L’entartage !

  « On ne peut pas se laisser intimider par des incultes pareils qui ne savent même pas qui est Baudelaire » Charles Botul

Bon je reconnais, c’est le sujet facile, marronnier, putassier mais on ne s’en lasse pas, même à la 8ème vision : l’entartage.

Je tiens à parier que l’histoire retiendra de BHL, qui vient d’entrer dans le dictionnaire :

BHL ou Botul : entarté cornichon ( 8 fois ! )

Non, tant que Bernard H n’aura pas capté le concept profond de la chantilly et par exemple, que ça se mange comme ça…

ou comme ça…

mais pas comme ça…

il pourra prolonger longtemps sa carte fidélité au pressing !

Une telle constance dans l’art de s’en prendre une devient une performance

Onfray ferait pas mieux c’est dire.

Il y a du De Funes chez cet homme-là.

Le sens du gag, du quiproquo !

Etre interdit chez Poutine et se prendre une tarte dans la gueule le même jour, montre l’envergure du Boloss, la palette du badinguet. Il ira donc nuire ailleurs… pas les pays qui manquent.

Oui BHL entarté, c’est comme la « Grande Vadrouille » ou « les Ch’tis », ça fait partie du patrimoine. Un incontournable de la culture populaire du dimanche soir, un « bronzés font du ski ». Une sorte de balise de la société française. Une maille.

Des entartés il y en eut plein, de Duras à Godard en passant par Bismuth, mais non le seul qui restera, qui incarnera à la postérité cette notion crémeuse inventée par Noël Godin dit le Gloupier, c’est l’ami Botul, le plus doué de sa génération, question tête à claque et comique de répétition.

Et c’est bien mérité ! (Comme la palme d’or à Vincent Lindon qui fait plaisir à tout le monde, y compris moi).

Oui, l’entartage de Botul alias Baudelaire entre deux gardes du corps, fait consensus. Comme toucher le pompon du pompeux, décrocher la queue du Mickey, ou le dîner de con.

Un jeu. Où quand comment ?

Chez les anglais , y’aurait des bookmakers.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

10 commentaires sur « L’entartage ! »

  1. Tout boy scout en service commandé a besoin d’un bon feu et d’une bonne couverture. Le niveau des pôles de décisions auxquels a accès ce pitre milliardaire laisse à penser que pour le feu, l’arme est toujours planquée sous son oreiller aux dires de la belle Arielle qui le connait trop bien, quant à la couverture, la chantilly lui va parfaitement au teint. Avec les petits fours de ses pièces, ça complète. Il pourra circuler tranquillos à Vienne et à Kiev avec ses amies baronnes. Les anciens SS lui souriront avec la féroce et implacable compassion qui est la leur.

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  2. Ce bellâtre a toujours pris soin de mettre une crème de jour pour les photos où il trône au milieu des chaos qu’il attise – C’est ça le professionnalisme

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  3. L’aimant attire le fer. La chose est expliquée par la science.
    Le BH attire la crème pâtissière. La chose, si elle est certaine, fait encore l’objet de controverses scientifiques sur ses causes.

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  4. Ah, Bazar de l’Hôtel Lévy, un sujet inépuisable… mais épuisant. Tout de même, Babelouest, dire qu’un jour on le regrettera, euh… ou alors pas longtemps !

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  5. c’est le côté auguste du personnage d’autant que dans cette scène classique et vue cent fois on y retrouve toujours quelque chose de nouveau

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