Il eut semblé que le sparadrap sale de Karachi collât

Pour faire dans l’imparfait du subjonctif, fort tendance ces temps ci, depuis que l’illettré chef à décidé de se refaire à coups d’artifices communicants un vernis culturel, nous pourrions dire, qu’il eut semblé que le sparadrap sale de Karachi collât de plus en plus aux doigts crispés de l’ignare.

Dans le bouillon hargneux en zig du off
, ou en zag du on, de la diarrhée d’onomatopées indigné en tous points « désargumentée » mais nourrie de pétitions de principes du genre : vous allez pas me dire…non mais qui peut croire …mais où va t’on ma pauvre Lucette … et ah elle est belle la France journalistique…et au delà du fumet nauséeux d’un brouet pour le moins indigeste, s’il est une phrase digne d’intérêt c’est bien celle ci : 

« Y a-t-il un document qui montre à un moment ou à un autre que j’ai donné instruction de créer des sociétés luxembourgeoises ? Alors peut-être que le ministère l’a fait à un moment, j’ai été ministre du Budget deux ans, mais moi non, jamais ! »

Donc donc donc, et la perquisition fructueuse du juge Van Ruymbeke à Bercy, juge qui se trouve être l’exact opposé de Marin-Courroye, les Jacob-Delafon de la justice sanibroyeuse, ne doit pas y être tout à fait étrangère, comme le début des prémices du commencement de quelque chose qui ressemblât à une défausse en direction d’un lampiste, mais en même temps comme la validation de faits avérés devenus irréfutables. 

Il y aurait bien du côté ce chez Clearstream, comme un compte off shore, dans un de ces paradis fiscal qui n’existe plus, depuis que Vagal 1er moralisa d’une phrase hop là, le capitalisme démoralisé avec ses petits bras musclés.

Et pendant que le paltoquet polymorphe qu’à tellement changé qu’il est toujours pareil, tout à mentir et démentir deux en un, s’essuie consciencieusement les pieds sur la pédophilie journaleuse qui s’en pâme, les scribouillards tout à avaler leur clef usb de peur de se faire chourer leurs ordinateurs par le même (il est où ton dossier Karachi ? dans mon cul !) de ne voir rien venir sœur Anne, tel le sieur Leparmentier du journal de révérence centripète sans tripettes, le Monde.

Spécialité de hachis Leparmentier : refiler la patate chaude aux confrères et faire un billet pour expliquer pourquoi il n’en fait pas – un nouveau genre !!!

Non dans son délire autocentré, le petit commandeur des pipoles ne pète pas les plombs, il est juste méchamment kéblo en boucle sur un des disques durs de l’un de ses six cerveaux, à bugger tout seul sur un gouffre de non-dit qui affleure tant que ses dénégations oiseuses hurlent à la mords-moi-le-nœud.

En temps et en heure, donc il se pourrait que le cuistre de la république nous délivrât de ces documents un jour… que Fillon, Morin, Accoyer…refusèrent de fournir hier ; en temps en années ou en siècles plus qu’en heure d’ailleurs, tant, de Villepin à Chirac en passant par Juppé, le cul entre deux maroquins, de procès en procès, tout le gratin de la pataugeoire se tient les uns les autres par les poils pubiens.

Cette affaire Karachi d’autant plus révélatrice et tortueuse qu’elle touche ainsi à la faute originelle balladurienne qui vit la bande se déchirer entre les Jets et les Sharks, vient solder les comptes 15 ans plus tard et l’on pourrait trouver ça foutrement cocasse, si, entre temps, 14 personnes n’y avaient laissées leur peau.  

On croit mourir pour la France et on meure pour Séguéla.

Il nous faut bien reconnaître tout de même que si dans le genre casseroles, l’histrion de service n’est pas le premier à se trimballer de la grosse quincaillerie, il aura réussi en peu de temps à cumuler toute la batterie de cuisine, que ces précédents de la république irréprochable mirent à eux tous, des années à récurer : bel exploit.

Oui m’est avis depuis le début, que ce sparadrap sale de Karachi, n’a pas fini de coller à la plaie purulente initiale, et de s’infecter peu à peu, et de prendre le doigt, et la main et le bras, par cette insidieuse septicémie qui gangrène peu à peu le petit corps de l’état.

A la fin, même la poêle Tefal, en tétra-fluoroéthylène, finit par attacher.

tgb

Publié par rueaffre2

TG.Bertin - formation de philo - consultant en com - chargé de cours à Paris 4 - Sorbonne - Auteur Dilettante, électron libre et mauvais esprit.

9 commentaires sur « Il eut semblé que le sparadrap sale de Karachi collât »

  1. « cette insidieuse septicémie qui gangrène peu à peu le petit corps de l’état »
    Mouarf !!!!
    Sic transit gloria mundi …

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  2. Pfiou! l’imparfait du subjonctif, comme si on y était!
    Bel effort, une fois encore.
    « qu’a tellement changé qu’il est toujours pareil »: bin, quoi, comme dirait Lagarde, il a opéré un virage à 360°, où est le blème? Et ça, faut le faire!

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  3. cela dit justement tant d’efforts sur trois chaines pour faire plus président jusqu’à nous refourguer du subjonctif de l’imparfait surgelé et pis trois jours après pffffff les journalistes pédophiles…v’la que le naturel chasse le culturel au galop
    incorrigible pluis il se contraint plus il se montre

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  4. Il est nul, ignare et imbu de lui-même. Mais, là, il perd pied, parce qu’il est complètement cerné. Il a beau faire le matamore, il sait que ses jours sont comptés. Trop de casseroles, trop de mensonges.
    C’est une machine à perdre.

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  5. Ou pire … perde et laisser la place à Haroun el poussah : car derrière la noyade de l’homme aux rats nous voyons surgir le banquier notaire priapique et libidinal démocrate, le candidat des riches estampillé de gauche .

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  6. il est évident que la fabrication du sarko soft plus présentable est en cours comme se précise le choix cornélien entre coca et pespsi – les riches n’ayant que l’embarras du choix ils préféreront sans doute celui qui ne met pas les pieds sur la table dans la mesure où il est capable de se taper la bonne ailleurs que dans le vestibule – il est evident qu’entre les 2 mon coeur ne balance pas et que chapi ou chapo se passeront de mon bulletin – et au final par simple tactique ça arrange plutot mon candidat de premier tour

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