urbain
    « l’humilité rend invulnérable » parait’il, je te sens trés vulnerable en ce moment, trés sujet à des humeurs,prompt à dégainer l’arsenal nucleaire marxiste pour tout et n’importe quoi .
    Alors tout doux urbain repose l’intégrale de Marx en 17 volumes sur tes étagéres , tu risques de choper une crampe au poignet, pas celle du libraire l’autre…
    Autant je trouve profitable de temps à autres ton aveuglante érudition , autant là le « bon markhos » t’encourage à remballer ta condescendance, et à t’en servir comme presse livre pour caler l’intégrale de Marx par exemple…
    Il y a je crois assimilation et confusion entre mes commentaires est ceux de Salvadorali alors relit et calme toi urbain hein ! On ne se grandit pas en abaissant les autres, tu dois l’avoir oublié je pense .

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  21. « Société sans État, donc. Mais aussi société sans classe.
    Contrairement aux idées marxistes, Pierre Clastres démontre également
    que la division en classes sociales ne vient pas de l’économie mais de
    l’émergence de l’État : le politique prime sur l’économique. »
    La societé contre l’état P.Clastres
    P Clastres un ethnologue, anthropologue parmi beaucoup d’autres, qui refute la vision Marxiste,sans doute un nigaud,candide, ce bon P. Clastres? n’est ce pas urbain ?
    A mon humble avis la vision toute 19 eme siecle de Marx sur le developpement des société humaines est quelque peu « has been »
    Encore merci de contribuer à ma désaliénation mon bon urbain trés aimable de ta part…

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  22. @ Markhos
    nous n’avons pas gardé les moutons ensemble mais il n’empêche que nous sommes au moins d’accord sur le bien-fondé d’une re-contextualisation des premiers discours théoriques et pratiques fondant la lutte des classes comme phénomène politique et non pas économique.
    Sauf que les Sans-Culottes n’étaient pas le bras armé de la Bourgeoisie, fille de la Révolution elle aussi. A-t-on jamais vu les Bourgeois se compromettre avec la Plèbe ?
    L’idéal Sans-Culotte est né du mépris que vouaient les Marchands (qui allaient devenir les Bourgeois) à ceux qui n’avaient pas les moyens d’être leurs clients, au corps défendant de ces derniers mais ça, les Bourgeois s’en moquent. Les mendiants les confortent dans la légitimité de leur puissance bourgeoise de marchands établis.
    D’ailleurs la Bourgeoisie avait eu chaud elle aussi une fois Louis VXI raccourci… Les Comités de Salut Public, ça devait pas être drôle de se voir interpellé par un quelconque hère quand on était marchand de biens…
    Il n’est donc pas concevable que le petit peuple des Sans-Culottes, dont la Bourgeoisie finira par fusiller définitivement l’idéal sur le mur des Communards, ait pu être l’instrument des Bourgeois contre la Noblesse.
    Aujourd’hui, en Europe particulièrement, ce peuple-là s’appelle le « quart monde », c’est plus à la mode depuis longtemps alors personne n’en parle. ce sont les citoyens monstrueusement civilisés d »Affreux, Sales et Méchants », le célébrissime film italien, qui représente très justement d’ailleurs le destin baroque de l’idéologie marxiste en Italie. Au mieux, on se souvient de Gramsci. Au pire, de Don Camillo 😉
    ,
    Pour ce qui est de la devise française, je n’en savais pas tant mais une devise ne prouve rien.
    mais je serais d’accord avec toi sur le point que le Quatrième Pouvoir serait en réalité celui des Marchands ; au premier rang desquels, aujourd’hui, on compte les conglomérats de presse, autrement dit les patrons de journaux…
    PS
    Supprime la loterie le loto, les cartes à gratter et observe ce qui se passe…

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  23. « Pour ce faire, la bourgeoisie devait mobiliser le reste du Tiers Etat contre l’aristocratie. Mais, portée au pouvoir par la révolution populaire, la bourgeoisie tenait à mettre fin au mouvement, qui mettait en danger sa propriété privée ».
    « Cependant, en 1789, la bourgeoisie était encore une classe ascendante, jeune, audacieuse, bien que partiellement liée à l’Ancien régime. Malgré sa peur et ses innombrables hésitations, elle s’est servie du soutien du peuple. Elle le lança à l’assaut de la forteresse féodale »
    extrait d’une analyse de la revolution de 1789 émanant de la section française de la LICR POUVOIR OUVRIER donc des marxistes au dessus de tous soupçons!

