Libé est mort, qu’il crève !

Pour échapper une seconde à l’instant t de l’heure h du jour J rebaptisé DDAY depuis que ‘libérés’ nous sommes devenus une sous colonie de l’empire, intéressons nous au journal « libération » plus connu sous son charmant diminutif « libé » qui a cessé de me noircir les doigts quotidiennement depuis que le pique-assiette de la chronique formaté, le préhistorique Duhamel y diffuse ses fadaises.

Autant dire que ça fait un bail.

Bref si nous apprenons par ce triste torche-cul indigné scandalisé outragé …que Philippe Martel, chef de cabinet de Jean-Marine Lepen veut « attaquer à mort les journalistes » tout en dressant des listes noires, il me paraît judicieux de revenir sur une péripétie de la campagne électorale de ma compagne se présentant pour le front de gauche dans le 18éme arrondissement de Paris aux dernières municipales.

Entre autre adversaires, Danièle Atala affrontait le candidat de dernière minute et de rechange du FN, le précédant ayant jeté l’éponge, un certain Philippe Martel.

Comme quoi y’a des coïncidences dans la vie.

Ce « candidat fictif » ne mit quasiment pas un doigt de pied dans l’arrondissement, se contentant d’une conférence de presse express dans un bistrot, puis les 10 derniers jours, d’un affichage massif. Affiches que j’eus l’honneur plusieurs petits matins à l’aube de dégager à la truelle avant que de rentrer me recoucher dégoulinant de colle.

Résultat des courses : le FDG finissait par devancer le FN d’une courte tête certes, mais fort symbolique en notre arrondissement métissé.

Nonobstant durant la campagne, quelle ne fut pas notre surprise de voir fleurir en 4éme de couverture du torchon à l’agonie susnommé, le portrait de l’arlésienne de la candidature, Martel, lui donnant un relatif coup de pouce et de projecteur passager.

Pas un portrait assassin ou critique non non, un portrait quasi élogieux, voire hagiographique signé par une certaine Charlotte Rotman d’une délicate complaisance qui ne risque pas de figurer sur quelque liste noire mais bien plus probablement sur le carton d’invitation du carré VIP de la fille à son père.

Bref, libé promo du facho les jours pairs pour mieux en dénoncer les jours impairs ; toute la saloperie concentrée dans ce triste constat : libé est définitivement un journal collabo que seuls quelques attardés mentaux croient encore gauchisant.

Il n’y avait plus guère qu’une seule raison de lire encore ce canard de merde, le papier hebdomadaire de l’impeccable Pierre Marcelle : sa censure récurrente règle définitivement l’affaire.

Libé est mort, qu’il crève !

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

17 commentaires sur « Libé est mort, qu’il crève ! »

  1. Ouais c’est toujours moche un journal qui meurt mais que libe crève n’a pas d’importance vu qu’il est déjà mort et ça fera de la place pour les fanzines qui fleurissent à tout va

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  2. Pour moi Libération est mort depuis que July en a pris la direction et c’était bien avant que Guy Hocquenghem ait déclaré avoir jeté ce journal dans une poubelle.
    En fait j’achetais le Libé de Sartre, j’étais au lycée et je découvrais l’oeuvre du philosophe qui nous avait mis en garde contre l’imposture du PS.

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  3. PLus lucide ou plus agé que moi – moi j’avais lâché l »affaire avant que l’infâme July insulte ses lecteurs (ses électeurs ???) après un certain NON à la saloperie de constitution européenne qu’on nous imposa quand même avec la complicité des imposteurs socialisses

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  4. Sine est toujours vivant tant mieux et Libe à droit effectivement à un suicide assisté ça tombe bien Joffrin Mouchard revient

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  5. Pierre Marcelle…. il y a une dizaine d’années, j’allais régulièrement sur les forums de Libé pour débattre. Et c’est ainsi qu’il m’est arrivé d’échanger des courriels avec Pierre.Je suis surpris qu’il soit encore dans ce panier de crabes. Pourtant déjà, à cette époque-là, les diatribes avec Serge July étaient assez sévères. Pas autant cependant qu’avec leur bruxellois correspondant, toujours frétillant aujourd’hui.
    Libé, pour envelopper du poisson ? J’hésiterais à manger le poisson !

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  6. Je savais même pas que ce journal existait encore. Je crois que le dernier acheté date de l époque July-Ockrent et leur propagande pro-union-européenne sur une des chaines « publiques  » .

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  7. Comment faire mourir un canard déjà mort?
    Un aller-retour d’obsèques.
    Trop de patience nuit.
    Il y a longtemps que j’avais déserté ses colonnes. On a les coquetteries que l’on veut mais quand quelque chose pue le parfum n’y peut rien.
    July l’avait déjà enterré et il ne bandait plus.
    Que les asticots fasent leur boulot!

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