Les parasites sociaux

L’agence de notation Standard and Poor’s pourrait remettre en cause la note « triple A » de la France à l’horizon 2020 si celle-ci n’amplifie pas la réduction de ses déficits et ne mène pas de nouvelles réformes de la Sécurité sociale.

Ce qui en langage familier peut se traduire facilement par « file ton fric public à mon privé si tu ne veux pas te retrouver dans l’état hellénique où on l’a laissé ». (Le principe d’en tabasser un pour foutre la trouille aux autres étant vieux comme mon racket reptilien.)

Mon agence de notation toute personnelle mon pif, supportant assez peu le chantage pointé sur ma gueule, de ce nouvel ordre mondial, de celui qui fout le bordel partout où il passe, pourrait bien remettre en cause la note « triple Arnaque » de l’agence de notation Standard and Poor’s qui porte si bien son nom et m’asseoir dessus.

Ce thermomètre à la con, instrument pipé des prédateurs, de ceux qui participent à la petite partouze annuelle Golderberg en ce mois de juin à Saint-Moritz (Suisse), commence sérieusement à me trouer le cul, d’autant qu’en termes de mesures de fièvres économiques, le moins que l’on puisse dire est qu’il n’a pas donné que des satisfactions les veilles de crises capitalistes des copains en prédation.

Vu qu’en 2020 il y a longtemps que l’agence de notation machin bouffera son consulting par les racines, remplacée par des agences de notation chinoises au mieux, balayée par la prochaine crise qui vient au pire, je me permets de dire à ces bons à rien d’aller se faire foutre, de même qu’à la commission européenne, grassement entretenue à nos frais, qui estime que le SMIC est trop élevé en France et freine sa compétitivité économique.

J’en toucherai deux mots à mon Fukushima.

Quitte à supprimer des parasites sociaux autant virer ceux qui touchent 1000 fois le RSA en un mois.

Tout aussi improductifs que les autres, et encore ce serait à vérifier, sans doute le sont-ils moins, ils sont nettement plus solvables.

Si un candidat, dit de gauche, avait l’amabilité de se pencher sur la question…

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

23 commentaires sur « Les parasites sociaux »

  1. « Si un candidat, dit de gauche, avait l’amabilité de se pencher sur la question… » : tu y crois encore ?
    Moi , non ! Les urnes ne changeront jamais rien .
    Le traité pour l’euro (cette horreur qui ne fait pas la Une de tous les médias :
    http://78.pcf.fr/9619 ) va peut-être réveiller tous les pays européen ( parce que nous serons tous au niveau de la Grèce ).

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  2. Je ne vois pas comment aujourd’ui des économistes ou des politiques peuvent prédir des situations à 20 ans alors qu’ils n’ont pas su anticiper une seule des dernières crises des années 2000, 2 mois avant …

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  3. à propos de prothèses dentaires, ya quand même de ces pubs indécentes qui passent en ce moment à la télé, qui transforment de braves papis-mamies en croqueurs compulsifs de vie à pleine dents, on n’aimerait pas être à la place de la tranche de pizza !
    mais quel foutu talent ils ont ces publicitaires pour rendre grotesque à force la moindre de nos consommations courantes, par exemple les prothèses dentaires dans les pays développés…
    ya de quoi aller se replonger dans « la ballade de narayama », ce film très japonais qui n’y allait pas de main morte dans la glorification du mythe de l’humanité productive et rentable ou bien dégage !
    notamment la scène-choc culte de la vieille dame qui se brise volontairement les dents sur la margelle d’un puits car elle est devenue trop vieille pour prétendre manger inutilement… avant que son fils l’amène au sommet de la montagne pour l’y laisser mourir, aimant sa mère mais respectueux de la tradition.
    j’avais un copain prothésiste dentaire, il s’appelait simon et il était diplômé d’une grande école allemande… comme il était asthmatique, la poussière des fraisages a fini par avoir sa peau. c’est un martyr, mon copain simon !
    à part ça je crois que le monde sera irradié avant d’être polarisé… bon, ça devient fatigant à la longue ces vieilles histoires d’impérialismes continentaux. alors qu’il y a bien mieux à faire sur terre, c’est clair !

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  4. De toute façon le système financier va s’effondrer sous peu, les agences de notation avec …( dessous même)
    Pour les prothèses … je suspends mon pronostic (en attendant de voir ce qu’en fait le couple Chirac )

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  5. @rené – même 2012 semble lnà l’heure où s’accèlère l’histoire
    @salvadorali _ chez nous y’avait un gars qui devait aller chercher la croissance avec les dents à mon avis aujourd’hui il la cherche avec un dentier
    @urbain – « assieds toi sur le bord du fleuve tu verras passer le cadavre de ton ennemi »

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  6. @ urbain
    je ne sais pas si chirac porte un dentier mais les crocs qu’il vient de planter dans le lard du petit nicolas forcent le respect…
    @ tgb
    l’humanité serait-elle une erreur de casting ? nous devrions pourtant logiquement servir à quelque chose ?

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  7. @ Salvadorali
    Servir à quelque chose…?
    Serait-ce nécessaire ?
    J’aime bien l’idée de ne servir à rien.
    @ tgb
    comme d’hab’ j’acquiesce j’abonde j’ame beaucoup
    (le « slogan » et le dessin aussi)

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  8. Des crocs bien émoussés … que ceux du dentier de Chirac ( rien que du très anodin dans ses soit disant « piques » à l’endroit du nain ).
    C’est sa bourgeoise qui fait les comptes et pour se payer ses permanentes elle de gros besoins ( sans compter le chauffage et les verres à dent). Elle a même du le priver de tête de veau ( raison pour laquelle il se rattrape avec fromage de hollande ) .