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  24. Bon,
    je vois que vous avez fait des efforts, hélas quelque peu entravés par l’ « innocence pédantesque » que je vous ai un peu brutalement révélée à vous-mêmes ( et qui donc a suscité une protestation compréhensible ) .
    De la « guerre des sexes » aux « analyses marxistes » de la LICR ( !!!), nous avons assez clairement l’illustration de ce que peuvent donner les « maladroits exercices d’écolier» et de la manière dont nos nouveaux « socialistes vrais » peuvent «les claironner avec un si bruyant charlatanisme ».
    Il serait , je pense, totalement vain de poursuivre cet exercice de « dialogue de sourds » , mais je suis frappé cependant de sa valeur heuristique dans la perspective pédagogique que je maintiens … malgré que vous en ayez ( ?) .
    D’une manière aussi caractéristique que générale ces commentaires dénotent non pas une volonté de comprendre et argumenter autour de ce que m’inspirait initialement le billet de tgb ( l’intelligibilité du « sens de l’histoire » que nous apporte Marx , bref le « matérialisme historique »), mais une compulsion, en quelque sorte phatique à « parler de soi », bref « se faire reconnaître » ( comme dirait Hegel …).
    La posture assez classique , qui sert de « fil rouge » est le rejet, typiquement libéral-libertaire, compulsif, et alimenté par un refoulé « pré-conscient » (de tout ce que peut « représenter » le Marxisme comme rationalisme ) , et plus généralement le rejet quasi névrotique ( car ressenti comme agression d’une subjectivité autocentrée et narcissique) de la pensée matérialiste dialectique et de l’anthropologie humaniste ( voir : http://www.librairie-tropiques.fr/article-que-faire-par-dominique-pagani-73443668.html ) .
    Cette posture est datée (début des années 70 ) , et elle est depuis lors l’expression d’un conformisme d’autant plus répandu qu’il s’appuie sur l’atomisme social le plus démagogiquement entretenu ( et par tous les biais idéologiques), par ce que le plus profitable aux développement « inertiel » des rapports sociaux de (re)production ( du libéralisme).
    Il est symptomatique que les jugements proférés portent non pas sur les idées exposées, assez bien connues pourtant et explicitement référencées, non pas sur des propositions qui seraient « débattues » ( pour ce qu’elles expriment) , mais sur des interprétations , parfaitement étrangères à ces idées .
    Et ce sont ces interprétations qui sont auto-commentées , c’est à dire qu’il s’agit de parler non pas de l’objet (soumis à délibération) , mais du sujet ( qui s’exprime) .
    Un sujet qui veut exprimer non pas une « opinion » sur cet objet ( donc ce sur quoi on peut « se mettre d’accord » ou pas) , mais une manifestation du désir d’exister dans un débat, une revendication du « pour soi » ( et non la volonté de débattre « entre soi » , de l’ « en soi » dont il y aurait à débattre ).
    La manière dont ces « manifestations » s’expriment , selon des modèles expressifs récurrents et formatés ( des clichés ), et des thématiques essentiellement symptomatique des dépits et frustrations de ceux qui les expriment, illustre à mes yeux une des questions centrales de la situation idéologique de l’époque actuelle : la déréliction théorique, soigneusement entretenue depuis près de 40 ans de cette pensée « intransitive » ( c’est à dire sans « objet » ) où il ne s’agit pas de connaître ( et comprendre ) « quelque chose » mais de SE faire reconnaître . L’intériorisation ( fortement encouragée ) d’un des axiomes du libéralisme-libertaire : « L’histoire commence avec TOI » . Le rejet du savoir ( la connaissance ) comme accumulation « par les autres » , apprentissage , et partage ( avec les autres ).
    Autrement le solipsisme du « sujet désirant » par le rejet, éminemment idéologique de « l’être social » et donc … historique.
    Bref : le plus sur moyen de garantir la pérennité du « divin marché » en récusant l’histoire, la praxis ( des autres) qu’elle accumule ( au bénéfice de la « volonté générale » ) et l’intelligibilité qu’elle porte .
    Je conclurai, provisoirement, par le rappel de cet autre axiome, induit celui-là ( de ce processus de déréliction théorique ), par Michel Clouscard ( dans les années années 70) , tirant la conséquence aujourd’hui singulièrement attestée par le (retour du ) réel , au fil de « la crise » :
    « Tout est permis, mais rien n’est possible ».
    That’s all folks !

