
Les mercenaires de la politique mentent. Ils mentent à s’arracher les dents. Ils changent d’avis comme de calbut, l’opportunisme leur servant de conviction et de plan de carrière.
Ils mentent tant et tant que dans leurs têtes ça finit par faire des noeuds, des tensions, des hiatus.
De la langue de bois à la langue de pute, de la langue de comm à la langue de rien, ils disent tout et son contraire, à parler contre eux, avec ou sans, un jour à s’indigner de la chose, le lendemain à la soutenir avec passion.
Entre la conscience qui dit ce qu’ils doivent, ce qu’ils peuvent, et l’inconscience qui dit ce qu’ils planquent, ce qu’ils taisent, entre ce qu’ils expriment et contrôlent et ce qu’ils pensent, les obsèdent, les tourmentent les perturbent soudain dans leur représentation, leur rôle, comme une rupture, une distorsion :
linguae, calami,

memoriae, gestuel ou manu.

Et alors dans cette fracture, ce sous-jacent, dans cette disruption comme on cause dans la langue de Macron, tout à coup l’irruption du vrai, des désirs implicites, de la libido ou de la tartuferie.
Entre le fond la forme, cette collision, cette fraction de seconde ou la fulgurance du révélé, de l’acte manqué prend le pouvoir.
Ce jaillissement du non dit, ce malaise significatif qui survient après que l’inconscient se soit manifesté déjouant les barrières du censeur interne, du surmoi, dans le relâchement de la volonté et de l’attention.
Et voilà alors que le roi est nu, le roi est nul, à poils sous la cravate, le rimmel, et que le cache misère, l’attrape couillon en sort un temps pulvérisé.

Cela ne prouve pas forcément que ces camelots, ces bonimenteurs aient une morale, mais du moins ont ils, si ce n’est la conscience, l’ inconscience pas tranquille.
Oui le lapsus, qui lape et qui suce, de la polémique politique aux députés expérimentaux expérimentés , de la feuille des impôts qui baisse et augmente à Muriel Pénicaud/Pinocchio, a ses dangereux récidivistes, ses incontinents de l’inconscient, ses gâtés du gâtisme de l’intérieur vers l’extérieur.
Le lapsus ne tue pas, pas plus que le ridicule, l’infâme ou la crapulerie

mais au moins nous révèle t’il dans la faille spatio temporelle du bug, le temps d’un rire vengeur, que le faucon qui vole bien plus haut que ses petits moyens n’est qu’un faux cul bien plus à l’aise dans la reptation ou le reptilien.
tgb
Collomb n’est pas un faux cul…oups, j’ai fais un lapsus!…:-)
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oui on peut le dire petit ou grand c’est un trou du cul
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Je viens de recevoir le dernier « Fakir » où Ruffin cite cette phrase de Lénine d’octobre 1917:
« La République française est une monarchie financière, l’omnipotence des grandes banques est absolue; elles entraînent dans leur sillage le gouvernement et la presse. »
Lol… »100 ans aprés, coquin de sort! » la révolte nous remue encore!
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aujourd’hui on fait encore plus simple on nomme directement les banquiers aux affaires- des médias à la présidence jusqu’aux théâtres ils dirigent tout sans plus de substituts
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Oui, en un siècle la « bosse du commerce » s’est imposée dans toutes les filières de l’enseignement. Il n’est question que de fric et de milliards dans tous les débats. Les esprits formatés abandonnent toute lucidité, seule une minorité trouve difficilement les moyens de résister sous les accusations permanentes de ringardises (et encore a minima).
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En fait ce sont les plus inutiles qui soient, qui ont la préséance. Généralement on appelle cela la décadence : je pense qu’à ce niveau d’incompétence volontaire nous sommes proches du chaos final de c€ $¥$T€M€.
Il ne restera plus qu’à rayer le la carte le point nodal de celui-ci : la City de Londres.
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oui mais ça tarde ça tarde il est minuit moins 3 avant l’apocalypse et on peut pas dire qu’on soit dans l’urgence
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