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  9. @salvadorali – erreur de casting ou pas, rôle ou pas on n’est pas obligé d’en faire une comédie de boulevard
    @dav- j’aime bien aussi l’idée de ne servir à rien – ce qui n’est pas une raison pour ne rien en faire
    @urbain – dire qu’on regrette Chirac c’est prendre conscience de la médiocrité dans laquelle on se vautre aujourd’hui

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  10. Médiocre.. Je dirais plutôt trop gras !
    On doit tout simplement faire un gros régime,
    et ça s’appelle la décroissance !
    Mais nos dirigeant sont fous puisqu’ils nous parlent encore de croissance en y croyant. Une croissance permanente, dans un monde aux ressources plus que fines et dont les limites sont en train d’être atteintes, ne peut être qu’un discours de fou !!

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  11. y en a qu’ils ont de la chance de ne pas avoir à subir le monde qui vient, moi par exemple, vive nous les déjà vieux !
    désolé pour vous mes neveux qui avez 15 ans aujourd’hui, j’aimerais pas être à votre place pour gérer la mélasse planétaire qui s’annonce…
    merci tgb pour l’espace de ce clin d’oeil à ma postérité 😉
    PS
    il parait qu’un film génial a été tiré de l’An 01, d’après la bédé de gébé. merci d’avance aux éventuels détenteurs d’une copie !

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  12. Génial est pour le moins excessif … ( en réalité le film est assez nul « en tant que film »)
    Le seul intérêt du film de Doillon ce fut son « mode de production » , assez emblématique de l’air du temps de l’époque , et ce qui en transparait à la projection, et qui doit sans doute laisser pour le moins perplexes les spectateurs contemporains qui n’ont pas connu la dite époque .

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  13. @lunaire – une croissance illimitée dans un monde limité en effet c’est idiot sauf pour un de cesgros prédateurs qui pense qu’après moi le déluge…
    @Salvadorali – entendu parlé de ce film mais jamais vu

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  14. Non seulement je l’ai vu, mais aussi vécu et même participé à des projections (tardives) avec gébé, vers la fin de sa vie .
    ( d’où mon commentaire précédent)

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  15. il parait que la tendance du moment chez les spéculateurs de tous poils est de se ruer sur les ressources agricoles, ce qui est tout naturel au fond puisqu’il s’agit de se faire du blé ;-( sérieusement, j’ai vu élise lucet qui annonçait ça hier à la télé, d’ailleurs pour une fois elle n’avait pas l’air de rigoler…
    ce qui est révoltant, c’est de parler de « prédation économique » en constatant le sort réservé par l’humanité aux Tigres et aux Requins, je veux dire les vrais tigres et les vrais requins, ces prédateurs majeurs dont nous sommes en train de déclencher l’extinction au risque de de parasiter gravement l’ordre de la création, je veux parler de la bio diversité et de la fonction de prédation digne de ce nom.
    faudrait donc cesser de traiter le moindre raider boursier de prédateur financier et le premier violeur d’enfant de prédateur sexuel, ça fout trop la honte aux dignes prédateurs que son les Tigres et les Requins, et aux créatures du règne animal en général.
    à moins que les Ogres et les Ogresses, les monstres de la « prédation » humaine, parviennent à démontrer leur utilité écologique, ce qui m’étonnerait…
    heureusement, on sait de mieux en mieux aujourd’hui ce qui fait vraiment la richesse des nations, n’en déplaise à adam smith, cette vieille canaille 😉

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  16. @urbain – mon ami tu es plein de ressources
    @Salvadorali – oui mais Ogtre ou Ogresse c’est pas gentil non plus pour Shreck _ ah ça devient compliqué de nommerou désigner :=)

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  17. @ tgb
    shrek hahahahaha, mdr 🙂 comme quoi la mythologie a du bon, quand bien même elle ne serait qu’hollywoodienne…
    pour ma part je conserve la référence pas cool du tout des ogres et pire des ogresses des histoires que me racontait ma grand-mère lorsque j’étais enfant, et dont j’ai hérité la méfiance ancestrale et instinctive à l’égard de ces personnages et bien entendu, de leurs incarnations humaines… Que sont nos héros devenus ? Le petit garçon héros de ces contes extraordinaires s’appelait Hdiddane et à chaque fois, il ridiculisait l’Ogresse, mais à l’époque je ne savais pas encore qu’elle en faisait en réalité des dépressions nerveuses…
    les sorcières aussi, fait faire gaffe d’après ma grand-mère. mais ya des protections, Dieu merci, ça va des images mentales aux attitudes plus combatives, sous la protection d’une sorte de bouclier spirituel…
    à propos de sorcières et autres vilaines magiciennes, je m’en tiens particulièrement au combat victorieux de l’enchanteur Merlin au nom du futur roi Arthur contre Madame Mim dans le dessin animé de Walt Disney inspiré du roman d’un certain Terence H. White.
    Sacrément méchante tout de même malgré l’approche disneyante, la Mme Mim ! Son coup de triche pour tenter d’en finir, sa transformation en Dragon mais terrassée par le Microbe du Rhume, réponse in extremis de Merlin ! sans doute l’un des plus beaux suspenses du 7e art hollywoodien !
    Faut cracher sur rien lorsqu’il s’agit d’entretenir la foi 😉

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  18. ça me rappelle une histoire de djoun « attends on va t’aider…. »mais c’est un peu long à raconter
    en tout cas tant qu’on a une bonne fée bleue qui veille sur soi …

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