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  25. Bon,
    je vois que vous avez fait des efforts, hélas quelque peu entravés par l’ « innocence pédantesque » que je vous ai un peu brutalement révélée à vous-mêmes ( et qui donc a suscité une protestation compréhensible ).
    De la « guerre des sexes » aux « analyses marxistes » de la LICR ( !!!), nous avons assez clairement l’illustration de ce que peuvent donner les « maladroits exercices d’écolier» et de la manière dont nos nouveaux « socialistes vrais » peuvent «les claironner avec un si bruyant charlatanisme ».
    Il serait , je pense, totalement vain de poursuivre cet exercice de « dialogue de sourds » , mais je suis frappé cependant de sa valeur heuristique dans la perspective pédagogique que je maintiens … malgré que vous en ayez ( ?) .
    D’une manière aussi caractéristique que générale ces commentaires dénotent non pas une volonté de comprendre et argumenter autour des commentaires que m’inspiraient initialement le billet de tgb ( l’intelligibilité du « sens de l’histoire » que nous apporte Marx , bref le « matérialisme historique »), mais une compulsion, en quelque sorte phatique à « parler de soi », bref « se faire reconnaître » ( comme dirait Hegel …).
    La posture assez classique , qui sert de « fil rouge » est le rejet (typiquement libéral-libertaire ) , compulsif, et alimenté par un refoulé « pré-conscient » (de tout ce que peut « représenter » le Marxisme comme rationalisme ) , et plus généralement le rejet quasi névrotique ( car ressenti comme agression d’une subjectivité autocentrée et narcissique) de la pensée matérialiste dialectique et de l’anthropologie humaniste ( voir : http://www.librairie-tropiques.fr/article-que-faire-par-dominique-pagani-73443668.html ) .
    Cette posture est historiquement datée (début des années 70 ) , et s’est développée à l’époque sur des bases économico-politiques bien concrètes, et elle est depuis lors l’expression d’un conformisme d’autant plus répandu qu’il s’appuie sur l’atomisme social le plus démagogiquement entretenu ( et par tous les biais idéologiques), par ce que le plus profitable aux développement « inertiel » des rapports sociaux de (re)production ( du libéralisme).
    Il est symptomatique que les jugements proférés ( plus haut ) portent non pas sur les idées exposées, assez bien connues pourtant et explicitement référencées, non pas sur des propositions qui seraient « débattues » ( pour ce qu’elles expriment) , mais sur des interprétations , parfaitement étrangères à ces idées ( à l’inverse de mes commentaires qui renvoient au texte de Marx et non à son interprétation ou son commentaire par des tiers ) .
    Et ce sont ces interprétations qui sont auto-commentées , c’est à dire qu’il s’agit de parler non pas de l’objet (soumis à délibération) , mais du sujet ( qui s’exprime) .
    Un sujet qui veut exprimer non pas une « opinion » sur cet objet ( donc ce sur quoi on peut « se mettre d’accord » ou pas) , mais une « justification » tautologique du sujet de cette opinion : « de soi », une manifestation du désir d’exister dans un débat, une revendication du « pour soi » ( et non la volonté de débattre « entre soi » , de l’ « en soi » dont il y aurait à débattre ).
    La manière dont ces « manifestations » s’expriment , selon des modèles expressifs récurrents et formatés ( des clichés pré-médiatisés), et des thématiques essentiellement symptomatique des dépits et frustrations de ceux qui les expriment (et où ils SE re-connaissent ), illustre à mes yeux une des questions centrales de la situation idéologique de l’époque actuelle : la déréliction théorique, soigneusement entretenue depuis près de 40 ans par la promotion de cette pensée « intransitive » ( c’est à dire sans « objet » ) où il ne s’agit pas de connaître ( et comprendre ) « quelque chose » mais de SE faire reconnaître .
    L’intériorisation ( fortement encouragée ) d’un des axiomes du libéralisme-libertaire : « L’histoire commence avec TOI » .
    Le rejet du savoir ( la connaissance ) comme accumulation « par les autres » ( et avec eux ), apprentissage , et … partage .
    Autrement le solipsisme du « sujet désirant » médiatisé par le rejet, éminemment idéologique de « l’être social » et donc … historique.
    Bref : le plus sur moyen de garantir la pérennité du « divin marché » en récusant l’histoire, la praxis ( des autres) qu’elle accumule ( au bénéfice de la « volonté générale » ) et l’intelligibilité qu’elle porte .
    Je conclurai, provisoirement, par le rappel de cet autre axiome, induit celui-là ( de ce processus de déréliction théorique ), par Michel Clouscard ( dans les années années 70) , tirant la conséquence aujourd’hui singulièrement attestée par le (retour du ) réel , au fil de « la crise » :
    « Tout est permis, mais rien n’est possible ».
    That’s all folks !

