Gaspard, rat du roi

Bon faisons simple, bourrin, brutal : je hais ce type !


Je le hais d’instinct, de façon épidermique, viscérale. Et comme l’envie irrépressible de péter sa tronche de premier communiant, de chouchou délateur planqué derrière le dos du dirlo, avec cet air con supérieur et sa raie du cul crantée sur le côté.

Je hais, j’exècre, j’abomine, j’ abhorre.

Bon pas lui évidemment. Je ne le connais pas, je ne l’ai jamais croisé et n’avait aucune chance, vu qu’on n’a surement pas du faire le même « couvent des oiseaux », qu’on n’a pas fréquenté les mêmes cocktails dinatoires, ni les mêmes rotary clubs.

Pas lui non mais son genre, le genre à pas se prendre pour de la merde avec sa gueule d’étron à strabisme convergent macronard.

On a dit pas le physique. Mais si le physique ! tant parfois le physique est le reflet parfait de la pensée saloparde, de l’opportunisme visqueux, prêt à toutes les saloperies, à toutes les ignominies, les bassesses, pour imposer son nombril essentiel à sa gloire versaillaise.

Gaspard Gantzer donc – A ne pas confondre avec l’admirable Gaspard Glanz

dont tout le sépare : veulerie contre courage, carrière contre conviction, compromissions contre intégrité – commença mal, donc socialiste. Travailla pour Royal, Fabius, DSK, autant dire le CV idéal du parfait renégat répugnant, fut le brillant communicant hyper compétent de Mollande :

une pointure :

un cador :

à qui il recommanda avec insistance son camarade de promotion d’ENA et d’arrogance Macron.

Outre son génie de la communication hollandaise,

ce résidu de cabinet (ministériel), se fit remarquer par sa propension à mépriser tout ce qui n’était pas lui, dans le doux parfum putride de son air suffisant du temps :

Fort de son immense notoriété, dans une stratégie à peine téléphonée, il fut chargé aux municipales à Paris, de jouer les rabatteurs pour son collègue de mépris Elyséen, fit semblant d’un peu critiquer sur les bords, de la parlote jurée crachée qui n’engage à rien

puis lâcha au milieu du gué ses colistiers pour apporter sur un plateau d’argent son colossal 1% de popularité aussi parisien qu’hypothétique dont 0,8% avait déjà filé ailleurs.

«C’est une décision qu’il a pris en solitaire. Nous lui avons tous demandé une réunion pour en discuter, il n’a pas donné suite. Il n’a pas eu le courage».

Une poignée de voix sait on jamais ça peut toujours servir.

Ainsi le gars Gaspard eut pu avec un certain aplomb se contenter de trahir ses amis

«J’imagine que ma décision fera débat entre nous, que certains ne seront pas d’accord avec moi, que vous pourrez même m’en vouloir. Cela m’attristera bien sûr, car je vous apprécie tous personnellement mais je me dois de l’assumer, car il ne s’agit pas de moi mais de l’avenir de notre ville».

mais en plus se croit il obligé de nous refourguer ses pseudos états d’âme (et ta soeur) et ses fluctuantes convictions de camelot à nous la jouer Jean Moulin, offrant son corps à la science politicarde, sacrifiant sa liste ras la touffe pour sauver in extremis la capitale du péril Hidalgo (dont je me fous vu que je vote mon poteau Dhorasoo ). Car ce spécimen d’inutilité boursouflée et narcissique se sent forcément, porteur d’une mission divine, et pour rester modeste, élu par les dieux des urnes :

«Si je ne suis pas élu en 2020, je me représenterai en 2026, 2032 et même en 2038»,
«Je suis au début d’un parcours politique dans lequel je veux être maire de Paris»

Ce qui est toujours possible, tant son parcours calamiteux de petit merdeux ambitieux et gélatineux, de racaille pliée dans la soie, prêt à s’offrir au plus riche, au plus pourri, au plus fumier, que même la teub de Griveaux fait envie à côté, colle si bien à la médiocrité de notre époque.

Gaspard Gantzer n’étant donc personne, n’excluons pas qu’il ait une destinée. Cet authentique rien, que l’on ne croise surement pas dans les gares mais plus surement dans les salons VIP des aéroports, a le profil type du vendu d’avance, acheté en viager, du parasite bon à rien prêt à tout.

Anecdotique et dérisoire me direz vous ? que non ! c’est de cette sale engeance dont crève ce foutu pays, de ce syndrome De Rugy, Valls, Dussopt…et prochainement Jadot…(dont la dame Saporta avant de rallier Villani roucoulait déjà sur la liste gaspardienne) le déshonneur à la boutonnière et le maroquin collé au cul.

Que ma môme, que j’aime inconditionnellement, me ramène un jour ce genre de tête à claque à la maison

et malgré mon incommensurable tendresse, je la déshérite illico.

Mais vu son pédigrée et ses déjà fréquentations, c’est pas prêt d’arriver.

tgb

Share|

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

12 commentaires sur « Gaspard, rat du roi »

  1. Ce qui frappe dans la  » génération macron « , c’est la propension à se sentir supérieur alors même qu’aucun ne résiste à la comparaison avec d’illustres prédécesseurs, autrement plus brillants et sans aucun doute plus honorables.

    J’aime

  2. Oui. Le physique. On le sait. Il pue. Des quintaux de petites merdes de cette espèce, on a déjà donné. Jamais cru autre chose que ce résultat qui se respire putride, tout est gravé sur sa face de faux-cul qui ne sait rien faire d’autre que d’être cet immondice…

    J’aime

  3. « ce résidu de cabinet (ministériel) […] cet authentique rien […] son parcours calamiteux de petit merdeux ambitieux et gélatineux, de racaille pliée dans la soie, prêt à s’offrir au plus riche, au plus pourri, au plus fumier, que même la teub de Griveaux fait envie à côté […]

    Tu es vraiment en pleine forme, ces temps-ci ! Faudra pas rater le chapitre où tu vas te faire l’amère Buzyn par la face nord.

    J’aime

  4. Etat d’âme aprés Sciences-PoPaul vers l’aine (à la mode en ce moment)

    Gaspard Gangzter chante.

    « Je suis venu, calme orphelin,
    Riche de mes seuls yeux tranquilles,
    Vers les hommes de la grand’ville :
    Ils ne m’ont pas trouvé malin. »

    « A vingt ans un trouble nouveau
    Sous le nom d’amoureuses convoitises
    M’a fait trouver belles les électrices :
    Elles ne m’ont pas trouvé beau. »

    « Bien que sans patrie et sans roi
    Et très brave ne l’étant guère,
    A Paris j’ai voulu être maire :
    Seule la Buzyn a voulu de moi. »

    « Pauvre Gaspard, votez (pas) pour lui. »

    J’aime

  5. Oui, c’est Moustaki en 1961. Puis reprise par Reggiani. Gamin dans les années 60, j’ai été marqué par l’énigme historique « Hauser », très commentée a l’époque dans les médias par André Castelot et Alain Decaux.

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.