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  26. @ urbain
    tu me déçois mon cher, j’ai lu attentivement ton laïus et cela n’a fait que me confirmer le fanatisme de ton école de pensée et de ta praxis, qu’elle te serve à lire les faits du monde où à te bercer d’idéologie.
    au fond, ce qu’il y a de plus nase dans le marxisme, c’est son anthropocentrisme délirant.
    l’Homme est une sale bête de créature biologique, voila tout, surtout depuis qu’il produit du plutonium… le Marxisme appliqué à l’humanité ordinaire, ça donne Pol Pot et la Corée du Nord, à moins que tu en sois fier ?
    bon quand tu retrouveras un brin d’honnêteté intellectuelle, on rediscutera de la façon dont le matérialisme nie la spiritualité humaine et la propension de l’humanité à vivre d’autre chose que de pain, qu’il soit ou non distribué dans des épiceries d’état.
    ou alors, c’est le modèle de la ruche ou de la fourmilière qui sous_tend le collectivisme humain et là, c’est d’éthologie dont il doit être question et non plus de sociologie politique.
    quoi qu’il en soit, les théories marxistes ont mis mon pays à feu et à sang depuis son indépendance et là, voila voila que ça recommence…
    quant à sa grille le lecture, elle ne vaut que pour les qualités que tu t’obstines à lui attribuer, tant que tu t’en tiens à prêcher des convaincus.
    faudrait que je t’explique les fondements de la justice sociale en Islam, ça t’édifierait 😉

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  27. @tgb,
    désolé des répétitions , dues à un fonctionnement erratique du serveur 20 ‘ …
    merci à toi d’effacer les redites.
    Pour ce bon salvador dali (v et pour son éducation , sinon son édification ) :
    « Le fondement de la critique irréligieuse est celui-ci : L’homme fait la religion, ce n’est pas la religion qui fait l’homme. La religion est en réalité la conscience et le sentiment propre de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore trouvé, ou bien s’est déjà reperdu. mais l’homme n’est pas un être abstrait, extérieur au monde réel. L’homme, c’est le monde de l’homme, l’Etat, la société. Cet Etat, cette société produisent la religion, une conscience erronée du monde, parce qu’ils constituent eux-mêmes un monde faux. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, sa raison générale de consolation et de justification. C’est la réalisation fantastique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine n’a pas de réalité véritable. La lutte contre la religion est donc par ricochet la lutte contre ce monde,dont la religion est líarôme spirituel.
    La misère religieuse est, d’une part, l’expression de la misère réelle, et, d’autre part, la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée par le malheur, l’âme d’un monde sans cúur, de même qu’elle est l’esprit d’une époque sans esprit. C’est l’opium du peuple.
    Le véritable bonheur du peuple exige que la religion soit supprimée en tant que bonheur illusoire du peuple. Exiger qu’il soit renoncé aux illusions concernant notre propre situation, c’est exiger qu’il soit renoncé a une situation qui a besoin d’illusions. La critique de la religion est donc, en germe, la critique de cette vallée de larmes, dont la religion est l’auréole.
    La critique a effeuillé les fleurs imaginaires qui couvraient la chaîne, non pas pour que l’homme porte la chaîne prosaïque et désolante, mais pour qu’il secoue la chaîne et cueille la fleur vivante. La critique de la religion désillusionne l’homme, pour qu’il pense, agisse, forme sa réalité comme un homme désillusionné, devenu raisonnable, pour qu’il se meuve autour de lui et par suite autour de son véritable soleil. La religion n’est que le soleil illusoire qui se meut autour de l’homme, tant qu’il ne se meut pas autour de lui-même.
    L’histoire a donc la mission, une fois que la vie future de la vérité s’est évanouie, d’établir la vérité de la vie présente. Et la première tâche de la philosophie, qui est au service de l’histoire, consiste, une fois démasquée l’image sainte qui représentait la renonciation de l’homme a lui-même, à démasquer cette renonciation sous ses formes profanes. La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique.  »
    Karl Marx
    Contribution à la critique de La philosophie du droit de Hegel
    1843
    Et comme chacun peut facilement le constater l’histoire atteste , depuis quelques millénaires avant Marx, que c’est bien ça qui a mis le monde « à feu et à sang » …
    Merci quoiqu’il en soit de valider par ce commentaire (parfaitement significatif) la valeur heuristique que j’évoquais plus haut, au crédit de ces échanges .

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  28. Bon,
    je vois que vous avez fait des efforts, hélas quelque peu entravés par l’ « innocence pédantesque » que je vous ai un peu brutalement révélée à vous-mêmes ( et qui donc a suscité une protestation compréhensible ).
    De la « guerre des sexes » aux « analyses marxistes au dessus de tous soupçons » de la LICR ( !!!), nous avons assez clairement l’illustration de ce que peuvent donner les « maladroits exercices d’écolier» et de la manière dont nos nouveaux « socialistes vrais » peuvent «les claironner avec un si bruyant charlatanisme ».
    Il serait , je pense, totalement vain de poursuivre cet exercice de « dialogue de sourds » , mais je suis frappé cependant de sa valeur heuristique dans la perspective pédagogique que je maintiens … malgré que vous en ayez ( ?) .
    D’une manière aussi caractéristique que générale ces commentaires dénotent non pas une volonté de comprendre et argumenter autour des commentaires que m’inspiraient initialement le billet de tgb ( l’intelligibilité du « sens de l’histoire » que nous apporte Marx , bref le « matérialisme historique »), mais une compulsion, en quelque sorte phatique à « parler de soi », bref « se faire reconnaître » ( comme dirait Hegel …).
    La posture assez classique , qui sert de « fil rouge » est le rejet (typiquement libéral-libertaire ) , compulsif, et alimenté par un refoulé « pré-conscient » (de tout ce que peut « représenter » le Marxisme comme rationalisme ) , et plus généralement le rejet quasi névrotique ( car ressenti comme agression d’une subjectivité autocentrée et narcissique) de la pensée matérialiste dialectique et de l’anthropologie humaniste ( voir Dominique Pagani sur le site en lien de ma signature ) .
    Cette posture est historiquement datée (début des années 70 ) , et s’est développée « à l’époque » sur des bases économico-politiques bien concrètes, et elle est depuis lors l’expression d’un conformisme d’autant plus répandu qu’il s’appuie sur l’atomisme social le plus démagogiquement entretenu ( et par tous les biais idéologiques), par ce que le plus profitable aux développement « inertiel » des rapports sociaux de (re)production ( du libéralisme).
    Il est symptomatique que les jugements proférés ( plus haut ) portent non pas sur les idées exposées, assez bien connues pourtant et explicitement référencées, non pas sur des propositions qui seraient « débattues » ( pour ce qu’elles expriment) , mais sur des interprétations , parfaitement étrangères à ces idées ( à l’inverse de mes commentaires qui renvoient au texte de Marx et non à son interprétation ou son commentaire par des tiers ) .
    Et ce sont ces interprétations qui sont auto-commentées , c’est à dire qu’il s’agit de parler non pas de l’objet (soumis à délibération) , mais du sujet ( qui s’exprime) .
    Un sujet qui veut exprimer non pas une « opinion » sur cet objet ( donc ce sur quoi on peut « se mettre d’accord » ou pas) , mais une « justification » tautologique du sujet de cette opinion : « de soi », une manifestation du désir d’exister dans un débat, une revendication du « pour soi » ( et non la volonté de débattre « entre soi » , de l’ « en soi » dont il y aurait à débattre ).
    La manière dont ces « manifestations » s’expriment , selon des modèles expressifs récurrents et formatés ( des clichés pré-médiatisés), et des thématiques essentiellement symptomatique des dépits et frustrations de ceux qui les expriment (et où ils SE re-connaissent ), illustre à mes yeux une des questions centrales de la situation idéologique de l’époque actuelle : la déréliction théorique, soigneusement entretenue depuis près de 40 ans par la promotion de cette pensée « intransitive » ( c’est à dire sans « objet » ) où il ne s’agit pas de connaître ( et comprendre ) « quelque chose » mais de SE faire reconnaître .
    L’intériorisation ( fortement encouragée ) d’un des axiomes du libéralisme-libertaire : « L’histoire commence avec TOI » .
    Le rejet du savoir ( la connaissance ) comme accumulation « par les autres » ( et avec eux ), apprentissage , et … partage .
    Autrement le solipsisme du « sujet désirant » médiatisé par le rejet, éminemment idéologique de « l’être social » et donc … historique.
    Bref : le plus sur moyen de garantir la pérennité du « divin marché » en récusant l’histoire, la praxis ( des autres) qu’elle accumule ( au bénéfice de la « volonté générale » ) et l’intelligibilité qu’elle porte .
    Je conclurai, provisoirement, par le rappel de cet autre axiome, induit celui-là ( de ce processus de déréliction théorique ), par Michel Clouscard ( dans les années années 70) , tirant la conséquence aujourd’hui singulièrement attestée par le (retour du ) réel , au fil de « la crise » :
    « Tout est permis, mais rien n’est possible ».
    That’s all folks !

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  29. @ urbain
    mais pourquoi t’obstines-tu à ne pas respecter mon pseudo ? t’aimerait ça toi que je me mette à t’allonger du « Votre Sainteté » parce que t’appelles Urbain ?
    bon, le mieux serait je crois que je te serve de guide dans mon pays pour que tu constates à quel point les jérémiades marxiennes anti-religieuses n’ont de prise sur pas grand chose au fond.
    opium du peuple ? quand la nature divine a créé les principes végétaux psycho-actifs, crois moi elle savait ce qu’elle faisait 😉
    d’ailleurs je trouve très dommage que pour les besoins de tous les petits branleurs fumeurs de joints qui prolifèrent en Europe, on mette en danger l’écosystème rifain !
    nostalgie du chamanisme…

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  30. C’est quoi ( c’est où ) « ton pays » mon bon Salvadorali ( respect !) ?
    ( pas d’objection à « votre sainteté » , je ne suis pas susceptible , d’autant qu’il s’agit d’une référence à urbain grandier , qui ne fut jamais pape, loin s’en faut ).

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  31. @ urbain
    Là je pense que tu es un tantinet délirant, et que accessoirement par tes interventions oppressantes et étouffantes tu es en train d’effrayer les lecteurs de ce blog et de les dissuader d’y écrire le moindre commentaire.
    Tu es, il me semble, en train de le plomber sérieusement ce blog!
    @ tgb
    Si tu estimes que je m’ exprime là sur une chose qui ne me concerne pas désolé !

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  32. @ urbain
    mon pays ? (re)lis mes commentaires précédents, j’en fournis pas mal d’indices… mais j’en parle plus explicitement dans le dernier billet en date publié sur le blog (collectif) auquel je contribue.
    mais dis-moi, je soupçonne sympathiquement ta librairie d’être dotée d’un sacré rayon BD, ou alors c’est que t’es bien imprégné…
    d’abord ya eu ton « that’s all folks », ensuite chaque fois que tu me dis « mon bon » j’ai l’impression que tu es Haroun el Poussah et que tu me confonds avec le « bon Iznogoud »; rassure-toi mon cher, moi je ne convoite pas la papauté du mausolée marxien… en tous cas fais gaffe, Markhos est sur le point de te surnommer Marx Dalton 😉

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  33. allez allez j’aime bien que ça s’empoigne un peu – je surveille ça d’un oeil – et pour ce qui est de plomber à défaut de soleil, Urbain me va bien :-))

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  34. @ tgb et urbain par la meme
    Urbain un soleil par defaut ouais… mais avec ecran solaire maxi et lunettes du meme métal ! (ceci dit je pense sincèrement qu’il puisse etre un ami precieux, je dois etre maso je dis du bien d’un mec qui me crache dessus)
    Mais ce qu’il y a de bien avec le soleil,le vrai,celui qui est universel et concret, c’est qui’il se couche ou se fait discret, ou carrément se cache pour nous foutre la paix de temps à autres et ça c’est vachement reposant finalement ! Alors que urbain jamais! et à force de briller,il en devient fatiguant,accablant,voir assommant.

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  35. bah urbain ne crache sur personne il est juste insupportable mais il gagne à être connu c’est d’ailleurs à peu prés tout ce qu’il gagne !

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  36. Ni un soleil ni même une lumière, juste un rationaliste que les sornettes préconçues débitées sur ce bon Karl énervent sérieusement .
    Ce qui t’accable ça n’est pas moi (quelque déplaisant que je sois ) , c’est la confrontation à la pensée , aux idées , aux textes de Marx, sans fard ni médiation , avec la sidérante actualité des analyses et le grand style de cet immense philosophe .
    Ce qui m’importe ça n’est pas l’opinion que vous vous faites de moi, mais que vous mesuriez la sotte désinvolture avec laquelle, par ignorance, vous vous privez du seul courant de pensée qui vous permette de vous (ré)approprier le politique et vous donne des outils efficaces pour comprendre la généalogie et les mécanismes de la domination qui vous opprime , et tenter de vous en émanciper.
    @salvadordali
    il y a en effet un vaste rayon BD , mais sans rapport avec ce que tu as cru y faire allusion …
    et parfois des rencontres sans rapport avec la philosophie politique (quoique ) : http://librairietropiques.free.fr/article.php3?id_article=366
    ou : http://librairietropiques.free.fr/article.php3?id_article=364

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  37. @ urbain
    Mais enfin urbain, bien que je ne sois pas, et loin de la, un expert des theories marxistes, je sais reconnaitre l’immense portée de sa pensée, qui est et je le pense comme toi plus que jamais d’actualité!
    Je t’invite donc à relire mes commentaires concernant cet article et tu ne trouveras aucune sornettes preconçues le concernant.Encore une fois je le repete tu confonds mes commentaires avec ceux de salvadorali.
    Et si j’ai recherché à contredire tes arguments ce n’est pas par « une sotte désinvolture » vis à vis du « grand Karl » mais parce que je me suis senti agressé sans raison! ce qui m’a d’ailleurs fort étonné venant de toi.
    Je supporte trés mal la condescendance d’ou qu’elle vienne, je te reconnais le droit de pointer mes erreurs,mes contradictions,…etc mais je n’ai que faire du mépris et de la condescendance.
    Et je ne te reconnais pas non plus le droit de mettre en cause mon honneteté intellectuelle, je ne suis ni un charlatan, ni un perroquet.
    Je n’interviens pas sur ce blog pour parader, et faire étalage de quoique ce soit ni » me faire connaitre » il me semble que mes commentaires sont suffisamment rares et modestes pour le démontrer !

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  38. @ urbain
    c’est vraiment pas pour te contrarier mais l’artisan de l’observation que je suis dispose d’outils bien plus puissants et précis pour tirer les bons enseignements des observations en question.
    je te le répète, la dimension foncièrement matérialiste de l’approche marxiste a failli être fatale à mon pays, qui souffre encore, de la part d’un dernier carré de tes condisciples parmi mes compatriotes, des mêmes velléités que toi de faire le bien des gens malgré eux, en leur suggérant avec insistance un système de pensée qui ne leur convient foncièrement pas.
    @ Markhos
    plutôt acrobatique ta position : tu reproches à urbain la même chose que ce que tu pratiques toi-même : la suffisance et le mépris…
    tu perdrais quoi à reconnaître que tu t’es mépris ?

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  39. Reconnaitre mes erreurs je suis suffisamment humble pour le faire .
    Mais en l’occurence qui ai je méprisé? et en ce qui concerne la suffisance je ne me prend pas assez au serieux pour ça!
    Mais si j’ai froissé quelqu’un ici, toi en particulier, j’en suis désolé et je suis pret à en discuter sans aucun mepris, ni suffisance ^^
    Salam alikoum Salvadorali 😉

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